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Au feu ! 1/3 - cours

Bonjour et bienvenue !

Pour les pyromanes, le feu exerce une fascination, or la pyromanie est pathologique.

Pour tous les autres, le feu symbolise une force à la fois terrifiante et épuratrice, mais combien destructrice : tous les animaux (j'y inclus les humains) craignent instinctivement le feu et le fuient, quand ils le peuvent.

Cependant certains hommes choisissent les métiers du feu et en apprennent la maîtrise : pompier, pilote bombardier d'eau en ce qui concerne ce test. Il existe d'autres professionnels que nous verrons plus tard. À chaque intervention, pompiers et pilotes mettent leur vie en danger pour sauver les nôtres et nos biens.

Chaque année le même drame se reproduit inlassablement. Voici une cartographie des incendies planétaires en 2020...(lien à copier-coller.)

https://images.lindependant.fr/api/v1/images/view/5d604ff0d286c22d364a5715/large/image.jpg?v=1

Ici ou là, les incendies se déclarent : toujours un drame, et pas seulement pour nous, humains. En moins de quelques minutes, notre patrimoine commun qui nous permet de respirer, donc assurément vital pour tous les êtres vivants aérobiques, disparaît dans les flammes.

Ces arbres ont mis des années à pousser : ils nous offrent leur ombre, leurs fruits, leurs bois... Leurs racines s'enfoncent profondément dans les sols : elles agissent comme des drains, ce qui permet à l'eau de s'évacuer lors des précipitations. Leurs feuilles se recyclent pour enrichir les sols d'un compost : une litière parfaite pour des millions d'êtres tous aussi essentiels au fragile équilibre de Dame Nature.

Comme nous, l'arbre est un être vivant, il respire, il se nourrit, il se reproduit. Même mort, il continue de participer à la vie en devenant un abri, un nichoir, un garde-manger pour des espèces animales, végétales, ou des champignons.

De plus une forêt favorise les précipitations, car elle crée un microclimat.

À l'âge de quatre ans, un feu se déclara dans la pinède qui recouvrait la colline de mon village, dont notre immeuble n'était qu'à une centaine de mètres. En proie aux flammes attisées par un fort mistral où les pommes de pin éclataient allumant d'autres feux de manière aléatoire, cette colline nous donna une vision apocalyptique. Je n'ai pas oublié les cris, les pleurs, les peurs, la chaleur infernale et l'odeur âcre et suffocante ancrée dans ma mémoire, et cette course panique de toutes les habitantes et de leurs enfants pour atteindre la mer au plus vite. Les papas étaient tous restés pour protéger leurs biens et beaucoup d'entre eux furent gravement brûlés, quand d'autres en tant que pompiers volontaires au front des flammes, y périrent. Nos camarades de jeux avaient perdu définitivement leurs papas, "morts au feu". Ce drame vécu n'est pas exceptionnel.

Une année plus tard, le sol désolé de nos anciennes balades dominicales fut complètement rasé aux bulldozers, les fantômes des arbres calcinés furent finalement déracinés. Cette colline était devenue le terrain de jeu favori des promoteurs et les immeubles poussaient comme des champignons : appartements mis en vente à prix d'or, "vue imprenable sur la mer". Mais vue côté mer, des barres blanches dominaient la colline et défiguraient toujours la baie plus de vingt ans après !

Chaque année, nous étions en proie aux ruissellements et inondations lors des pluies automnales qui dévalaient les pentes abruptes au lieu de pouvoir s'infiltrer dans les sols, comme elles le faisaient auparavant, une marée de boue noirâtre s'accumulait et stagnait au pied de l'immeuble, causant de nombreux dégâts d'infiltrations, avant que la nature ne reprenne ses droits en végétalisant ce qui était devenu pour les villageois et les habitants des alentours : le "mont Pelé" local.

Cette histoire immuable continue de faire des victimes chaque année ici, ou là, peu importe l'endroit car finalement, nous sommes tous concernés !

Voici la première partie d'une série de trois tests dans laquelle il vous faudra replacer les mots dans leurs contextes.

Une traduction vous est offerte. Les photos viennent de chez Pixabay, après les avoir retravaillées.

Maintenant, c'est à vous.

Bonne chance !

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1. Millions of hectares have already since last March, 21st.
Des millions d'hectares sont déjà partis en fumée depuis le 21 mars dernier.

2. The forest has been burning for days. Not a single of rain has come to water the land for months!
La forêt brûle depuis des jours. Pas une seule goutte de pluie n'est venue arroser les terres depuis des mois !

3. The ground , it becomes compact, packed on itself, impermeable.
La terre durcit, elle devient compacte, tassée sur elle-même, imperméable.

4. As in 2003, people are dying of heat, of too, and everybody was alerted to the scientists' warnings...
Comme en 2003, les gens meurent de chaud, de soif aussi, et tout le monde a été informé des alertes des scientifiques...

5. ... but politicians have not been able to solve the .
... mais les politiciens n'ont pas su résoudre le problème global de la planète.

6. We have been talking about it since the .
On nous en parle depuis les années 80.

7. It is August, a hot and a terribly month in the area.
Nous sommes en août, un mois chaud et terriblement venteux dans la région.

8. The Army had cleaned the forest in spring, during the lockdown, from the unscrupulous humans' ,
L'armée avait nettoyé la forêt au printemps, pendant le confinement, des déchets des humains indélicats,

9. but after the that fell on the abandoned petrol station,
mais après la foudre qui est tombée sur la station d'essence abandonnée,

10. the ignited, setting fire to the village and then to the forest of pines and eucalyptus mainly.
les gaz se sont embrasés, mettant le feu au village puis à la forêt de pins et d'eucalyptus essentiellement.