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And so it began/Version

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And so it began/Version
Message de violet91 posté le 10-04-2016 à 19:02:29 (S | E | F)
Hello dear all ,

Still here, friends , I know, I know , it is the first time I have been (kept) away from the site for so long - all my apologies as Plato would say - so busy am I here ( family) and there (othersand so on ). Not forgetting either what I always enjoy doing elsewhere ! Moreover, the exams period makes it worse for me , as I have students to train and on the top of it , a probable trip abroad to organize . Woilà pour les raisons si vous vous demandiez.
En passant , voici un sujet qui fut mis en examen il n'y a pas si longtemps et qui m'avait' tapé dans l'oeil '= I loved it at first sight pour sa subtilité, ses qualités filmiques and also because I found it quite fascinating. . I hope you'll like it as much as I did . Que les réguliers se rassemblent, les 'constant readers' se délectent et aux visiteurs qui s'arrêteront
There I am at last with something new, a bit different from my favourites, and rather easy to translate . ( it may 'ring a bell' to one or two )

-------- ----------- ' And so it began'. Version ------------ ------

Together they focused on the film .
Pembe watched ' The kid' with wide-open eyes, the look of surprise on her countenance deepening with each scene . When Chaplin found an abandoned baby in a rubbish-bin , and raised him like his own son , she smiled with appreciation . When the child flung stones at the neighbours' windows so that the tramp -disguised as a glazier- could fix them and earn some money, she chuckled . When social services took the boy away, her eyes welled up with tears . And, finally, as father and son were reunited , her face lit up with contentment, and a trace of something that Elias took to be melancholy . So absorbed did she seem in the film that he felt a twinge of resentment . What a funny thing it was to be jealous of Charlie Chaplin .
Elias observed her as she unpinned her hair, and then pinned it back .He caught a whiff of jasmine and rose, a heady, charming mixture . Only minutes before the film came to an end , he found the nerve to reach out for her fingers, feeling like a teenager on his first date . To his relief, she didn't move her hand away . They sat still -two scupltures carved out of the dark , both scared of making a move that would disrupt the tenderness of the moment .
When the lights came back on, it took them a few seconds to grow accustomed to real life . Quickly, he took out a notepad and wrote down the name of another cinema in another part of the town . '' Next week, same day, same time , will you come ?''
" Yes ", she faltered .
Before he'd found a chance to say anything else, Pembe leaped to her feet and headed towards the exit , running away from him and everything that had taken place between them, or would have taken place , had they been different people. She held in her palm the name of the place they were to meet next time , grasping it tightly , as if it were the key to a magic world , a key she would use right now were it in her power to decide .
And so it began . They started to meet every Friday at the same time , and occasionally on other afternoons. They frequented the Phoenix more than any other place , but they also met at several other cinemas , all far-away from their home , all unpopular. [ ...] In time he found out more things about her , pieces of a jigsaw puzzle that he would complete only long after she had gone . [...]
Slowly he was beginning to make sense of the situation . This unfathomable, almost enigmatic attraction that he felt for her, a woman so alien to the life he had led , was like a childhood memory coming back .


---------- ---------------Adapted from ' HONOUR' by ELIF SHAFAK --------------------

A true pleasure to see you soon ! Do enjoy translating this romantic piece ( isn't it ? )
Correction prévue vers le 28 Avril . Les vacances arrivant , ce doit être possible ...and may those who are on holiday have a lovely time! The whole company too , actually !

-------------------
Modifié par lucile83 le 10-04-2016 23:25



Réponse : And so it began/Version de siren12, postée le 13-04-2016 à 20:05:25 (S | E)
Hello Violet
I tried to stick to the text as much as possible.
Thank you for this exercise.

Tous deux étaient absorbés par le film.
Pembe regardait 'The Kid' avec les yeux grand-ouverts, l'expression de surprise grandissant à chaque scène. Quand Chaplin trouva un bébé abandonné dans une poubelle, et l'éleva comme son propre fils, elle sourit de contentement. Quand l'enfant jeta des pierres sur les fenêtres des voisins, de façon à ce que le clochard déguisé en vitrier, fasse la réparation et gagne un peu d'argent, elle gloussa. Quand les services sociaux emmenèrent le garçon, ses yeux s'emplirent de larmes. Et enfin quand le père et fils furent réunis, son visage s'éclaira de joie et d'une pointe d'autre chose qu'Elias prit pour de la mélancolie. Si absorbée fut-elle par le film qu'il en éprouva une pointe de ressentiment. Quelle chose drôle que c'était d'être jaloux de Charlie Chaplin!

Elias l'observait, alors qu'elle replaçait ses épingles à cheveux, en arrière. Il sentit un parfum de jasmin et rose, un entêtant mais agréable mélange. Quelques minutes avant la fin du film, il trouva le courage de lui prendre la main, se sentant comme un adolescent à son premier rendez-vous. A son grand soulagement, elle ne la retira pas. Ils restèrent encore assis- telles deux sculptures bâties dans l'obscurité , tous deux effrayés de faire un geste qui troublerait la tendresse du moment.
Quand la lumière revint, cela leur prit quelques secondes pour se réhabituer à la vie réelle. Rapidement, il sortit un bloc- notes et griffonna le nom d'un autre cinéma situé à un autre endroit de la ville. " Semaine prochaine, même jour, même heure, viendrez- vous?

" Oui" bafouilla t-elle.
Avant qu'il ne puisse dire quelque chose d'autre, Pembe sauta sur ses deux jambes et se dirigea vers la sortie, le fuyant, fuyant tout se qui s'était passé entre eux, où pourrait encore se passer, étaient-t-ils devenus des personnes différentes?
Elle tenait dans sa main le nom de l'endroit où ils se retrouveraient la fois suivante, le serrant, comme si c'était la clef d'un monde magique, une clef qu'elle pourrait utiliser tout de suite, fut-il en son pouvoir de décider.
Et ainsi, cela débuta. Ils commencèrent à se voir chaque vendredi à la même heure, et quelquefois aussi d'autres après-midis. Ils fréquentaient le Phœnix plus que tout autre place, mais il se rencontraient aussi dans plusieurs autres cinémas, tous loin de chez eux, tous impopulaires. Avec le temps, il découvrit beaucoup de choses sur elle, telles les pièces d'un puzzle qu'il complèterait seulement une fois qu'elle serait partie.
Lentement, il commença à trouver un sens à cette situation. Cette attraction énigmatique et insondable qu'il éprouvait pour elle, une femme si étrangère à son mode de vie, c'était comme un souvenir d'enfance qui resurgissait ...



Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 13-04-2016 à 23:46:12 (S | E)

Hello you two above or to the two of you ( to you both) , friends ,

Thank you very much for coming here so fast : I am glad to see you back too . Just one thing : would you please translate and add the title you forgot ? It is always important and this one may not be that easy . It will also be interesting to compare the different suggestions . See you with pleasure and good night to you both + the whole company .



Réponse : And so it began/Version de siren12, postée le 14-04-2016 à 03:47:48 (S | E)
Hello Violet
You're right I forgot to translate the tittle: " And so it began"
"C'est ainsi que tout a commençé"
Good night, I suppose and hope you are sleeping.
Siren12



Réponse : And so it began/Version de zodiac97500, postée le 14-04-2016 à 14:19:53 (S | E)
Good morning Violet
Good morning everyone
Spring is here actually , but as the weather is too rainy and cold today to work outside , it's A real pleasure to take some time to try that translation .

C'est ainsi que tout à débuté .
ils se concentrèrent tous deux sur le film .
Pembe regarda " Le Gamin " les yeux écarquillés , l'expression de surprise sur sa contenance s'accentuait à chaque scènes . Quand Chaplin trouva l'enfant dans un bac à ordures et l'éleva comme son propre fils , elle sourit avec approbation . Elle gloussa quand l'enfant lança des pierres dans les fenêtres du voisinage de façon à ce que le clochard déguisé en vitrier puisse gagner quelques argents . Quand les services sociaux emmenèrent le garçon , ses yeux se changèrent en fontaines de larmes . Et finalement quand Père et fils furent enfin réunis son visage s'illumina de bonheur , ainsi que d'un semblant de ce qu'Elias prit pour de la mélancolie . Elle semblait être tellement absorbée ( prise ) par le film qu'il en ressentit une pointe de rancoeur .Il y avait quelque chose de comique à être jaloux de Charlie Chaplin .
Elias l'observa alors qu'elle enlevait ses épingles à cheveux ,pour les replacer . Il perçut un parfum , un délicieux et enivrant mélange de Jasmin et de rose . Seulement quelques minutes avant que le film ne finisse , il eut assez d'audace pour aller caresser ses doigts, tout en ayant le sentiment de ressembler à un adolescent lors de son premier rendez vous . A son grand soulagement , elle n'esquiva pas son geste . Ils se tinrent assis immobiles tel deux sculptures taillées dans l'obscurité , tous deux effrayés de faire un geste qui serait venu interrompre cet moment de tendresse .Quand la lumière revint il leurs fallut quelques instant pour revenir à la réalité .Rapidement il sortit un calepin et écrivit le nom d'un autre cinéma situé quelque part ailleurs en ville .
" la semaine prochaine , même jour , même heure ,viendras tu ? "
- " Oui " bafouilla t'elle
Avant qu'il ait eu la chance de dire quelque chose d'autre , Pembe bondit sur ses pieds et se dirigea vers la sortie , le fuyant littéralement ainsi que tout ce qui s'était passé entre eux , ou qui aurait pu se passer , si ils avaient agis différemment .Elle tenait au creux de sa main le nom de l'endroit ou ils devraient se rencontrer la prochaine fois , s'y cramponnant comme si c'était la clé d'un monde magique , une clef qu'elle utiliserait maintenant s'il n'y avait qu'elle pour en décider .
Et puis se fut le début . Ils commencèrent à se voir tous les vendredis à la même heure et occasionnellement quelques autres après-midis . Ils fréquentèrent le Phoenix plus que tout autres endroits mais ils se rencontrèrent aussi dans plusieurs autres cinémas , tous aussi éloignés de chez eux , tous impopulaires . Avec le temps il commença à la connaître un peu mieux , comme les pièces d'un jeu de patience qu'il ne compléterait que longtemps après qu'elle fut partie . Lentement il commençait à se faire une idée de la situation . Cet insondable et énigmatique attraction qu'il avait ressenti pour elle , une femme tellement éloignée de son style de vie , c'était comme un souvenir d'enfance surgissant du passé .




Réponse : And so it began/Version de swan85, postée le 14-04-2016 à 14:45:49 (S | E)
Hello Violet
Thank you for this exercise. Here is my try.

‘C’est ainsi que tout a commencé’
Ensemble, ils se sont concentrés sur le film.
Pembe regardait “Le Kid” les yeux grands ouverts, à chaque scène l’expression de surprise se lisait sur son visage.
Lorsque Charlie Chaplin a trouvé un bébé abandonné dans une poubelle, et qu’il l’a élevé comme son propre fils, elle sourit de plaisir.
Lorsque l’enfant lançait des pierres sur les fenêtres des voisins pour permettre au mendiant - déguisé en vitrier – de les réparer et de gagner ainsi un peu d’argent, elle gloussa. Lorsque les services sociaux ont éloigné le garçon, ses yeux s’emplirent de larmes. Lorsque que le père et le fils furent finalement réunis, son visage s’illumina de plaisir mais comme le supposait Elias avec un soupçon de mélancolie. Elle semblait si absorbée par ce film qu’il en ressentait une sorte de dépit. Comme c’est curieux d’être jaloux de Charlie Chaplin.
Elias l’observait pendant qu’elle enlevait et remettait ses épingles à cheveux. Il huma un mélange savant et enivrant de jasmin et de rose. Quelques minutes avant la fin du film, il trouva le courage de toucher ses doigts, comme un adolescent pour sa première soirée. A son grand soulagement elle n’a pas retiré sa main. Ils restèrent immobiles comme deux sculptures taillées dans la nuit, tous les deux effrayés du moindre mouvement qui troublerait ce moment de tendresse.
Quand on a rallumé les lumières, quelques secondes furent nécessaires pour revenir à la réalité. Il prit rapidement un bloc-notes et nota le nom d’un autre cinéma dans une autre partie de la ville. « La semaine prochaine, le même jour à la même heure, voudras-tu venir ?
« Oui », répondit-elle avec hésitation.
Avant qu’il réussisse à dire autre chose, Pembe s’était levée et se dirigeait vers la sortie, en le distançant malgré tout ce qui s’était passé entre eux, ou aurait pu se passer, étaient-ils donc différents. Elle prit dans sa main le nom du lieu où ils devaient se rencontrer la prochaine fois, en le serrant fortement, comme si c’était la clé vers un monde magique, une clé qu’elle utiliserait maintenant qu’elle avait le pouvoir de le décider.
C’est ainsi que tout a commencé.
Tout d’abord ils se sont retrouvés chaque vendredi à la même heure, et parfois d’autres après-midi. Ils ont plus fréquenté
Le Phoenix que tout autre lieu mais ils se sont aussi rencontrés dans de nombreux autres cinémas, tous loin de leur lieu d’habitation, tous peu connus. Un jour il a découvert plus de choses à son sujet, des pièces d’un puzzle qu’il rassemblerait bien longtemps après son départ.
Il commençait lentement à donner un sens à la situation. Cette mystérieuse et énigmatique attirance qu’il ressentait pour elle, une femme si étrangère à la vie qu’il avait menée, était comme un souvenir d’enfance qui ressurgissait.



Réponse : And so it began/Version de jo06, postée le 14-04-2016 à 15:51:49 (S | E)
Hello Violet91
Hello everybody. Here is my try. It’s not so easy…But it’s pleasure.

Et ainsi tout commença.
Ensemble, ils se concentrèrent sur le film.
Pembe regarda « Le Gosse »avec des yeux grands ouverts, le regard de surprise sur son visage s’approfondissant à chaque scène. Quand Chaplin trouva un bébé abandonné dans une poubelle, et l’éleva comme son propre fils, elle sourit de satisfaction. Quand l’enfant jetât des pierres sur les fenêtres des voisins pour que le clochard- déguisé en vitrier- puisse les réparer et gagner un peu d’argent, elle eut un petit rire. Quand les services sociaux emmenèrent l’enfant, ses yeux s’embuèrent de larmes. Et finalement, comme le père et le fils furent réunis, son visage s’éclairât de contentement, avec quelque chose qu’Elias prit pour de la mélancolie. Quelle drôle de chose que ce fut d’être jaloux de Charlie Chaplin.
Elias l’observa pendant qu’elle se détacha les cheveux, et puis les ramena en arrière. Il senti un parfum de jasmin et de rose, un délicieux enivrant mélange.
Quelques minutes avant que le film n’arriva à sa fin, il trouva le courage de saisir ses doigts, avec l’impression d’être un adolescent à son premier rendez-vous. A son grand soulagement, elle ne retira pas sa main. Ils restèrent assis immobiles-deux statues sculptées ressortant de l’obscurité-craignant ensemble de faire un geste qui romprait la tendresse du moment.
Lorsque les lumières réapparurent, il leur fallut quelques secondes pour revenir à la réalité. Rapidement, il sortit un carnet et écrivit le nom d’un autre cinéma dans un autre endroit de la ville. « Semaine prochaine, même jour, même heure, viendrez vous ? »
« Oui », bafouilla-t-elle.
Avant qu’il ait pu dire quoi que ce soit d’autre, Pembe sauta sur ses pieds et se dirigea vers la sortie, le fuyant et fuyant tout ce qui prit place entre eux, ou qui aurait pris place, bien qu’ils soient différents. Elle tenait dans le creux de sa main le nom de l’endroit où ils devaient se retrouver la prochaine fois, le serrant fermement, comme si c’était la clé d’un monde magique, une clé qu’elle se servirait de suite fût ce en son pouvoir de décider.
Et ainsi tout commença. Ils commencèrent à se rencontrer chaque Vendredi à la même heure, et parfois dans d’autres après-midis. Ils fréquentèrent plus le Phoenix que les autres endroits, mais ils se rencontrèrent aussi dans plusieurs autres cinémas, tous loin de chez eux, tous impopulaires.[…] Avec le temps il en sut plus sur elle, des pièces d’un puzzle qu’il assemblerait seulement longtemps après qu’elle soit partie. […] Lentement il commença à donner un sens à la situation. Cette incompréhensible, presque énigmatique attraction qu’il ressentit pour elle, une femme si étrangère à la vie qu’il a menée, était comme des souvenirs d’enfance qui ressurgirent.
Thank you very much for this exercise.



Réponse : And so it began/Version de louisj, postée le 14-04-2016 à 20:25:00 (S | E)
Hello everyone and thanks for this particularly interesting translation !
It actually reminded me several memories for I studied it last year during my so called "bac blanc" and it was a pleasure to rediscover such a text.
Here is my translation :

Et ainsi tout commença
Ils se concentrèrent tous les deux sur le film.
Pembe regardait "The Kid" les yeux grand-ouverts, un air de surprise s'élargissant sur son visage à chaque scène. Lorsque Charlie Chaplin trouva un bébé abandonné dans une benne à ordures et l'éleva comme son propre fils, elle sourit avec appréciation. Lorsque l'enfant jeta des pierres à la fenêtre des voisins pour que le clochard, déguisé en vitrier, puisse les réparer et gagner quelque sous, elle gloussa. Lorsque les services sociaux reprirent l'enfant, ses yeux s'inondèrent de larmes. Et enfin, lorsque le père et le fils furent réunis, son visage s'illumina de contentement, ainsi que d'une pointe de ce qu'Elias prit pour de la mélancolie. Elle paraissait tant absorbée par le film qu'il ressentit un élan de rancoeur. Qu'elle étrange chose c'était que d'être jaloux de Charlie Chaplin.
Elias l'observait alors qu'elle détachait ses cheveux, et qu'elle les rattachait ensuite.
Il huma un parfum de jasmin et de rose, un mélange capiteux, envoûtant. Quelques minutes avant que le film ne prit fin, il trouva le courage de tendre la main vers la sienne, se sentant comme un adolescent à son premier rendez-vous. A son plus grand soulagement, elle ne la retira pas. Ils étaient assis, immobiles, tels deux sculptures dessinées par l'ombre, effrayés tous deux de faire un mouvement qui dissiperait la tendresse de l'instant.
Alors que les lumières se rallumèrent, il leur fallut quelques secondes pour s'acclimater à nouveau au monde réel. Immédiatement, il sortit un carnet et y inscrivit le nom d'un autre cinéma à l'autre bout de la ville. "La semaine prochaine, même jour, même heure, viendras-tu?"
"Oui", bafouilla-t'elle.
Avant qu'il n'ait eu la chance de dire quoi que ce soit d'autre, Pembe bondit sur ses pieds et se dirigea vers la sortie, le fuyant lui ainsi que tout ce qui s'était déroulé entre eux, ou se serait déroulé s'ils avaient été des personnes différentes. Elle serrait dans sa paume le lieu et l'endroit où ils devaient se rencontrer la fois suivante, l'empoignant avec force comme s'il s'agissait d'une clé vers un monde magique, une clé dont elle ferait un usage immédiat s'il était en son pouvoir d'en décider ainsi.
Et ainsi tout commença. Il commencèrent à se retrouver tous les Vendredis à la même heure, et occasionnellement durant d'autres après midi. Ils fréquentèrent le Phoenix plus que tout autre lieu, mais se rencontrèrent aussi dans plusieurs cinémas, tous éloignés de leur demeure, tous impopulaires. [...] Il découvrit entre temps plus de choses à son sujet, des pièces d'un puzzle qu'il ne compléterait que seulement bien après qu'elle soit partie. Peu à peu, il commençait à donner du sens à cette situation. Cette incompréhensible, et presque énigmatique attraction qu'il ressentait pour elle, une femme si étrangère à la vie qu'il menait, était comme un souvenir d'enfance resurgissant.



Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 15-04-2016 à 00:00:47 (S | E)
young louisj , nice to meet you here and now , I hope you will join us as often as possible ! Indeed , this passage is very attractive and pleasant to translate ! I am glad you already enjoyed it last year when your sort of English ' A -level ' chosen by your teachers made you come across it ! It definitely has its special charms and delicacy which should encourage ( even urge ) the readers to know more about this international female writer and read the book . Thank you very much for expressing your opinion with such enthusiasm . Cheers and see you !
And very warm thanks to the other ( regular ) workers . Glad to see you like it too . All of us must be romantic , mustn't we ? That 's so nice in that world of devices and technology



Réponse : And so it began/Version de djim21, postée le 15-04-2016 à 10:40:52 (S | E)
Hello Violet, here is my proposal. It's a nice and romantic version. Thanks for it and for your time.
Have a nice week-end

Ensemble, ils se concentrent sur le film.

Pembe regardait « L'enfant » les yeux écarquillés, l'expression de surprise sur son visage s'intensifiant à chaque scène. Quand Chaplin trouva un bébé abandonné dans un coffre défoncé et l'éleva comme son propre fils, elle souriait d'appréciation.
Quand l'enfant lançait des pierres sur les vitres des voisins pour que le vagabond déguisé en vitrier puisse les remplacer et gagner un peu d'argent, elle en riait tout bas.
Quand les services sociaux emmenèrent le garçon, elle pleura à chaudes larmes.
Et à la fin, quand le père et le fils se retrouvèrent, son visage s'illumina de contentement, avec une touche de quelque chose qu'Elias prit pour de la mélancolie.
Elle semblait si absorbée par le film qu'il en ressentit une pointe de dépit. Quelle drôle de chose que d'être jaloux de Charlie Chaplin !
Elias l'observa quand elle détacha ses cheveux pour les rattacher à nouveau. Il perçut une bouffée de jasmin et de rose, un mélange capiteux et séduisant.
Quelques minutes seulement avant la fin du film, il s'enhardit à lui prendre la main, fébrile comme un adolescent à son premier rendez-vous. A son grand soulagement, elle ne retira pas sa main. Ils étaient assis, immobiles, tels deux statues, se détachant de l'obscurité, n'osant faire un geste de peur de rompre la tendresse de l'instant.
Quand la lumière revint, il leur fallut plusieurs secondes avant de revenir à la réalité. Rapidement il sortit un carnet et y inscrivit le nom d'un autre cinéma dans un autre partie de la ville. « La semaine prochaine, même jour, même heure, tu viendras ? »
« Oui » bafouilla-t-elle.
Avant qu'il n'ait eu le temps de dire autre chose, Pembe se leva précipitamment et se dirigea vers la sortie comme pour s'éloigner de lui et de toute chose qui avait pris place entre eux, ou aurait pu prendre place, eux si différents.
Elle tenait dans sa main le nom de l'endroit où ils se retrouveraient la prochaine fois, le serrant fermement comme si c'était la clé d'un monde magique, une clé qu'elle utiliserait bien tout de suite s'il était en son pouvoir de décider.
Et c'est ainsi que tout commença. Ils se retrouvèrent d'abord tous les vendredis à la même heure, et parfois aussi d'autres après-midis. Le plus souvent ils fréquentaient le Phénix, mais il leur arrivait aussi de se retrouver dans d'autres cinémas, loin de leur domicile, tous peu populaires.
Au fil du temps, il découvrit plus de choses sur elle, des pièces d'un puzzle compliqué qu'il compléterait seulement longtemps après qu'elle soit partie.
Petit à petit il commençait à donner un sens à la situation. Cette incompréhensive, presque énigmatique attirance qu'il ressentait pour elle, une femme si étrangère à la vie qu'il avait menée jusque là, était comme un souvenir d'enfance qui lui revenait.



Réponse : And so it began/Version de kannichnicht, postée le 16-04-2016 à 20:30:42 (S | E)
Adapted from ' HONOUR' by ELIF SHAFAK
And so it began
et tout commença ainsi

Ils regardaient le film ensemble
Pembe regardait « the Kid «  les yeux écarquillés.
On pouvait lire sur elle, l'expression de surprise qui grandissait à chaque scène. Quand Chaplin trouva un bébé abandonné dans une benne à ordures et l'éleva comme son propre fils, elle sourit de contentement.Quand l'enfant jetait des pierres dans les fenêtres des voisins afin que le mendiant -déguisé en vitrier – puisse les réparer et gagner quelques pièces , elle gloussa .Quand le services sociaux prirent le bébé , elle fondit en larmes. Et , finalement, quand père et fils se retrouvèrent, sa figure s'illumina de contentement avec une trace de quelque chose qu' Elias pris pour être de la mélancolie .
Elle semblait tellement absorbée par le film qu'il sentit une sorte de ressentiment . Quelle étrange idée que d'être jaloux de Charlie Chaplin .
Elias l'observait quand elle détachait ses cheveux puis les rattachait. Il sentait son parfum de jasmin et de rose , une association entêtante et charmante à la fois .Quelques minutes avant la fin du film, il trouva la force de tendre sa main vers la sienne , se sentant comme un adolescent à son premier rendez-vous .A son grand soulagement , elle ne retira pas la sienne .Ils étaient assis comme deux sculptures taillées dans le noir , tous deux angoissés à l'idée qu'un seul mouvement pourrait troubler ce moment de tendresse.
Quand les lumières se rallumèrent , il leur fallut quelques secondes pour revenir à la réalité
Aussitôt , ll prit un carnet et écrivit le nom d'un autre cinéma dans un autre quartier de la ville.
« L a semaine prochaine, même jour, même heure, tu viendras ? « 
« oui »   bafouilla -t-elle
Avant qu'il ait eu le temps de dire quelque chose d'autre, Pembe se leva et se précipita vers la sortie, s'éloignant de lui et de tout ce qui s'était passé entre eux ou aurait pu se passer alors qu'ils étaient différents.Elle tenait dans le creux de sa main le nom de l'endroit où ils devaient se retrouver la prochaine fois, le serrant fermement comme s'il était la clé d'un monde magique, la clé qu 'elle devrait utiliser juste au moment où elle déciderait de s'en servir
Et tout commença ainsi
Ils commencèrent par se rencontrer tous les vendredis à la même heure, puis aussi d'autres après- midi .Ils fréquentèrent le Phoenix plus souvent que les autres cinémas ,mais ils se rencontrèrent dans plusieurs autres , tous un peu plus éloignés de chez eux , tous impopulaires [...]
Il découvrit peu à peu plus de choses sur elle , des pièces d'un puzzle qu'il allait compléter seulement bien longtemps après qu'elle soit partie [...]
Doucement , il commençait à comprendre la situation.
Cette attirance insondable et presque énigmatique qu'il ressentait pour elle, cette femme si étrangère à sa vie ,était comme un souvenir qui resurgissait du passé.



Réponse : And so it began/Version de mamou3, postée le 18-04-2016 à 07:51:41 (S | E)
Hello Dear Violet !

A charming story to translate ! Thank you for this new exercise !

Cela commença ainsi...
Ensemble, ils se concentrèrent sur le film.
Pembe regardait "The kid" les yeux grands ouverts, une lueur de surprise sur le visage s'accentuant à chaque scène.
Lorsque Chaplin trouva un bébé abandonné dans une poubelle et l'éleva comme son propre fils, elle sourit avec reconnaissance.
Quand l'enfant jeta des pierres sur les fenêtres des voisins pour que le clochard, déguisé en vitrier, puisse les réparer et gagner de l'argent, elle gloussa.
Quand les services sociaux emmenèrent l'enfant, les larmes lui montèrent aux yeux.
Et enfin, comme le père et le fils furent réunis, son visage s'illumina de joie et d'une trace de quelque chose qu'Elias pris pour de la mélancolie.
Elle semblait si absorbée par le film qu'il en ressenti une pointe de rancœur. Quelle drôle de chose que d'être jaloux de Charlie Chaplin.
Elias l'observa comme elle détachait puis rattachait ses cheveux vers l'arrière. Il capta un parfum de jasmin et de rose, un enivrant et séduisant mélange.
Quelques minutes avant la fin du film, il trouva le courage de tendre la main pour toucher ses doigts, se sentant comme un adolescent à son premier rendez-vous. A son grand soulagement elle ne retira pas sa main. Ils restèrent assis, figés comme deux statues se découpant sur l'obscurité, de peur de faire un geste qui troublerait la tendresse de cet instant.
Quand les lumières se rallumèrent, il leur fallut quelques secondes pour revenir à la réalité.
Rapidement, il prit un bloc-notes et écrivit le nom d'un autre cinéma, dans une autre partie de la ville. "La semaine prochaine, même jour, même heure, viendrez-vous ?" " Oui" dit-elle d'une voix hésitante.
Avant qu'il n'ait pu dire autre chose, Pembe bondit sur ses pieds et fonça vers la sortie, s'enfuyant loin de lui et de tout ce qui s'était passé entre eux ou aurait pu se passer s'ils avaient été d'autres personnes.
Elle tenait, dans le creux de sa main, le nom de l'endroit où ils se rencontreraient la fois suivante, s'y cramponnant comme s'il s'agissait de la clé d'un monde magique, une clé qu'elle pouvait utiliser dès à présent et qui lui donnait le pouvoir de décider.
Cela commença ainsi.
Ils commencèrent à se rencontrer tous les vendredis au même moment et parfois d'autres après-midis. Ils fréquentaient le Phoenix plus qu'un autre endroit mais ils se rencontrèrent aussi dans plusieurs autres cinémas, tous éloignés de leurs maisons, tous impopulaires. (...)
Avec le temps, il découvrit plus de choses sur elle, pièces d'un puzzle qu'il n’achèverait que longtemps après qu'elle fut partie.
Lentement il commença à donner un sens à la situation. Cette insondable, presque énigmatique attraction qu'il ressentait pour elle, une femme si étrangère à la vie qu'il avait mené, revenait comme un souvenir d'enfance.

Thank you again !



Réponse : And so it began/Version de maya92, postée le 21-04-2016 à 17:00:19 (S | E)
Hello Violet,

Tout a commencé ainsi :
Ensemble ils se concentrèrent sur le film. Pembe regardait “Le Kid” avec de grands yeux, à chaque scène, son visage exprimait une surprise de plus en plus intense. Lorsque Chaplin découvrit un bébé abandonné dans une poubelle et l’éleva comme son propre fils, elle approuva en souriant. Lorsque l’enfant lança des cailloux contre la fenêtre des voisins afin que le vagabond, déguisé en vitrier, puisse les remplacer et gagner quelques sous, elle gloussa. Lorsque les services sociaux vinrent chercher le garçon, ses yeux s’emplirent de larmes. Et enfin, lorsque le père et le fils furent réunis, son visage s’illumina de plaisir avec un soupçon de quelque chose qu’Elias prit pour de la mélancolie. Elle semblait si absorbée par le film qu’il ressentit une pointe d’amertume. Comme c’était drôle d’être jaloux de Chaplin !
Elias l’observa quand elle détacha ses cheveux puis les rattacha. Il respira une bouffée de jasmin et de rose, un mélange enivrant et charmant. Quelques minutes seulement avant la fin du film, il eut le courage de tendre sa main pour toucher ses doigts comme un adolescent à son premier rendez-vous. Ils restaient assis comme deux statues taillées dans l’obscurité, tous deux effrayés que le moindre geste puisse interrompre ce moment de tendresse. Lorsque les lumières se rallumèrent, il leur fallut quelques secondes pour revenir à la vie réelle. Rapidement, il sortit un carnet et écrivit le nom d’un autre cinéma dans un autre coin de la ville “La semaine prochaine, même jour, même heure, tu viendras ?”
“Oui”, bafouilla-t-elle.
Avant qu’il ait pu dire quoique ce soit d’autre, Pembe sauta sur ses pieds et se dirigea rapidement vers la sortie, s’éloignant de lui et de tout ce qui s’était passé entre eux ou aurait pu se passer s’ils avaient été différents. Elle tenait dans sa paume le nom du lieu de leur prochaine rencontre, le serrant bien fort comme si c’était la clé d’un monde magique, une clé qu’elle utiliserait tout de suite si elle avait le pouvoir d’en décider.
C’est ainsi que tout a commencé. Ils commencèrent à se rencontrer tous les vendredis à la même heure et parfois d’autres après-midi également. Ils fréquentaient d’avantage le Phoenix, mais allaient aussi dans d’autres cinémas, tous loin de chez eux, tous peu fréquentés… Avec le temps, il en découvrit d’avantage sur elle, des morceaux de puzzle qu’il n’assemblerait que longtemps après qu’elle fût partie. Il commençait lentement à se rendre compte de la situation. Cette mystérieuse, presque énigmatique attirance qu’il ressentait pour elle, une femme si éloignée de la vie qu’il avait menée, était comme un souvenir qui remontait de son enfance.

Voilà, merci encore pour tous ces jolis textes que tu nous proposes. Bonnes vacances à bientôt -



Réponse : And so it began/Version de , postée le 22-04-2016 à 16:15:12 (S | E)
C'est ainsi que celà commença

Tous les deux absorbés par le film.
Pembe regardait 'The kid' avec des yeux grands ouverts, l'expression de son visage surpris, prenait de l'ampleur séquence après séquence. Lorsque Chaplin trouve un bébé abandonné dans une boîte à ordures et l'élève comme son propre fils elle sourit d'approbation. Quand l'enfant lançait des pierres sur les fenêtres des voisins pour que le vagabond déguisé en vendeur de carreaux, puisse les réparer afin de glaner quelques sous, elle gloussa. Au moment où les services de l'assistance sociale, emmènent le garçon, les yeux de Pembe s'embuèrent de larmes. Et comme le père et le fiston sont enfin à nouveau ensemble, sa figure s'illumina de joie, et un soupçon de quelque chose qu'Élias assimila à de la mélancolie. La jeune fille sembla tellement tenue en haleine par le film, que le jeune homme éprouva une once de ressentiment. Quelle drôle de circonstance ce fut pour lui de se rendre jaloux de Charlie Chaplin.
Élias observa Pembe dénouer ses cheveux puis les épingler à nouveau. Il sentit l'odeur de jasmin et de rose, un mélange aussi ennivrant qu'envoûtant. Quelques minutes seulement avant que le film ne touche à sa fin, il trouva le courage de tendre sa main et atteindre ses doigts, se sentant comme un adolescent le jour de son premier rendez-vous galant. Il fut soulagé qu'elle ne détourna pas les siens. Ils demeurèrent figés- des silhouettes taillées et sculptées dans l'ombre, tous les deux effrayés à l'idée de faire un mouvement qui viendrait perturber la douceur de ce moment. Lorsque les lumières furent rallumées, ils leur fallut quelques secondes pour revenir à la réalité de la vie. Vite, il prit de quoi noter et inscrit le nom d'un cinéma qui se trouve à un autre endroit de la ville. '' Dans une semaine, même jour, même heure, viendras-tu ? '' Elle dit oui tout en balbutiant.

Avant qu'Élias eut pu ajouter autre chose, Pembe d'un bond se mit sur ses pieds puis se dirigea tout droit vers la sortie, le fuyant et tout ce qui venait de leur arriver ou ce qui se serait passé, furent-ils des gens différents. Elle tenait à l'intérieur de la paume de sa main inscrit sur un bout de papier, le nom de l'endroit ou ils devaient se rencontrer ultérieurement, l'empoignant fermement, comme si c'était là la clé qui ouvrirait la porte d'un monde magique, une clé qu'elle serait prête à tourner sans attendre, si le pouvoir de décision était possible pour elle. C'est ainsi que celà débuta. Ils commencèrent d'abord pas se donner rendez-vous pour chaque vendredi à la même heure, et occasionnellement les après midi des autres jours. Ils allèrent au Phoenix plus souvent qu'ailleurs, ils se rendirent cependant dans beaucoup de cinémas différents. Tous très loin de chez eux, tous impopulaires. [ ...] Avec le temps, il put découvrir beaucoup de choses la concernant, des pièces d'un puzzle qu'il aurait fini de monter, longtemps après qu'elle fut partie. [...] Petit à petit, il commençait à donner un sens à la situation. Cette incompréhensible presqu'énigmatique attraction qu'il éprouvait pour elle- une femme totalement étrangère à la vie qu'il avait mené- fut comme des réminiscences d'enfance qui revenaient dans sa mémoire.



Réponse : And so it began/Version de tereda, postée le 24-04-2016 à 10:35:55 (S | E)
Hello Violet and everyone, here
This my try for this new text I didn't find too difficult. but I am sure of nothing,

C'est ainsi que tout commença.
L'un et l'autre étaient totalement absorbés par le film.
Pembe regardait «The Kid» avec les yeux grands ouverts, la surprise affichée sur son visage grandissait à vue d'œil au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. Lorsque Chaplin trouva un bébé abandonné dans un conteneur à poubelle, et l'éleva comme son propre fils, elle sourit avec satisfaction.
Lorsque l'enfant jeta des pierres sur les fenêtres des voisins de sorte que le clochard -déguisé en vitrier- pouvait les réparer et ainsi gagner un peu d'argent, elle rit.
Lorsque les services sociaux ont pris le garçon, ses yeux se remplirent de larmes. Et, enfin, lorsque père et fils ont été réunis, son visage s'est illuminé de joie, et quelque chose est apparu, qu'Elias a senti comme une sorte de mélancolie. Elle semblait si absorbée par le film qu'il en a même perçu comme une sorte de ressentiment , Quelle drôle de chose, pouvait-il être jaloux de Charlie Chaplin ?

Elias l'observait, se détachant les cheveux, puis les attachant à nouveau. Il perçut comme une bouffée de jasmin et de rose, un mélange au charme capiteux. Quelques minutes avant la fin du film, il trouva le courage de prendre ses doigts dans les siens, se sentant comme un adolescent à ses premiers émois. A son grand plaisir, elle ne recula pas sa main, ils restèrent ainsi, deux statues immobiles dans l'obscurité, par peur de faire un geste qui perturberait la tendresse du moment.
Quand la salle fut éclairée à nouveau, il leur fallut quelques instants pour revenir à la réalité. Rapidement, il attrapa un carnet et inscrivit le nom d'une salle de cinéma, dans un autre quartier de la ville.
- Semaine prochaine, même jour, même heure, viendrez-vous ? oui, répondit-elle balbutiante. Avant qu'il ait pu ajouter quelque chose d'autre, Pembe se leva et se dirigea vers la sortie, s'échappant de lui et de tout ce qui avait eu lieu entre eux, ou aurait pu avoir lieu, s'ils avaient été différents.
Elle tenait bien serré dans sa main, le papier avec le nom de la place où ils allaient se rencontrer la prochaine fois, comme si c'était la clé pour un monde magique, une clé qu'elle pourrait utiliser maintenant qu'il était en son pouvoir d'en décider.

Et c'est ainsi que tout débuta, Ils commencèrent à se rencontrer chaque vendredi à la même heure, et parfois dans l'après-midi. Ils fréquentèrent le Phoenix plus que tout autre place, mais ils allèrent dans différents autres salles de cinéma, plus loin de leur domicile, et moins populaires.
Avec le temps, il découvrit d'autres facettes de sa personnalité, comme des pièces de puzzle qu'il aurait à compléter, bien longtemps après qu'elle fut partie. Petit à petit, la situation prenait sens. Cette obscure, presque énigmatique attraction qu'il avait sentie envers cette femme si différente de la vie qu'il avait menée jusque là, était comme un souvenir d'enfance revenu.

Violet, Thanks for your next and always precise correction.



Réponse : And so it began/Version de eos17, postée le 25-04-2016 à 11:26:24 (S | E)
Hello violet
I'm on time !

'Et cela commença ainsi.'
Ensemble ils concentrèrent leur attention sur le film.
Pembe regardait «  The kid » les yeux écarquillés, l'expression de surprise sur son visage s'intensifiant à chaque scène. Quand Chaplin trouva un bébé abandonné dans une poubelle et l'éleva comme son propre fils, elle sourit de gratitude. Quand l'enfant lança des cailloux aux fenêtres des voisins afin que le clochard- affublé comme un vitrier- puisse les réparer et gagner un peu d'argent, elle gloussa. Quand les services sociaux emmenèrent le garçon, les larmes lui montèrent aux yeux. Et, finalement quand père et fils se retrouvèrent, son visage s'alluma de contentement avec quelque chose qu'Elias prit pour être une ombre de mélancolie. Elle semblait si absorbée par le film qu'il en ressentit un certain ressentiment. C''était un sentiment bizarre d'être jaloux de Charlie Chaplin.
Elias l'observa quand elle libéra ses cheveux des épingles pour se recoiffer. Il saisit une bouffée enivrante et agréable d'un mélange de jasmin et de rose. Avant la fin du film seulement, il trouva le courage de tendre sa main vers la sienne, se sentant comme un adolescent à son premier rendez-vous. A son soulagement elle ne retira pas sa main . Ils restèrent assis- deux sculptures se détachant dans le noir, tous deux effrayés de faire un mouvement qui pourrait rompre la tendresse du moment.
Quand la lumière revint, il leur fallut quelques secondes pour s'habituer à la réalité. Vite, il sortit un bloc-notes et écrivit le nom d'un autre cinéma dans une autre partie de la ville. «  La semaine prochaine, même jour, même heure, tu viendras ? »
«  Oui », balbutia-t'elle.
Avant qu'il ait eu l'occasion d'ajouter autre chose, Pembe se leva d'un bond et se dirigea vers la sortie pour le fuir ainsi que tout ce qui s'était passé entre eux ou se serait passé, fussent-ils différents. Elle tenait dans sa main le nom du lieu de leur prochaine rencontre, le serrant bien fort comme si c'était la clé d'un monde magique, une clé qu'elle utiliserait tout de suite si elle avait eu le pouvoir de décider.
Et cela commença ainsi. Ils commencèrent à se rencontrer tous les vendredis à la même heure, parfois d'autres après-midi occasionnellement. Ils fréquentaient le Phoenix plus qu'un autre endroit mais ils se rencontraient aussi dans d'autres cinémas, tous éloignés de chez eux, tous peu populaires.
...Avec le temps il découvrit plus de choses sur elle, des éléments de puzzle qu'il compléterait seulement longtemps après son départ.
Lentement il commençait à comprendre la situation. Cette incompréhensible, presque énigmatique attirance qu'il ressentait pour elle, une femme si étrangère à la vie qu'il avait menée, était comme la résurgence de son enfance.

Thank you so much dear violet for this 'almost enigmatic' passage of ' Honour' by Elif Shafak.



Réponse : And so it began/Version de gerondif, postée le 26-04-2016 à 12:58:38 (S | E)
Bonjour, Violet,
Et c'est ainsi que tout a commencé.

Ils se mirent à regarder attentivement le film ensemble.
Pembe regarda "The Kid" (le gamin, le gosse) les yeux écarquillés, son air surpris s'intensifiant au fil des scènes. Quand Chaplin trouva un bébé abandonné dans une poubelle et l'éleva comme son propre fils, elle eu un sourire approbateur. Quand le jeune garçon se mit à jeter des cailloux dans les fenêtres des voisins afin que le vagabond déguisé en vitrier puisse les remplacer et gagner un peu d'argent, elle gloussa. Quand les services sociaux lui retirèrent l'enfant, ses yeux s'emplirent de larmes. Et, pour finir,quand le père et le fils furent à nouveau réunis,son visage s'illumina de joie, et aussi d'un petit quelque chose qu'Elias pensa être de la mélancolie.Elle semblait tellement absorbée par le film qu'il en ressentit une pincée de ressentiment. C'était quand même bizarre d'être jaloux de Charlie Chaplin.

Elias la regarda défaire ses cheveux, puis se recoiffer, remettant ses pinces. Il sentit une effluve de jasmin et de rose, un mélange charmant et entêtant. Il fallut attendre les dernières minutes du film pour qu'il trouve le courage de tendre le bras pour lui prendre la main, avec l'impression d'être un adolescent lors de son premier rendez-vous. A son grand soulagement, elle ne retira pas sa main. Ils restèrent figés, assis, deux sculptures taillées dans l'obscurité, tous deux effrayés de faire un geste qui romprait la tendresse de l'instant présent.
Lorsqu'ils rallumèrent la salle,il leur fallut quelques secondes pour se réhabituer à la vraie vie. Il sortit prestement un calepin et y inscrivit le nom d'un autre cinéma dans un autre quartier de la ville. "La semaine prochaine, même jour, même heure, tu viendras ?"
"Oui" bredouilla-t-elle.
Avant qu'il ait eu le temps d'ajouter quoi que ce soit, Pembe se leva d'un bond et se dirigea vers la sortie, le fuyant, lui et tout ce qui s'était passé entre eux, ou se serait passé s'ils avaient été différents. Elle tenait serrée dans sa main l'adresse de l'endroit où il était prévu qu'ils se retrouvent la fois suivante, le poing bien serré, comme si c'était la clé d'un monde magique, une clé qu'elle aimerait bien (qu'elle aurait bien aimé serait la concordance logique) utiliser là, maintenant, si seulement elle avait le pouvoir d'en décider.
Et c'est comme ça que tout s'est mis en place. Ils commencèrent à se rencontrer tous les vendredis à la même heure, ou parfois d'autres après-midis. Ils fréquentaient le Phénix plus assidument que tous les autres cinémas, mais ils se rencontraient aussi dans d'autres salles, toutes éloignées de leur domicile et toutes peu fréquentées.
Il en découvrit plus sur elle au fil du temps, les pièces d'un puzzle qu'il ne finirait que bien longtemps après qu'elle ait disparu.
Il commençait lentement à demêler la situation. Cette attirante abyssale, presque mystérieuse qu'il ressentait envers elle, une femme tellement éloignée de la vie qu'il avait menée, c'était comme un souvenir d'enfance qui resurgissait.




Réponse : And so it began/Version de sundeep, postée le 27-04-2016 à 08:43:42 (S | E)
Bonjour Violet,
merci pour cette traduction bien différente des autres et très intéressante à traduire

... C'est ainsi que tout commença:
L'un comme l'autre portait toute son attention sur le film.
Pembe regardait 'The Kid' les yeux grands ouverts et la surprise qui se lisait sur son visage s’amplifiait de scène en scène. Dans celle où il trouve dans une poubelle un bébé abandonné qu'il élève comme son propre fils, elle eut un sourire appréciatif. Dans celle où l'enfant lance des pierres sur les carreaux des voisins afin que le vagabond - déguisé en vitrier - puisse les réparer et gagner un peu d'argent, elle eut un petit rire.Quand les services sociaux s'emparèrent de l'enfant ses yeux se gonflèrent de larmes.Et à la fin quand père et fils sont réunis son visage s'éclaira de bonheur malgré une ombre qu’Élias prit pour de la mélancolie.A la voir aussi absorbée par le film, il éprouva un pincement de rancœur. Quelle drôle de sensation que d'être jaloux de Charlie Chaplin.

Elias l'observa enlever et remettre ses épingles à cheveux.Il perçut un parfum de jasmin et de rose, un mélange charmant et enivrant. Juste quelques minutes avant la fin du film il trouva le courage de tendre la main pour prendre la sienne, comme un adolescent à son premier rendez-vous.A son grand soulagement elle ne la retira pas. Ils étaient assis tranquillement - deux sculptures se détachant de l'obscurité, tout deux effrayés de faire un mouvement qui eut rompu la tendresse du moment.
Quand les lumières se rallumèrent il leur fallu quelques secondes pour revenir à la réalité. Vite, il sortit un carnet pour écrire le nom d'un cinéma dans une autre partie de la ville.
- la semaine prochaine, même jour, même heure. Vous viendrez?
- Oui, répondit-elle d'une voix hésitante.

Avant qu'il ait trouvé un moyen de dire autre chose, Pembe était sur ses deux pieds et s'élançait vers la sortie, le fuyant et fuyant tout ce qui s'était passé ou qui aurait pu se passer entre eux, s'ils avaient été d'autres personnes. Elle tenait fermement dans la paume de son poing fermé le nom de l'endroit où ils devaient se rencontrer la fois suivante, comme si c'était la clef d'un monde magique, une clef qu'elle aurait utilisée de suite si elle avait pu en décider.

Et c'est ainsi que tout commença.Il commencèrent à se rencontrer tous les vendredis à la même heure et de temps en temps dans l'après-midi d'autres jours. C'est au Phoenix qu'ils allaient le plus souvent mais ils se rencontraient dans plusieurs autres cinémas, tous loin de chez eux, tous impopulaires. Avec le temps il découvrit plus de choses à son propos, pièces d'un puzzle qui ne serait complet que bien longtemps après qu'elle soit partie.
Avec le temps il commença à comprendre la situation.Cette insondable et presque énigmatique attraction qu'il avait ressentie pour elle, une femme si étrangère à la vie qu'il avait menée, était comme un souvenir d'enfance remontant à la surface.



Réponse : And so it began/Version de car2bar, postée le 28-04-2016 à 00:44:30 (S | E)
Merci Violet, pour ce texte si tendre.

C’est ainsi que tout a commencé.

Tous les deux ensemble, ils se concentraient sur le film.
Pombe regarda «The Kid» avec des yeux grands ouverts, l’expression de surprise dans son visage devenait de plus en plus profonde à chaque scène. Lorsque Chaplin trouva un bébé abandonné dans une poubelle et l’éleva comme son propre fils, elle sourit avec reconnaissance. Quand l'enfant lançait des pierres sur les fenêtres des voisins pour que le vagabond, déguisé en vitrier, puisse les réparer et gagner un peu d’argent, elle gloussa. Lorsque les services sociaux prirent l'enfant, ses yeux se remplirent de larmes. Et finalement, quand le père et le fils se retrouvèrent, son visage s’illumina de joie et d’un vestige qu’Élias interpréta comme de la mélancolie. Elle semblait tellement absorbée par le film qu'il sentit un point de ressentiment. Comme il était drôle d’être jaloux de Charles Chaplin. Élias l’observa, elle détacha ses cheveux puis les rattacha. Il sentit l’odeur de jasmin et de rose, un mélange enivrant et charmant. Quelques minutes avant la fin du film, il trouva le courage de tendre la main pour toucher ses doigts, se sentant comme un adolescent à son premier rendez-vous. À son grand soulagement, elle ne retira pas sa main. Ils restèrent assis –deux sculptures taillées dans l’ombre- tous les deux craignant de faire un mouvement qui pourrait troubler la tendresse de ce moment.
Lorsque l’on ralluma les lumières, ils s’attardèrent quelques secondes pour revenir à la vie réelle. Aussitôt, il sortit un carnet et écrivit le nom d’un autre cinéma dans un autre endroit de la ville.
“La semaine prochaine, même jour, même heure, viendras-tu?”
“Oui”, balbutia Pembe.
Avant qu'il n'ait eu la chance de dire autre chose, Pembe bondit sur ses pieds et se dirigea vers la sortie en courant loin de lui et fuyant tout ce qui s'était passé entre eux, ou qu’aurait pu se passer, s’ils avaient été différents. Elle tenait dans sa paume le nom du lieu où ils allaient se trouver la prochaine fois, le serrant bien, comme si ce papier était la clé d’un monde magique, une clé qu’elle utiliserait tout de suite si elle avait le pouvoir d’en décider.
Cela commença ainsi. Ils commencèrent à se trouver tous les vendredis à la même heure et parfois d’autres jours à l’après-midi. Ils fréquentaient plus souvent le Phoenix, mais ils se trouvaient aussi dans d’autres cinémas, tous loin de chez eux, tous mal vus.[…] Avec le temps, il découvrit plus de choses sur elle, des pièces d'un puzzle qu'il compléterait seulement longtemps après son départ. […]
Petit à petit il commençait à donner un sens à cette situation. Cette attraction démesurée, presque énigmatique qu’il éprouvait pour elle, une femme si étrangère à la vie qu’il avait menée, c’était comme un souvenir d’enfance qui ressurgissait.




Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 01-05-2016 à 17:34:39 (S | E)

May this pretty lily of the valley bring you all , luck and happiness !

Hello dear all , workers and constant readers,

Très heureuse de voir que vous avez été aussi nombreux à tomber sous le charme indéniable de cet extrait , je vous remercie vivement de vos jolies traductions et vous invite maintenant à lire le ...gros livre qui est une beauté ! Pas étonnant que l'auteure ait un impact international ! Nous en reparlerons ...

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- ouvrir, puis fermer la fenêtre ; presque 5 mins)
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-----------------------------Ainsi commença leur histoire .-------- -----------


A l'unisson , ils étaient tout à leur film .
Pembe regardait ' The kid' les yeux grands ouverts , les expressions de son visage de plus en plus intenses au fur et à mesure que défilaient les scènes .
Quand Chaplin trouva un bébé abandonné dans une poubelle et l'éleva comme son propre fils , elle approuva d'un sourire . Quand l'enfant lançait des cailloux sur les vitres des voisins afin que , déguisé en vitrier , le clochard puisse les réparer et gagner quelque argent, elle gloussa . Quand les services sociaux arrachèrent le garçon à son père, ses yeux s'emplirent de larmes . Et quand pour finir , père et fils furent réunis , son visage s' irradia de plaisir teinté d'un petit autre chose qu'il prit pour de la mélancolie . A la voir en pareille osmose avec le film, il fut piqué de colère . Quelle incongruité que d'être jaloux de Charlie Chaplin !
Elias la contemplait lâchant ses cheveux pour les relever ensuite avec leurs épingles . Il fut gagné par une bouffée de jasmin et de rose , mélange aussi voluptueux que séduisant . Plus que quelques minutes , le film touchait à sa fin : il puisa le cran de tendre la main vers la sienne , ému comme un adolescent lors de son premier rendez-vous amoureux . A son grand soulagement , elle ne la lui retira pas . Ils restaient assis , hiératiques - deux sculptures taillées dans l'obscurité -à redouter pareillement d'esquisser le moindre geste qui viendrait à rompre la tendresse de ce moment .
Quand la salle se ralluma , il leur fallut bien une poignée de secondes pour revenir à la réalité . Sans attendre , il sortit un calepin où il nota le nom d'un autre cinéma dans un autre endroit de la ville .
" La semaine prochaine , même jour , même heure . Vous viendrez ?"
" Oui", balbutia-t-elle .
Avant qu'il ne saisît l'occasion d'en dire davantage , d'un bond elle était debout et filait vers la sortie : elle le fuyait lui et tout ce qui venait de se passer ou aurait pu se passer , eussent-ils été d'autres personnes .
Elle tenait dans sa paume le nom du lieu où ils étaient censés se retrouver la fois prochaine ; ses doigts s'agrippaient à ce billet comme s'il eût été la clé d'un monde magique , une clé qu'elle utiliserait sur le champ, si seulement il était en son pouvoir de le décider .
Et c'est ainsi que tout commença . Ils se mirent à se rejoindre tous les vendredis à la même heure et occasionnellement d'autres après-midis . Plus que tout autre , le Phoenix était leur cinéma favori ,ce qui ne les empêcha pas d'en découvrir plusieurs autres , tous , bien loin de chez eux , tous , bien peu fréquentés .[...] Le temps lui permit de décrypter d'autres choses à son sujet, des pièces de puzzle délicat qu'il ne complèterait que longtemps après qu'elle eût disparu .
Lentement il commençait à saisir ce qu'il se passait . L'attirance abyssale et presque indéfinissable qu'il éprouvait pour elle , femme si étrangère à la vie qu'il avait menée , ressemblait à un souvenir d'enfance qui remontait à la surface .[...]



---------- -Adapté de ' Crime d'honneur' D'ELIF SHAFAK ( Women's Prize for FICTION) ----------------------


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Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 01-05-2016 à 19:40:59 (S | E)
Elif Şafak, ou Elif Shafak, née le 25 octobre 1971 à Strasbourg de parents turcs, est une écrivaine turque. Femme écrivain primée et best-seller en Turquie, Şafak écrit ses romans aussi bien en turc qu'en anglais. La critique note qu’elle mêle en permanence avec talent les traditions romanesques occidentale et orientale, donnant naissance à une œuvre à la fois « locale » et universelle. Féministe engagée, cosmopolite, humaniste et profondément imprégnée par le soufisme et la culture ottomane, Şafak défie ainsi par son écriture toute forme de bigoterie et de xénophobie.(wikipedia)


Elif Shafak is an award-winning novelist. She was born in Strasbourg in 1971 and is the author of 12 books, including The Forty Rules of Love and her latest novel Honour. She writes in both English and Turkish, and divides her time between London and Istanbul . THe GUARDIAN .


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. Please find here most interesting facts and words expressed by this eminent lady writer . For instance , you'll read ' Literature should take us beyond ourselves, beyond our comfort zones and mental ghettoes, catapult us so far and so forcefully that when we come back we should not be the same person any more '



Réponse : And so it began/Version de swan85, postée le 01-05-2016 à 19:58:17 (S | E)
Thank you Violet and all the best for the future and to everybody.




Réponse : And so it began/Version de gerondif, postée le 02-05-2016 à 14:04:46 (S | E)
Hello, Violet,
Bien que je n'en porte pas, chapeau bas pour cette très belle traduction et toutes ces expressions françaises que je n'aurais jamais songé à utiliser et dont je découvre certaines. C'est un plaisir de voir comment tu as résolu les difficultés de traduction.



Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 03-05-2016 à 13:11:27 (S | E)

De grands mercis à vous dear Swan fidèle en délicatesse, fleurs, et toi , collègue ami ! Vos passages et leurs petites touches personnelles me font vraiment plaisir .

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Hello dear all ,

Non entre deux giboulées glacées , mais les oraux des unes ou des autres , et sous un soleil plus un moins franc , mais bienvenu , je devrais pouvoir aujourd'hui me consacrer à vous et à la correction plus affinée de ce joli passage .

I ] Le point de vue et ce qui saute aux yeux :

L' écrivaine choisit un point de vue omniscient et pourtant , nous avons bien l'impression tout du long d'être assis à côté de ce couple aux rendez-vous magiques . Tout près ...à s'immiscer au secret d'Elias en particulier . Comme au cinéma , le REGARD est captivé . L'écran et les scènes qui défilent que nous connaissons tous , patrimoine mondial légué par ce 'grand petit Anglais ', enfant démuni , pour ainsi dire 'orphelin ' , parti clandestinement à quatorze ans ( comme Cary Grant ) dans un paquebot qui le mena où il sut s'imposer avec ce talent inimitable ( sauf par son petit-fils ) de saisir à bras le corps ce fameux rêve américain . Charlot ( personnage ) disent les uns , Chaplin( l'Unique , le réalisateur perfectionniste) disent les autres ! Cet irremplaçable magicien dont le petit -fils James Thierrée porte le flambeau ...comme naturellement hérité dans ses gènes . ( cf ' La symphonie du hanneton ' Molière 2005 et dernièrement , cet extraordinaire clown blanc du film ' Chocolat ') .

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Elif Shafak écrit comme elle voit et nous fait voir , éveille nos sens ..nous rend indiscrets . Le film dans le film : une mise en abyme ( cf tableau des Arnolfini by Van Eyck - 1438 ) . Nous assistons à la projection du 'Kid ' ( il n'y a qu'au Québec qu'ils ont traduit ' Le gosse ' ),savourons , goûtons que ces images populaires touchent de par le monde identiquement et surtout , comme des petites souris , sommes au plus près du commencement intime de ce qui sera peut-être la plus belle,la plus raffinée des histoires de ce gros livre qu'est ' Honour '

Ce passage est celui du regard et de la rencontre ...celui du désir qui naît et mène à l'amour magnétique .

Vous noterez le nombre de mots qui s'y réfèrent :

A ) Pour l'OEIL , les yeux et le coeur : they focused - watched - wide -open eyes - look of surprise - countenance - smiled -disguised as a glazier -took away - chuckled - her eyes welled up with tears - father and son reunited - her face lit up with contentment - a trace - absorbed she seemed - observed - they sat still -sculptures - the lights came back - accustomed to real life - leaped on her feet ....exit - the key to a magic world - ...

B ) Pour la , les rencontres régulières qui tisseraient le lien et éveilleraient les sens : quelle belle idée de l'écrivaine de charpenter cette romantique histoire sans doute interdite par l'intermédiaire du cinéma -lieu , de l'obscurité complice d'une salle où le film importe peut -être moins que ce qu'il donne à vivre ( Même si Pembe , la jeune femme turque émigrée à Londres , vibre déjà de ces rendez-vous 'interdits' , pour elle , chaque film est une évasion, un voyage , une extraction du monde ordinaire - et après tout , n'est-ce pas là le pouvoir spécifique du cinéma ? ( cf . Jacques Perrin et cet inoubliable ' Cinema Paradiso ' de 1988 et qui nous bouleverse toujours autant ) .

Lien internet
> 3 mins

Quel écrin velouté , parfumé de jasmin et de rose ( he was caught , amoureusement 'prisonnier ') pour servir le seul ' endroit possible pour une belle rencontre ' .
Vous noterez les mots connotant les rendez-vous : Together en place de roi ! - focused - the nerve to reach for her fingers - feeling like a teenager on his first date - both scared - it took them - a notepad - wrote down - another cinema - another place -
La merveilleuse demande : ' Next week , same day , same time , will ( voudrez-vous ) you come ?
- Yes ' ,
she faltered
She held in her palm - grasping tightly - as if it were the key to a MAGIC world - so it began- they started to meet - they frequented - they met -
Unfathomable , almost enigmatic attraction - a childhood memory coming ( v. utilisé plusieurs fois ) back .

L'approche et le magnétisme sont posés : ce sera sans doute l'amour vécu ou non , le plus intense du livre .

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Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 03-05-2016 à 18:28:21 (S | E)



II ] GRAMMAR

Peu de choses difficiles dans ce passage. nous étions au rang des candidats au baccalauréat , cette fois ! La narration est au passé dans lequel se glissent des temps ou modes variés . Je relèverai ce qui nécessite peut-être encore quelque éclaircissement et appuierai surtout sur ce qui a posé problème à certains et on les comprend .Le niveau de langue est châtié et tenu , du niveau d'une universitaire , certes.

a ) Les compléments de moyen et préposition anglaise : notre 'de' français :
- she smiled with appreciation .
- her face lit up with contentment .
- her eyes welled up with tears .

b )La proposition consécutive ou de but : so that ...de manière , de telle sorte , de façon à ce que ...pour que...+ subjonctif français .
The child flung stones ....so that the tramp disguised as a glazier could ( puisse /pût )fix (réparer)and earn (gagner de l'argent )some money .

c )Tags: emphasis Adverbs and inversions :
When adverbial or adjectival phrases starting with so are placed at the beginning of the sentence for emphatic effect, the subject and auxiliary are inverted

- So absorbed did she seem ...
- So strong the attraction of this passage was on me I rushed and bought the whole book the very day (when) I posted it on the site !

d ) Subjonctifs non périphrastiques = if (ordre normal suit ) Expression de l'hypothétique ( irréel du présent ou du passé - impossible à atteindre). le conditionnel vous le dit ' would + inf.sans to / ou would + have + p.passé)
Nous utilisons ces tournures en français très élégant . C'est tenu en anglais , mais plus usité malgré tout .
-N'y aurait-il eu cette pluie glacée , la promenade aurait été sublime , forcément .
- Eussè-je été plus prudente, je n'aurais pas abordé ce sujet avec une personne aussi bornée !( stubborn / narrow-minded)
- Ah Si seulement , ils avaient été des personnes différentes , ils auraient laissé vivre leur amour ! They would have felt free to love each other !
-' Had they been different people .'( they would have been able not to hide themselves in far-away places .
- Ah si seulement elle était une femme libre ...elle aurait le pouvoir d'utiliser cette fameuse clé du bonheur !
' were (subjonctive )it in her power to decide' .( she would decide to use it )

e )Subjonctif invariable en anglais tenu : if I were you , I would always use it !:)
- ' Grasping the key as if it were the key to a magic world .'
- Ah si seulement tu étais là ! I wish you were here !( expression du souhait )comme l'album des Pink Floyd , ou la vie souvent courante ...

f )' Obligation contractée par les sujets '! TO BE TO peut être assimilé à un modal : une promessse, un engagement , un règlement à respecter, une 'destinée'...
- ' they were to meet next time '.

------Welcome to MATISSE et autres suites orientales

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Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 03-05-2016 à 19:14:47 (S | E)


III ] WORDS and EXPRESSIONS
Peu de mots nouveaux , de nombreux mots transparents ( donc difficiles à prononcer )

1 ) The tramp ['trmp] : le clochard , le vagabond , l'homme errant ( wanderer).
Je ne peux m'empêcher de vous faire partager un des plus grands bonheurs que j'eus à l'Olympia , a long time ago ..et cet homme 'errant qui depuis, a roulé tant de bosses, chanta jusqu'à 'plus soif' ! Le sol en tremblait ! Unique and unforgettable !

----A great man ! Listen ! [ lnd - kn ]4'30 Régalez-vous ! J'aurais pu choisir plus subversif et pertinent , were we not to keep neutral ! ! Lien internet


2 ) To chuckle [kl] : glousser , pouffer .( déjà vu , je crois)

3 ) A twinge [ twin] of resentment : une pique de colère , de rancœur ...

4 ) A whiff ['wif] : une bouffée.( un mot odorant )

5 ) A date [dt] : un rendez-vous amoureux ( # an appointment # a ' rendez-vous' : un rendez-vous galant in a 'love affair')

6 ) To carve [ kv] : graver , tailler (pierre ou grand couteau de cuisine ou de boucher ! ' The farmer's wife cut off the three blind mice's tails with a carving knife , didn't she ?!) Lien internet
: appelez vos petits mignons ou mignonnes ( les miennes adorent and have known it by heart for years ) On reviendra à Leonard Cohen

7 ) To falter [' flt]she faltered [fltd] : balbutier .

8 ) Her palm [' pm]: sa paume .

9 ) Unpopular [n'ppjl]: impopulaire , donc ici peu fréquenté ( public)

10 ) a pin : une épingle ; to be pinned up > she unpinned [ n'pind] her hair : elle détacha , lâcha , libéra ses cheveux .

11 ) In time ( = with time passing ): après quelque temps . Le temps lui permit de ...

12 ) To find out ( found, found) : découvrir , décoder, décrypter .

13 ) Unfathomable ['n'fmbl] ( a beautiful but tricky word ): abyssale , insondable ...

MOTS TRANSPARENTS : Let's practise ! Profitez-en pour polir ( polish your English ) votre oral !

- they focused ['fkst] ( comme 'autofocus' de l'appareil (camera)).
- her countenance [ kntinns]: son visage (et ce qu'il exprimait)
-to deepen [dpn] : vous connaissez ' deep' alors : approfondir , intensifier ( to darken , to frighten ...]
- an abandoned ['bndnd]oOo baby .
- Appreciation ['pr'n] phew!
- Disguised [ 'disgzd].
- a glazier [glz]< glass Lien internet
: une autre merveille .
Lien internet
;...à deux pas de chez moi ... ( Milly la Forêt)
- Father and son were reunited ['ri:ju:'ntid].
- melancholy ['m 'lnkli].
- absorbed [b'sbd].
- resentment [ri'zntmnt] ( ' l'unique objet de mon ressentiment ' nous l'avons tous encore en tête , pas vrai ? )
- jealous [ls]( ça fait encore plus mal qu'en français )
- Elias observed [b'zvd]
- jasmine ['smin]Lien internet
what a good film et en plus , on les comprend !!
- mixture [ miks]: un mélange .
- To find the nerve [nv] comme le nerf de la guerre : le cran , la volonté .
- sculptures [ skpz].
- to disrupt [dis'rpt] rompre .
- a chance [ns] in English : une occasion , opportunité ...
- occasionally ['kjnli]
- they frequented [fri'kwntid].
- the Phoenix ['fniks]
- a jigsaw [igs] puzzle ['pzel].
- he would complete ['kmplt].
- she had gone [gn] ou [gn].
- enigmatic [nig'mtik] attraction ['trkn].
- so alien ['lin].
- he had led [ld] to lead, led, led .

....Woilà ( peek-a-boo chocolatcitron, you know , now ), ' l'ai-je bien descendu ' ? Je crois ...J'espère vous avoir au moins charmés , voire 'envoûtés' , why not ' spellbound' ( cf. A. Hitchcock ' La maison du docteur Edwardes' or the song by Tina Turner ' I put a spell on you ' .) En tout cas , une fois de plus convaincus que l'anglais fait partie de moi et qu'on ' en reprendrait toujours un peu plus , they say and so do I ...

A thousand thanks to what you did to me ...euh ..for me and for yourself, selves first of all ! I am very grateful you showed much appreciation on this excerpt ! Now you can read the novel . See you .

.........................................................



Réponse : And so it began/Version de mamou3, postée le 04-05-2016 à 07:56:58 (S | E)

Thank you very much Dear Violet ! Quel plaisir de te lire, de découvrir les liens magnifiques que tu déniches pour nous ! Quelle richesse dans tes corrections ! Tu nous transmets ta passion  et on te suit toujours avec autant de plaisir dans ces découvertes de la littérature anglaise. Merci pour tout ça !





Réponse : And so it began/Version de eos17, postée le 04-05-2016 à 10:20:41 (S | E)
Très beau texte ! Merci violet pour nous avoir fait découvrir cette écrivaine. Merci pour ton travail et les liens.
Lundi il y avait "Cinéma paradiso" sur la chaîne 5 :un pur bonheur !
Je te souhaite un bon weekend ensoleillé. See you soon

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Modifié par lucile83 le 04-05-2016 11:31
Le mot "écrivaine" n'est pas reconnu par l'Académie française
Lien internet




Réponse : And so it began/Version de violet91, postée le 04-05-2016 à 18:18:07 (S | E)
Hello and many warm thanks for your comments and jasmine . No need for any lamentation about the word 'écrivaine '...Qu'en 1984 , repris en 2002, l'Académie française ne reconnaisse pas la féminisation du mot 'écrivain' implique au moins qu'elle était tout aussi bienveillante que celui qui osa féliciter Marguerite Yourcenar quand elle y fut nommée en disant ' bravo monsieur' .

Nom de naissance
Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour
Naissance
8 juin 1903
Bruxelles, Drapeau de la Belgique Belgique
Décès
17 décembre 1987 (à 84 ans)
Île des Monts Déserts, Maine
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale

Écrivaine, poète , traductrice, essayiste, critique littéraire
Distinctions
Première femme élue à l'Académie française (fauteuil n° 3) (1980)

Et la langue bouge : ce fut le cas pour une autoroute ( forcément féminin puisque ...route), soi-disant tolérée comme un autoroute , l'usage substituant une formule largement employée. on a aussi un espèce d'idiot qui s'entend de plus en plus ...et finira peut-être par être toléré...une espèce de ...

En outre pour la bienséance du site et nos relations cordiales , amicales à travailler tous ensemble dans un bon esprit , je dirai et tout le monde l'a remarqué , avoir utilisé 'écrivaine' ou moins rarement auteure , car femme d'aujourd'hui . François Busnel de LGL reçoit bien des dames à plume et les nomme 'écrivaines ' . Un grand littéraire , nous le savons .

D'ailleurs,si l'on cherche un peu , il est amusant de lire :
Re: Noms de métiers au féminin : une écrivain ou une écrivaine?
Message par Hervé le Mer 13 Oct 2010 - 18:13
"Aux XVIe et XVIIe siècle, on utilisait plutôt autrice (également épelé auctrice ou authrice) :
« Tout ce que vous dites sur les femmes autrices est admirable. » Chapelain, 1639.

Au XVIIIe siècle, Restif de la Bretonne tentera auteuse, mais l’authoresse du XIXe siècle, sous influence anglaise, sera repoussé sans ménagement :
« Un journal discourait naguère sur authoresse et, le proscrivant avec raison, le voulait exprimer par auteur. Pourquoi cette réserve, cette peur d’user des forces linguistiques ? Nous avons fait actrice, cantatrice, bienfaitrice, et nous reculons devant autrice, et nous allons chercher le même mot latin grossièrement anglicisé et orné, comme d’un anneau dans le nez, d’un grotesque th. » Remy de Gourmont, Esthétique de la langue française, 1899.

On trouve le mot escrivaine sous la plume de Chapelain, le premier occupant du fauteuil 7 de l’Académie française dans une lettre adressée le 9 octobre 1639 à Guez de Balzac.
Jules Renard a écrit dans son Journal (1905), en utilisant le terme dans un sens péjoratif : « Les femmes cherchent un féminin à “auteur” : il y a “bas-bleu”. C’est joli, et ça dit tout. À moins qu’elles n’aiment mieux “plagiaire” ou “écrivaine” ».
( c'était Jules Renard , donc pas un encyclopédiste ! mais pas mal misogyne , et il y a longtemps )
Depuis le XXe siècle, l’usage semble osciller entre femme de lettres, écrivain, écrivaine, auteur et auteure. En France, le mot écrivaine n’est pas reconnu par l’Académie française qui lui préfère le terme de femme écrivain ou, plus généralement, écrivain, quand l'information de sexe n'est pas importante ( would you believe it ???); en revanche, le Petit Larousse l'admet depuis 2009[1], de même que la Présidence de la République[2]. Au Québec et en Suisse romande, l’emploi des termes écrivaine et auteure s'est .généralisé depuis les années 1980. En Belgique, ces deux formes sont même recommandées par le Service de la langue française[3]."

Je resonge à Benoîte GROULT , à sa voix ferme , rauque et son 'ainsi soient-elles !'

Now pick up your choice and enjoy the site The point was working at a lovely passage by somebody who can't be otherwise than very strongly feminine et qui comprend le français : she 'would totally agree' with being called une auteure ou une écrivaine .
Cela n'empêche pas de penser autrement ?



Réponse : And so it began/Version de gerondif, postée le 04-05-2016 à 18:56:03 (S | E)
Eh bien Violet! Tu es en vaine, euh en veine!
définition wikipedia! (sorry!)
être en veine (se conjugue, voir la conjugaison de être)
Être dans une disposition d’esprit favorable au travail de la poésie, de l’éloquence, de l’art ; être inspiré.
Il est en veine ces derniers temps. (Wikipédia en plus met un il dans son exemple!!)

Pourtant, écrivaine m'écorche l'oreille, je ne sais pas pourquoi, (peut-être une éducation macho avec une grammaire où le masculin l'emporte sur le féminin) alors que "femme-écrivain" me plait bien parce qu'on associe ce noble métier avec le mot femme et tout ce qu'il évoque. Mais je pense quand même que c'est un point de vue masculin indécrottable.....car quand on dit femme-écrivain, cela implique "Tu te rends compte, cette femme a réussi à faire un métier d'homme...

(le lendemain du jour où j'ai posté ceci, ils parlaient à la radio d'une "préfette" qui expliquait aux automobilistes les bienfaits de la bonne conduite sur la route. Je me suis dit "Tiens, ça existe ?" Du coup, est-ce qu'on dit une soudeuse, une ébarbeuse, une meuleuse, à l'usine.... ?)



Réponse : And so it began/Version de lucile83, postée le 04-05-2016 à 21:41:51 (S | E)
Ce qui m'a beaucoup amusée est ceci:

Il convient tout d’abord de rappeler que les seuls féminins français en -eure (prieure, supérieure...) sont ceux qui proviennent de comparatifs latins en -or. Aussi faut-il éviter absolument des néologismes tels que professeure, ingénieure, auteure, docteure, proviseure, procureure, rapporteure, réviseure, etc. Certaines formes, parfois rencontrées, sont d’autant plus absurdes que les féminins réguliers correspondants sont parfaitement attestés. Ainsi chercheure à la place de chercheuse, instituteure à la place d’institutrice. On se gardera de même d’user de néologismes comme agente, cheffe, maîtresse de conférences, écrivaine, autrice... L’oreille autant que l’intelligence grammaticale devraient prévenir contre de telles aberrations lexicales.
Lien internet

En outre cela ne me gêne pas du tout de dire 'cette femme est un excellent écrivain'. Et revendiquer la féminisation implique qu'on se sent inférieure au départ et qu'on réclame l'égalité alors que celle-ci doit être une évidence. Le mieux est l'ennemi du bien, isn't it? Ne pas utiliser la féminisation à outrance prouve l'existence de l'égalité. Les maïeuticiens l'ont bien compris en gardant l'appellation de sages-femmes.

Fin de la digression, pour ma part en tout cas.




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