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Réponse: Histoires d'un village de France de hotmustard, postée le 03-12-2006 à 18:23:42 (S | E)
Après s'être assurée que ses enfants avaient terminé leur travail scolaire, fait réciter les leçons, corrigé les fautes tout en stimulant leur intérêt pour l'étude, Sottephie monta comme chaque soir dans le grenier de sa maison qu'elle avait aménagé en bibliothèque et observatoire.
Elle collait son visage à l'oculaire du télescope, retrouvait ses étoiles,les cratères et montagnes de la lune, les astres en mouvement, et par certaines nuits où les conditions atmosphériques étaient favorables elle pouvait suivre le déplacement des comètes et des capsules habitées de cosmonautes qui passaient dans son champ. Elle notait tout sur son cahier: les angles,les orbite elliptiques, les heures, l'intensité lumineuse , la taille, et la vitesse aussi...


Réponse: Histoires d'un village de France de mamouzel14, postée le 04-12-2006 à 18:02:33 (S | E)
Lasse de contempler ce ciel radieux, elle se remit à penser à la vie qui ne lui avait pas beaucoup de cadeaux et se dit à elle-même dans cette boutade après tout pourquoi ne pas refaire sa vie avec quelqu'un d'autre. Elle a tant consacré sa vie à ses enfants et se voit entrain de négliger la sienne. Malheureusement lorsqu'elle veut s'intéresser, un obstacle se met sur son chemin comme par enchantement, elle se dit "adios" Pedro Ramirez peut être qu'un jour je finirai par retrouver une âme soeur. Une envie lui vint en mémoire soudainement, ah elle repensa à ses amours pour la peinture; et si je peignais quelque chose se dit-elle ne serait-ce pas une manière de m'occuper? Ce ne seront pas les sujets qui manqueront? La vie telle qu'elle passe dans les rues, la vie des pauvres et des riches,toutes les passions remises debout, les paysans et les bêtes en somme toute cette vie dans la campagne, cette exaltation lui donnait des fourmillements dans les mains. Une telle passion saurait l'occuper en âme solitaire.


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 04-12-2006 à 20:07:53 (S | E)
Vous n'allez pas me croire mais Gaston notre brave fermier était si généreux envers ses vaches et les traitait si bien que le Bon Dieu l'a pourvu d'un don surnaturel.Il comprenait et parlait le langage des vaches!Bernadette sa vache préférée lauréate du premier prix dans un concours agricole du Limousin semblait bien triste aujourd'hui dans son étable.
-Bonjour !Bernadette ma chérie! Pourquoi es-tu si morose et chagrinée aujourd'hui! lui murmura Gaston à son oreille .
-Je suis en train de ruminer des idées noires qui me tarabustent et me turlipinent l'esprit . Dis-moi Gaston, pourquoi les hommes disent-ils souvent cette expression: mort aux vaches!et puis les ouvriers et même les enfants parlent les uns de leurs patrons et les autres de leurs professeurs ainsi:il a été vache avec moi!ou bien il m'a fait une vacherie!Ne sommes nous pas les animaux les plus paisibles de la terre?En Inde ,les hindous sacralisent les vaches et les français nous diabolisent!Pour ridiculiser quelqu'un qui parle mal une langue on dit de lui :il parle come une vache espagnole!et ils disent aussi de nous:les vaches regardent les trains passer.Ce ne sont pas les trains qu'on regarde! mais les passagers qu'on voudrait saluer du haut de nos verts paturages et qu'ils ne daignent même pas admirer!Et puis tous ces chocolatiers et ces fromagers qui utilisent notre image de marque pour faire de la publilicité sur notre dos!Et puis pour vos enfants, notre lait n'est -il pas meilleur que vos laits artificiels ? Nos veaux n'en voudraient pas pour toute l'herbe du monde(ndlr:les humains diraient pour tout l'or du monde!).
Gaston l'écouta attentivement lui caressa son dos parsemée de belles taches noires et blanches et lui dit avec beaucoup de philosophie:ma chère ,la bêtise humaine est une maladie si contagieuse que même notre bon docteur Entik ne pourra jamais l' éradiquer.

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Modifié par entik le 04-12-2006 20:19


Réponse: Histoires d'un village de France de sottephie, postée le 05-12-2006 à 01:08:52 (S | E)
Sottephie n'en croyait pas ses oreilles! Elle était consternée! Elle venait de surprendre Gaston ... en train de parler avec l'une de ses vaches!!!! Encore s'il n'avait tenu qu'un monologue, cherchant une oreille compatissante auprès d'Amélie, la plus vieille vache du troupeau, mais non! C'était bien plus terrible! C'était un vrai dialogue! Il faisait les questions et les réponses! Pauvre Gaston! Il délirait! Le pire était qu'il l'avait appelée Bernadette! Or, Sottephie savait que c'était le prénom de sa petite fille morte en bas âge de la fièvre typhoïde...

La scène à laquelle elle venait d'assister, impuissante et paralysée par l'effroi, était vachement grave. Elle se dit qu'il fallait absolument qu'elle en parle à Entik. Un petit sourire releva les coins de sa bouche... C'était une excellente excuse pour renouer le dialogue avec lui et, qui sait, de fil en aiguille ... Entik, féru de citations, ne lui avait-il pas glissé un jour que la la fidélité est contraire à la nature des hommes et que la fidélité à un mort est une damnation pour une vivante... Si ça, ce n'était pas un appel du pied! (Et, tout compte fait, un timbre, ça se décolle, non!? ) Elle sourit, s'étonnant elle-même d'avoir des idées un peu polissonnes. Bah, elle s'était tellement sentie morte à l'intérieur depuis si longtemps, que cela lui faisait du bien d'avoir ce genre de pensées; elle se sentait revivre.

Elle rentra chez elle, dans son havre de paix, la petite maison blanche aux volets bleu marine, à l'entrée du village. Elle se lova dans la vieille méridienne au velours défraîchi, dénichée dans une brocante, et regarda pensivement la seule de ses " oeuvres" qui avait trouvé suffisamment grâce à ses yeux que pour être exposée dans le petit salon... Un dessin qui ressemblait (très vaguement!) à une aquarelle de Marie Laurencin.
C'était peut-être le moment de reprendre les cours?

C'était sa grande amie d'enfance, Mamouzel, qui lui avait soufflé l'idée de s'inscrire à un cours de dessin ou de danse ou de gymnastique ou... Elle pensait que ce serait doublement bénéfique pour Sottephie.
Oh! Comme elle lui manquait Mamouzel! Elle venait de Côte d'Ivoire, de Tiassalé plus exactement, une petite ville au nord-ouest d'Abidjan. Elle était arrivée très jeune en Suisse, où son père, diplomate, avait obtenu un poste. Elles avaient fait les quatre cents coups ensemble! Elles avaient passé des soirées et des nuits entières à refaire le monde, à se chuchoter des secrets de filles et à rire à en perdre le souffle!

Et puis Mamouzel et sa famille étaient repartis vers l'Afrique. Quel déchirement que ce départ! Mais elles étaient restées en contact... Loin des yeux, près du coeur.

Depuis lors, chaque fois que Sottephie retournait s'installer dans le grenier aménagé en modeste observatoire, et qu'elle scrutait les étoiles, elle avait une pensée pour Mamouzel qui, bien qu'elle se trouvât à l'autre bout de la terre, avait le même ciel au-dessus de la tête...

Deux ans auparavant, elle s'était inscrite à un cours de dessin donné à Bergerac, la ville toute proche, par un jeune peintre talentueux. Mais elle n'aimait pas laisser ses enfants seuls le soir. Et puis, les séances étaient vraiment trop académiques. Et pas un mot plus haut que l'autre, pas la moindre plaisanterie. Or, ce qu'il lui fallait, c'était des éclats de rires, des sourires, un peu de folie... Et l'automne était arrivé, et avec lui, des journées rabotées, des soirées plus fraîches et pluvieuses. Quand la nuit tombait et qu'elle entendait un hibou ululer au loin, un frisson lui parcourait l'échine et elle pédalait deux fois plus vite...

Entik, toujours en train de sillonner les chemins environnants dans sa décapotable - enfin, disons plutôt dans sa 2-chevaux décapotée! - lui avait bien proposé de la véhiculer jusqu'à Bergerac, prétextant qu'il pouvait combiner ces trajets avec l'une ou l'autre visite à un patient... Mais Sottephie avait décliné l'offre, un peu gênée de la pensée qui lui avait traversé l'esprit: et s'il lui faisait le coup de la panne quelque part entre Perignac et Bergerac!? (De toute façon, vu l'état de sa voiture - une vraie entikité! - cela aurait fort bien pu se produire sans qu'il ait la moindre arrière-pensée!)

Elle avait donc laissé tomber les cours, non sans quelque regret...

Un crissement de pneus la sortit de ses pensées. Elle s'approcha de la fenêtre et vit une jeune femme ravissante en train de sortir d'un taxi. Pendant que le taximan posait sur le trottoir deux énormes valises, elle jetait un regard tout autour d'elle. Sottephie vit d'abord une masse de cheveux sombres, bouclés, qui lui tombaient sur les épaules. Sans doute la jeune femme sentit-elle le regard de Sottephie posé sur elle car elle se retourna et regarda en direction de la petite maison blanche. Le bas de son visage était caché par un éventail qu'elle agitait doucement. On remarquait d'autant plus le bleu profond de ses yeux, de vrais yeux de biche, avec de très longs cils noirs... Directement, Sottephie comprit qu'il s'agissait de Suila. Et instinctivement, elle sut qu'elles s'entendraient bien.

Le beau Pedro Ramirez avait décidé de prolonger son séjour à Perignac, afin de boucler son dossier de jumelage. Suila, toujours follement amoureuse, ne pouvait vivre éloignée de lui plus de quelques heures. Elle avait donc confié Alejandro à sa grand-mère paternelle et avait sauté dans le premier avion.
Quel bonheur pour elle de retrouver à la fois son mari et son village natal...

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Modifié par sottephie le 05-12-2006 12:22


Réponse: Histoires d'un village de France de suila, postée le 05-12-2006 à 16:36:30 (S | E)
Une fois les pieds posés sur le sol de Perignac, cette terre si chère à son coeur, elle ne put retenir ses larmes, partagée entre joie et émotion, elle serra très fort son mari dans ses bras, comme pour le remercier d'avoir réalisé son rêve :celui de rapprocher la ville de son coeur et celle de son âme !!!
Elle apprit à Pedro, ébloui par la vie et le paysage de Perignac, qu'il avait oublié qu'en Espagne c'était le jour de la constitution le lendemain et de ce fait, des célébrations officielles seront organisées à la mairie et en qualité de notable de la ville, sa présence était plus que primordiale !!! néanmoins elle tenait à passer toute cette journée avec lui pour lui montrer tous les coins et les recoins de la ville qui l'ont vu grandir !!!elle l'emmena sur la tombe de ses parents et firent une prière ensemble, Pedro comprit à ce moment là que Perignac n'était pas seulement la ville où elle était née mais, plus que cela, c'était une forteresse qui gardait précieusement tous les gens qu'elle aimait et tous ses souvenirs !!!!! Ils pensa secrètement , qu'il pourrait lui faire un joli cadeau pour Noël qui s'approchait à grands pas !!! l'idée le rendait euphorique et Suila ne pût s'empêcher de remarquer que son mari était heureux d'être dans sa ville !!!
Sur la place du village, tous les gens était là pour fêter la venue de Suila qui n'avait évidemment pas oublié de rapporter dans ces valises, des boites remplies de mantecaos, polvorones, roscos de vinos et bien sûr du turron dont était friand son cousin Entik tout particulièrement !!!et pour bien faire passer toutes ces douceurs, elle avait prévu d'arroser ça avec un vin blanc doux d'Andalousie: du moscatel qu'elle échangerait volontiers contre une bonne bouteille de champagne de sa terre !!!
Les retrouvailles se déroulèrent dans la joie et la bonne humeur et le lendemain matin, Pedro reprit le premier avion qui l'emmenait à l'aéroport de Malaga, quant à suila, elle profita des quelques jours de vacances pour se ressourcer et respirer à pleins poumons l'air de Perignac !!



Réponse: Histoires d'un village de France de suila, postée le 05-12-2006 à 20:56:22 (S | E)
La fête fut interrompue par une scène de ménage très remarquée et surprenante de la part de Entik et sa femme, en effet, Catherine avait surpris son mari regardant de très prés les belles jambes que dévoilaient la mini-jupe de notre postière Sottephie, qui pour l'occasion avait échangé son vieil uniforme bleu marine de la poste par un tailleur bien cintré couleur bleu turquoise qui mettait en valeur sa jolie silhouette !!!
Suila qui ne portait pas dans son coeur la femme de son cousin, tenta toutefois de raisonner Catherine et détendre l'atmosphère mais cette dernière ne voulait rien entendre !!! elle préféra rentrer chez elle en vociférant des injures immondes contre son mari !!!
Cette fois c'en était trop pour Entik qui avait longtemps supporter l'hystérie de cette femme qui rendait sa vie impossible, en effet les disputes avec sa femme étaient de plus en plus fréquentes, mais aller jusqu'à l'humilier devant tous les gens du village, il ne pouvait le lui pardonner, il décida pourtant de continuer la fête avec sa cousine, il ne voulait surtout pas lui gâcher son retour au village !!! et comme pour rajouter de l'huile sur le feu, Albert, encore lui, avec son humour qui ne faisait rire que lui, dit à haute voix : et quand je vous dit que je préfère la compagnie des vaches aux femmes !! vous ne me croyez pas !!!
Sottephie, cachait à peine son embarras, elle était dans ses petits souliers et fit mine de ne rien comprendre !! mais tout au fond d'elle une lueur d'espoir et un bonheur immense l'envahirent !!
Suila qui connaissait Sottephie depuis peu, la trouvait pourtant attachante et bien sympathique, et comme pour la réconforter, elle lui jeta un sourire complice, et lui dit : alors Sottephie en plus de votre travail à la poste il parait que vous êtes aussi artiste peintre, il faudra me montrer tes belles toiles, je suis un amateur d'art mais rassurez vous je n'ai aucun talent artistique en dehors de mes fourneaux !!!!!



Réponse: Histoires d'un village de France de mamouzel14, postée le 06-12-2006 à 11:19:05 (S | E)
La tempête est passée Dieu soit loué,le calme revenu ma très chère amie sottephie toute gênée par cet incident qui venait de se produire voulu se racheter auprès de Suila (pour qui elle avait de l'estime) en l'invitant à voir ses toiles après la fête chez elle à la maison question de se faire pardonner et de papoter un peu entre femmes. Pendant que la fête continuait, un monsieur élégamment habillé fût son apparution, il était très charmant et avec sa belle paire de lunette doré qui lui donnait un air d'intello, Entik le reconnu tout de suite c'était Alain l'éditeur-écrivain qui l'avait traité de radoteur l'avant veille. Cet homme en parfait Don juan qui tire sur tout ce qui bouge, remarqua cette perle d'une rare beauté, il comprit qu'Entik avait bien raison. Il prit place aux côtés de Suila et son cousin Entik, celui-ci fit sa présentation à sa cousine. Alain demanda discrètement à Entik comme pour se rassurer si c'était bien Sottephie. Il répondit par un clin d'oeil à l'affirmative. Pendant qu'Entik était préoccupé par la scène que ferait Catherine son épouse de retour chez lui, Sottephie qui entre temps avait été rejoint par Alain pour lui tenir compagnie(n'était pas insensible à son charme bien sûr). La vie est si étrange avec ses revers et ses détours comme chacun de nous a pu l'apprendre un jour ,qu'il ne faut surtout pas se laisser aller au découragement car le succès n'est que l'envers de l'échec. Cette maxime Mamouzel ne se lassait jamais de le lui dire, de ne surtout pas abandonner car lorsque tout te semble perdu qu'il ne faut justement pas abandonner. Qui sait si Alain l'étranger de Gaston réussira à décrocher comme la lune le coeur de ma chère Sottephie?


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 06-12-2006 à 13:40:30 (S | E)
Les mauvaises langues prétendent que la voiture d'Entik, une vieille 2c.v citroen est une véritable poubelle ambulante mais Entik pense haut et fort qu'elle devrait figurer au musée des voitures de Mulhouse.Vous n'allez pas me croire encore mais il la bichonne si bien et prend tellement bien soin d'elle qu'il lui arrive de lui parler et oh!miracle!elle lui répond.
-Bonjour mignonnette!Tu parais bien grincheuse ce matin!
-Bonjour Entik!Je t'ai entendu, l'autre jour, inviter Sottephie ou plutôt Sottefiloue qui veut te filouter, te chiper, te garder pour elle et te séparer de ta femme Catherine.Tu lui a même proposé de l'emmener à bord à Bergerac. Ne dis pas le contraire,je t'ai vu comment tu reluquais ses belles jambes.Si jamais tu lui ferais le coup de la panne, je t'avertis que je tomberais en panne pour toujours et tu n'entendras plus jamais le doux ronronnnement de mon moteur.
-Toi aussi tu deviens jalouse comme Catherine?Ne sais-tu pas que la jalousie est le tyran du royaume de l'amour ?C'est l'agonie de l'amour,elle provient de la méchanceté du coeur des femmes.Tu sais que je t'aime autant que ma femme si ce n'est davantage.Les jaloux sont comme les fous et les ivrognes ils ne se rendent jamais compte de leur souffrance et puis comment pourrais-je arrêter mon regard sur Catherine à qui j'ai juré fidélité pour l'éternité quand il y'a Sottephie dont la sublime beauté m'oblige à renier mes premières paroles.
-Fais un effort Entik!La fidélité est une vertu .J'ai été toujours ta compagne de route et Catherine la compagne de ta vie, de toute ta vie.Il vaut mieux aller loin avec nous que nulle part avec Sottefolle!
Entik lui caressa le capot avec beaucoup de tendresse et lui dit:
-Je comprends fort bien que vous soyez toutes les deux jalouses car la jalousie est une seconde preuve d'amour avec le don de soi.Tu sais très bien que je suis collé à Catherine comme un timbre de poste que je ne pourrai jamais décoller sans grandes déchirures!

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Modifié par entik le 06-12-2006 13:42


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 07-12-2006 à 01:18:03 (S | E)
Entik ouvrit la portière de sa voiture mais avant de démarrer il entendit une voix fluette lui dire:
-Je t'en prie Entik! avant d'entamer tes visites médicales épargne moi les chemins caillouteux du village et les pentes raides des routes.Tu sais, je vieillis et avec l'âge j'éprouve de la peine à escalader les côtes et je m'essouffle très vite.Tu devrais changer les fauteuils car la pauvre Catherine a les fesses endolories et un mal de dos insupportable.En hiver, épargne moi aussi les pneus anti-neige; en les mettant, je ne me sens pas libre de mes mouvements et j'ai l'impression d'être une prisonnière en cavale avec mes chaînes.En été, ne m'expose pas trop au soleil ma carrosserie ne supporte plus les coups de soleil.Une nouvelle couche de peinture me ferait énormément plaisir!
-Tu deviens très coquette ma mignonnette! lui répondit Entik.
-Tu sais!j'aurais tant aimé avoir des ceintures de sécurité pour toi et ta femme.On éprouve moins de peine à mettre sa ceinture de sécurité que de rester dans un fauteuil roulant toute sa vie.J'aimerais aussi avoir des air-bag,une direction assistée, des vitres éléctriques un toit ouvrant éléctrique...
-Pourquoi ne pas t'envoyer à la casse et me payer une grosse voiture toute neuve et toutes options?répliqua Entik exaspéré par les doléances de sa 2c.v mignonnette.
-Ca y est!nous y voilà !les grands mots!dés que que je hausse le ton avec toi tu me menaces de m'envoyer à la ferraille et de m'échanger pour une autre plus belle alors que j'ai été pour toi pendant toute ma vie d'une fidélité exemplaire.Vous les hommes vous êtes tous pareils!
-Et toi tu es comme toutes les femmes:coquette, exigeante ,jamais satifaite jalouse, dépensière, égoiste..Soudain il vit au loin Sottephie en charmante compagnie ,il démarra mais mignonnette très curieuse s'arrêta juste devant le couple.Sottephie reconnut Entik et subitement passa son bras autour de celui d'Alain l'écrivain qui l'accompagnait en se disant: un peu de jalousie éveille toujours un amour qui s'endort!
-Sottephie! ç'est Sottefinie pour moi! se dit Entik. Ce dandy parisien est arrivé à ses fins.Je sens un petit pincement au coeur.Est-ce de l'amour? Mon Dieu !sauvez-moi!


Réponse: Histoires d'un village de France de sottephie, postée le 07-12-2006 à 14:27:35 (S | E)
Suila ouvrit les yeux lentement. Elle venait d'être brutalement tirée de son sommeil par les aboiements de Rastignac, le vieux labrador de Gaston qui n'avait sans doute pas supporté qu'un chat traverse son territoire. Une vache se mit à meugler dans la ferme voisine. Les poules se mirent à caqueter; le coq se réveilla en sursaut et s'empressa de pousser un mâle "cocorico", (ce qui la surprit un court instant car en Espagne, aussi bizarre que cela puisse paraître, les coqs font "quiquiriqui")! pour rappeler à sa (basse) cour qui était le maître...

Elle jeta un regard étonné tout autour d'elle. Elle mit un temps infini à réaliser où elle se trouvait... Bien sûr, elle était à Pérignac, dans la chambre d'amis, chez Gaston et Mathilde!
C'était une pièce un peu sombre, égayée seulement par les tentures à rayures rouges et blanches, qui descendaient jusqu'au sol. La petite lampe vieillotte sur la table de chevet, avec son abat-jour fleuri, apportait une seconde touche de couleur. Et Mathilde avait eu la délicate attention de disposer, dans un vieux broc, un bouquet de fleurs du jardin, des roses roses et rouges, des tulipes, des ancolies et des jacinthes...

La veille, après une journée chargée en émotions, elle était si fatiguée, - et un peu pompette, il faut le dire - qu'elle s'était couchée sans même prendre le temps de fermer les tentures. Le soleil du matin se frayait un passage à travers le feuillage de l'amélanchier qui se dressait somptueusement au milieu de la cour, et dessinait sur le mur en face du lit, des ombres mouvantes...

Suila s'étira langoureusement et sourit en se souvenant du rêve qu'elle venait de faire! Entik allait mourir de rire quand elle le lui raconterait: il parlait à sa voiture!! Il la cajolait, la caressait, lui exprimait ses doutes et ses incertitudes et lui disait des mots doux...! Les personnes dont elle avait fait la connaissance la veille y apparaissaient aussi: Alain l'écrivain, Catherine, Sottephie...

- "Qu'est ce que nos rêves peuvent être bizarres parfois!", pensa-t-elle.
Elle avait beaucoup parlé avec Sottephie la veille. Cette dernière lui avait raconté tant de choses qu'elle avait l'impression de la connaître déjà depuis des mois... Evidemment, elles avaient remarqué le comportement d'Alain, qui parlait haut et fort et tentait d'épater la galerie. Elle lui avaient rapidement trouvé un surnom, El Conquistador, et, le moscatel aidant, elles étaient parties d'un fou rire dont elles avaient eu du mal à sortir.

Sottephie avait, il est vrai, un peu abusé de cette boisson douce et traître... Auparavant, elle refusait catégoriquement le moindre verre d'alcool. Elle savait trop bien l'effet que deux petites gorgées avaient sur son organisme. Oh! rien de grave... Elle avait l'alcool plutôt heureux et riait pour un oui ou pour un non. Et justement, après les évènements d'il y a quelques années, elle ne se sentait plus vraiment ni l'envie ni le droit de rire.

Suila repoussa l'édredon de ses deux pieds, bondit littéralement du lit et descendit retrouver Mathilde qui préparait un savoureux petit déjeuner...


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 07-12-2006 à 23:11:49 (S | E)
Les bijoux ont leur prix, un bon conseil n'en a pas!Alors si j'ai un bon conseil à vous donner ne faîtes jamais comme Entik.Lors d'une randonnée dans les bois aux alentours de Perignac, accompagnée de sa bien- aimée sa 2C.V Citroen ,sa mignonnette qu'il affectionnnait tant, il s'arrêta pour se reposer.Il vit un arbuste avec des baies rouges très charnues et appétissantes .il en goûta une et la trouva si délicieuse qu'il ne put s'empêcher d'en manger plus que de raison.Il ignorait qu'elles étaient hallucinogènes.Entik l'écolo qui d'habitude voyait tout en vert commençait à voir tout en multicolore.Le bosquet se transforma en un palais des mille et une nuit.Il vit tout autour de lui des colonnes de marbre blanc incrustées d'or,des jardins exotiques et des bassins avec des jets d'eau de toutes les couleurs.Emervéillé il aperçut par ordre alphabétique Mamouzelle, Suila et Sottephie(dans mon alphabet je place toujours le u avant le o!!)
-oh! que vois-je!Les trois favorites de mon harem!Vous êtes si belles si drôles et si spirituelles que j'ai décidé, comme dirait J.Brel, de vous couvrir d'or et de lumière!Sottephie l'intriguante, tu seras la première dame de mon royaume,Suila le cordon bleu tu seras ma cuisinière attitrée et mamouzelle si douce si discrète et si fidèle tu seras ma secrétaire préférée.Elles s'agenouillèrent devant lui,il prit son épée ,la posa sur leur épaules à tour de rôle et leur dit:
-Au nom des sujets de mon royaume et des pouvoirs qui me sont conférés je vous nomme...et soudain deux magistrales et virulentes gifles le réveillèrent.C'était Catherine sa femme qui ne le voyant pas rentrer décida d'aller à sa recherche et le trouva allongé sur l'herbe à l'ombre d'un platane une marguerite dans le coin de sa bouche!
-Entik mon chéri!qu'est ce qui t'arrive!
-ce n'est rien!j'étais fatigué, je me suis allongé et j'ai dû m'endormir!
Sur le chemin du retour il eut cette pensée philosophique:croire à l'existence de l'imaginaire engendre des chimères!Je préfère être un toubib à Perignac que de me complaire dans des chimères!

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Modifié par entik le 08-12-2006 10:09

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Modifié par entik le 08-12-2006 10:13


Réponse: Histoires d'un village de France de dadalol, postée le 08-12-2006 à 17:53:08 (S | E)
Montmagny une ville qui était une marécage

dada


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 08-12-2006 à 22:06:27 (S | E)

-Les effet hallucinogènes des baies sauvages qu'Entik a malencontreusement ingurgitées ne se sont pas dissipés.Il faisait très chaud alors il se réfugia à l'ombre d'un vieil olivier centenaire planté au beau milieu du jardin .C'était le plus vieil arbre de Perignac et faisait la fierté de tous ses habitants.Soudain il entendit une voix chevrotante qui provenait du vieil arbre.
-Bonjour Entik!Tu devrais t'occuper davantage de ta femme Catherine au lieu de courir après Sottephie!Je l'aime bien Catherine car elle apprécie beaucoup mes olives.Par contre ton fils Ludovik je ne l'aime guère il abime tout le temps mes branches et m'a même provoqué une blessure superficielle en écorchant l'écorce de mon tronc avec un canif pour dessiner un coeur transpercé d'une flèche avec un écriteau à l'intérieur::I love Julie.Il m'a délesté de ma plus belle branche pour confectionner une couronne et se déguiser en empereur romain dans une pièce de théâtre au lycée.Les jeunes d'aujourd'hui ne repectent plus rien!
-Mais non mon bel olivier!nous te repectons beaucoup. Ils voulaient construire une piscine à ta place et je me suis toujours opposé à ton déracinement et à ta mort prématurée.
-Ne suis-je pas avec mes rameaux le symbole de la paix.Mon huile n'est elle pas la meilleure des huiles et le meilleur des médicaments?Je me rappelerai toujours de toi enfant!tu avais accroché dans mes plus solides branches une balançoire et tu poussais si loin Sottephie qu'elle atteignait presque le ciel! ses cris et ses rires résonnent toujours dans mon feuillage.Je n'oublirai jamais les pique-niques de Suila qui posait son panier d'osier à mes pieds rempli de petits plats qu'elle seule savait mijoter.
-mais arrête de gémir !tu es commes ces vieilles femmes qui se plaignent tout le temps dans mon cabinet.C'est vrai!si la jeunesse est une courte erreur la vieilllesse est un long regret!
A cet instant une brise souffla et une grosse olive tomba sur le visage d'Entik allongé et le réveilla de sa léthargie il regarda le vieil olivier et prononça ces mots avec beaucoup de philosophie:la maladie, la vieillesse et la mort sont une humiliation pour tout le monde même pour les arbres!!!

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Modifié par entik le 09-12-2006 12:56


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 10-12-2006 à 22:07:12 (S | E)
Emile ,maire et instituteur de Perignac ,reçut une lettre émanant de l'académie de Bergerac.Il l'ouvrit avec beaucoup d'appréhension et eut un pincement au coeur à la fin de la lecture.Il venait d'apprendre sa mise à la retraite et à sa mise à mort à petit feu après trente ans de loyaux et fidèles services à l'éducation nationale.Il était le jardinier de l'intelligence des enfants de Perignac, disait-il.Il rentra chez lui le coeur en peine et la mort dans l'âme.Son remplaçant qui s'appelait Roland débarqua une semaine plus tard à Perignac.Il était de forte corpulence,la tête carrée,les cheveux taillés en brosse et le maintien d'un sapeur pompier sorti tout droit de la caserne de Bergerac.Il fut accueilli par la fanfare du village.Fernand le boulanger, jouait si fort à la trompette que la quiétude des vaches fut perturbée par ce tintamarre infernal.Elle s'arrêtèrent toutes de brouter amusées par ce spectacle insolite.Bernadette ,la vache préférée de Gaston surnommée miss Perignac dandinait et hochait la tête pour faire entendre le son de sa cloche accrochée à son cou.Entik dont les nombreux marmots constituaient le quart de l'effectif de l'école organisa avec la précieuse aide de Suila un couscous géant auquel furent conviés tous les perignaçais. Roland remarqua au premier rang du comité d'accueil la présence de Sottephie.Elle lui sourit .Il rougit et baissa timidement les yeux.Il faut vous dire qu'entre-temps Alain l'écrivain ,el conquistador était reparti à Paris bredouille et sans obtenir la moindre faveur auprès de notre belle postière.Roland déjà affublé dans le vilage du sobriquet<< le pompier>> allait-il succomber au charme de Sottephie qui tout feu tout flamme illuminait cette petite fête champêtre?Ne dit-on pas que le charme ç'est ce qui rend les jolies femmes intelligentes et les moins belles attirantes!!


Réponse: Histoires d'un village de France de sottephie, postée le 10-12-2006 à 23:32:45 (S | E)
Pendant que la fête battait son plein, la postière eut une pensée pour Mamouzel, son amie, sa soeur. Quel dommage qu'elle ne soit pas là! La fête aurait été plus belle avec elle. Elle serait si heureuse de voir que Sottephie avait enfin repris pied dans la vie et retrouvé une certaine sérénité. Bizarre, cela faisait un petit moment qu'elle n'avait plus donné de ses nouvelles...

Sottephie arrivait très facilement à se déconnecter de la réalité... Les rires, la musique, les conversations, le brouhaha de la fête donnée en l'honneur de Roland, ne lui parvenaient plus qu'étouffés, comme à travers un épais brouillard. Pourquoi donc Mamouzel restait-elle silencieuse depuis quelques semaines? La dernière fois, elle avait parlé de changements dans sa vie. Sottephie avait vainement essayé de lui arracher quelques confidences, mais les réponses étaient restées relativement laconiques, ce qui l'avait quelque peu blessée, parce que, depuis toujours, elles se disaient tout. Malgré tout, Sophie ne lui en tenait pas rigueur. Elle l'aimait tant, qu'elle pouvait tout lui pardonner, même des silences inexpliqués...

Suila la sortit de ses pensées en tapotant doucement sur son bras.
- "Tu n'as pas envie de venir goûter mon couscous?" lui demanda-t-elle. "Sans me vanter, je suis sûre que tu n'en as jamais dégusté de meilleur", ajouta-t-elle en la regardant de ses beaux yeux rieurs.
Elle prit la main de Sottephie et l'entraîna vers une table.

En traversant la pièce, Sottephie ne put s'empêcher de jeter un regard vers le nouveau venu... Elle n'aimait pas du tout son look body-buildé et encore moins sa coupe de cheveux façon légion étrangère! C'était, pour elle, rédhibitoire. Mais il avait marqué un point: quand leurs regards s'étaient croisés, il avait eu l'air plus intimidé qu'elle ne l'était! (Et pourtant Dieu sait qu'elle l'était, timide!) Après ce pédant d'Alain, qui semblait persuadé qu'il suffisait de l'un de ses regards ténébreux pour que l'on se pâme devant lui, celui-ci avait une infime chance de trouver grâce à ses yeux...


Réponse: Histoires d'un village de France de mamouzel14, postée le 11-12-2006 à 13:59:45 (S | E)
La fête terminée chacun retourna à ses occupations, la monotonie crée des mauvaises habitudes chez les gens des villages et Perignac n'échappe pas à cette réalité. Les rumeurs et le colportage, c'est vraiment dommage, l'arrivée du nouvel instituteur fait courir déjà les nouvelles du genre il paraît que... on dit que.... Tout ça par rapport à ma Sottephie qui n'était du genre à s'intéresser aux parvenus comme un cheveu sur la soupe, je la connais mieux malgré de longues années d'absences et de séparation; nous sommes jurées de rester en contact, beaucoup d'encres ont coulé sous les ponts Mamouzel après son séjour avec son père en suisse était retourné au pays s'était mariée et a eu deux enfants un garçon Jacques et une fille Minouche. Les souvenirs font partis de notre conscience la perdre ne sera que ruine de l'âme. Je n'ai jamais oubliée Sottephie, elle me racontait souvent des blagues et nous riions à en perdre le souffle. Les hommes du genre body buildé ne sont pas du tout son genre, jeunes filles que nous étions quelques années auparavant lorsque des jeunes à forte corpulence et du genre "loubard" l'approchait elle me disait: s'est-il miré celui-là? Elle ne les aimait pas, elle les trouvait plutôt grossier et barbare, lorsqu'il se pointait devant elle, elle le toisait d'un regard méchant qui le faisait éloigner de nous. Elle n'a rien perdu de sa beauté malgré ses trois maternités.

Autrefois du vivant de Camille Son mari défunt, pour qui elle a toujours voué fidélité et amour, elle était très heureuse et donnait envie à toutes les femmes de Pérignac de vivre et d'être aimée dans un foyer paisible. Quand j'y pense ce n'est pas facile la vie elle réserve toujours de mauvaises surprises au moment où on s'attend le le moins. Hélas ainsi va la vie comme l'eau à la cruche.

J'ai été heureuse d'apprendre que Suila la cordon bleue, avant son départ après un long séjour à Pérignac a rendu visite à Sottephie histoire de voir les quelques toiles qu'elle avait confectionnée et de causer de tout et de rien.
Suila avait été émerveillée par la beauté et la dextérité du travail soigneux. Elle l'en félicita et l'encouragea à reprendre le travail car elle pourrait rivaliser avec les peintres de renoms, elle qui s'est toujours sous-estimer en se laissant aller au découragement. Dans leur causerie elle lui parla de sa très chère amie d'enfance et conseillère Mamouzel qui malgré l'éloignement des yeux était près de son coeur.
Mamouzel était très timide il n'y avait qu'elle qui lui arrachait le sourire. Elles étaient différentes mais se complétaient. C'est vraiment de bon coeur qu'elle a appris que Sottephie avait décidé de changer et de reprendre de plain pied la vie. Mamouzel ne pourrait que lui faire des bénédictions et lui souhaiter beaucoup de bonheur.

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Modifié par mamouzel14 le 11-12-2006 14:47


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 11-12-2006 à 21:17:25 (S | E)
Sottephie se rendit chez Fernand et le trouva affairé dans sa boulangerie .Elle lui remit une lettre recommandée avec l'entête suivante :Agence touristique -Le tour du monde-11 rue des lilas -Montréal-Canada.
-Encore un prospectus publicitaire!s'écria Fernand!même à Perinac on n'est pas épargné par la pub!et joignant le geste à la parole il fit mine de la jeter dans la poubelle.
-Mais que fais-tu Fernand!hurla Sottephie!ç'est une lettre recommandée avec accusé de réception, tu dois absolument signer dans mon registre et puis la lire.
Il s'exécuta et oh!stupeur!il découvrit deux billets d'avion aux noms de madame et monsieur Fernand ,à destination de l'Ile de la Réunion pour une durée de quinze jours.Ces deux billets étaient accompagnés d'un chèque d'une valeur de mille euros et quelques mots qu'il lut à haute voix:Cher monsieur Fernand! veuillez accepter ces deux billets d'avion et ce chèque qui représentent le montant d'une ancienne facture de soixante pains que je vous dois depuis très longtemps.Bien affectueusement.Jean Duroc directeur général de l'agence Tour du monde.Fernand, envahi par l'émotion, vacilla et faillit tomber dans le pétrin si Sottephie ne s'était précipitée pour le retenir.Jean Duroc était le fils de Sébastien Duroc qui fut il y'a une trentaine d'années gravement malade et dut s'aliter pendant un mois .C'était le paysan le plus pauvre de Perignac et ne pouvait plus subvenir aux besoins de sa femme et de son fils unique.Fernand notre bon boulanger qui disait souvent:Il faut se rendre repectable par sa vertu et aimable par sa bonté ,envoyait tous les jours aux Duroc deux pains et tout ce dont ils avaient besoin.Les Duroc émigrèrent ensuite au Canada et Fernand n'a jamais pris de vacances ni quitté Perignac.Sa générosité et sa bonté furent récompensées par la réalisation de son plus beau rêve:partir en vacances aux iles!!!


Réponse: Histoires d'un village de France de suila, postée le 12-12-2006 à 16:58:36 (S | E)

L'effet de surprise retomba pour céder place à l'appréhension d'un vrai départ dans un pays lointain !! en effet Fernand n'avait jamais quitté Perignac depuis son dernier et unique voyage dans un bateau qui l'arrachait définitivement à la terre où il était né : l'Algérie, il quitta pour la première fois l'Afrique pour un autre continent inconnu !! Perignac a été la terre qui l'avait jadis recueilli, et il lui en était très reconnaissant, il n'avait que 8 ans quand il traversa la méditerranée, avec des bagages minces et des souvenirs plein la tête !!! Et ce voyage inattendu vers les îles, lui rappela soudainement l'Algérie de son enfance !!! il commença enfin à rêver, à la mer, au sable fin et aux cocotiers !!!
Le métier de boulanger, n'attire plus les jeunes de nos jours,et encore moins dans les petits villages qui se dépeuplent de jour en jour, Fernand en était bien conscient et n'arrivait pas à trouver la relève pour assurer sa succession, plus qu'un métier, c'est une véritable passion !! et son éventuel départ, en vacances posait le problème de laisser les gens de village sans pain et cela le tracassait énormément !!!! une idée de génie effleura son esprit, il repensa au vieux four à bois du village qui jadis était utilisé comme un bien collectif, où chacun venait faire cuire son pain, à l'époque, où les fours électriques domestiques n'existaient pas, les gens venaient une fois par semaine enfourner de grandes miches qui suffisaient à les nourrir durant toute la semaine !!! soulagé par cette unique solution qui le laisserait partir tranquille, il alla en informer Émile le maire pour mobiliser la participation des habitants à la restauration de ce bien si précieux pendant son voyage de rêve dans les îles !!!
Sottephie avait à peine exagéré en imaginant Perignac Patrimoine de l'humanité, elle abritait bien des trésors insoupçonnés qui ferait peut être de ce village inconnu, un havre de paix et de bonheur en toute simplicité




Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 12-12-2006 à 20:19:37 (S | E)
Roland notre nouveau instituteur à la carrure impressionnante ne cessait d'importuner Sottephie par ses nombreuses tentatives d'approche et de séduction.Pour un oui ou un non, il lui rendait visite à la poste et se faisait éconduire par elle avec beaucoup de tact et de retenue.Les rares clients de la poste riaient sous cape et leurs sourires mi- moqueurs mi-amusés causaient beaucoup d'embarras à notre belle postière.Un vrai pot de colle, se disait-elle! Sa fille Virginie voulait se débarasser de lui une bonne fois pour toutes.Mais comment faire?Elle eut l'idée de poser un chewing-gum enduit de colle très forte(super-glue!)sur la chaise de son instituteur Monsieur Roland .Ce dernier, en se relevant eut toutes les peines du monde à décoller son auguste postérieur de la chaise ce qui provoqua l'hilarité de toute la classe.
-Vous serez tous punis si l'auteur du délit ne se dénonce pas,leur dit-il.
Virginie apeurée, se rappelant cette citation:le courage est le juste milieu entre la peur et l'audace, leva timidement son doigt et fondit en larmes.
-C'est moi! maître!pardonnez moi! je ne recommencerai plus!
-J'en parlerai ce soir à ta mère, lui dit-il.
Le soir venu,il se présenta au domicile de Sottephie.Virginie prit peur, elle fit appel à leur chien et lui dit: Rastignac! attaque!
Tout en aboyant le chien bondit sur Roland qui rebroussa chemin , prit ses jambes à son cou, sauta par-dessus la barrière du jardin et s'enfuya à toute vitesse.Le lendemain, Entik le rencontra et l'apostropha ainsi:
-Bonjour Monsieur Roland!Je vous ai vu hier soir courir comme un lièvre et Rastignac le chien de Sottephie à vos trousses!Bravo!vous avez une bonne foulée et une bonne pointe de vitesse.Vous devriez participer aux prochains jeux olympiques!
Roland le foudroya du regard et jura de ne plus revoir Sottephie.Ouf!Sotephie s'est enfin débarassée de son pot de colle!


Réponse: Histoires d'un village de France de mamouzel14, postée le 13-12-2006 à 10:40:38 (S | E)
Roland l'instituteur comprit une fois de plus qu'il n'était pas le bienvenu chez Sottephie mais ne s'avoua pas vaincu tout de même, il fit renvoyer ma nièce virginie dite fadette de l'établissement, il jura de la reprendre seulement que lorsque sa mère viendra présenter des excuses publiques. La petite virginie alla trouver sa mère avec la convocation du maître. Celle-ci décida de rencontrer Entik pour jouer le médiateur afin de permettre à ma nièce de retrouver la classe. L'orgueil est un vilain sentiment, ce qui a valu à satan d'être en disgrâce avec le bon Dieu, Roland après toute cette humiliation qu'il a connu accepterait-il aussi facilement d'entendre raison?


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 13-12-2006 à 18:24:51 (S | E)
Entik tiraillé par le serment de fidélité pour sa femme et les sentiments ambigus qu'il éprouvait pour Sottephie perdit complétement la tête .Il s'imaginait déjà dans les bras de la belle postière abandonnant sa marmaille et sa femme.Il de rendit chez Roland et lui dit sur un ton conciliant:
-Bonjour Roland!Pour l'intérêt du village et sa quiètude je viens au nom de Sotttephie bouleversée par ce malheureux incident te demander d'accepter ses excuses.
-Mais il n'en est pas question!répondit André.Il faudrait qu'ellle vienne elle même présenter ses excuses!
-Mais voyons André!Elle n'y est pour rien!il s'agit d'une banale bêtise d'une fillette! n'avons nous pas tous été enfants avant d'être adultes!.Et puis ,tu sais!son oncle est un membre très influent du conseil régional du département et quand un politicien se fâche, ç'est bonjour les dégâts!
André acquiesça de la tête et fit entrer Virginie en classe, la tête basse et la mine triste.De retour chez lui,Entik trouva sa femme qui l'attendait de pied ferme avec un énorme rouleau de pâtisserie à la main.
-Il paraît que tu joues maintenant au secrétaire général de l'O.N.U pour les beaux yeux de Sottephie!lui dit-elle. .
-Mais non!ma chérie répliqua-t-il !Aujourd'hui j'ai le sentiment du devoir accompli.Je viens de faire une bonne action.
-Je sens que cette bonne action va se terminer par un divorce au tribunal de grande instance de Bergerac suivi d'un mariage à la mairie de Perignac!prends garde! lui dit-elle, avec un air menaçant tout en brandissant son rouleau de pâtisserie!!!


Réponse: Histoires d'un village de France de sottephie, postée le 14-12-2006 à 10:56:49 (S | E)
Même si elle faisait semblant de s'énerver, Catherine était une femme pleine de sagesse. Elle savait que l'implication d'Entik dans les problèmes que traversait Sottephie était totalement désintéressée. C'était plus fort que lui, il adorait défendre la veuve et l'orphelin. Il estimait que cela faisait partie intégrante de son boulot de médecin.
C'est tout à son honneur, pensa Catherine. Et c'est pour cela que je l'aime.
En y réfléchissant bien, elle admit qu'il valait mieux qu'il joue ce rôle avec Sottephie, qui n'était plus si jeune, qui était souvent emplie d'une grande mélancolie et qui, last but not least, avait 3 bouches à nourrir! Entik avait beau être un excellent père pour leurs trois enfants, il était clair que devoir en assumer trois de plus - dont un adolescent - était au-delà de ses capacités!

Toute postière qu'elle fut, Sottephie pouvait se targuer d'être aussi une sage femme ... L'arrivée de Pedro avait été une sorte de déclic. Elle avait réalisé qu'il était temps qu'elle vive aussi pour elle, plutôt que de se contenter de survivre pour ses enfants. Elle sortait lentement de ce gouffre de solitude et de chagrin dans lequel le décès inopiné de son mari l'avait plongée. Elle avait eu un moment d'euphorie. Il était bel et bien passé... Mais elle allait dorénavant tâcher de savourer comme un immense bonheur, la moindre petite joie qui s'offrirait à elle. Pour commencer, elle se dit que ce serait peut-être le moment de répondre à l'invitation de Mamouzel qui, depuis des années, lui demandait de venir faire un séjour en Côte d'Ivoire...

Tout à coup, elle se rendit compte qu'Entik était devant elle, de l'autre côté du guichet. Elle savait qu'il venait parler de Rolandré ... Cette histoire de chewing gum commençait vraiment à l'irriter! Elle mit Entik à la porte de la poste, glissa la clé dans la boule de buis à gauche de la porte (geste machinal et totalement inutile: tout le monde savait que c'était là qu'elle la mettait chaque fois qu'elle s'absentait...) et se dirigea à grandes enjambées vers la petite école.


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 14-12-2006 à 18:14:24 (S | E)
Sottephie d'un pas résolu se dirigea vers l'école avec la ferme intention d'administrer à Roland une paire de gifles retentissantes dont elle seule en a le secret et dont Roland se souviendra toute sa vie, tout comme Entik! La colère étant mauvaise conseillère, elle se ravisa en cours de route, rebroussa chemin et se dit au fond d'elle même:le mépris est la forme la plus subtile de la vengeance.
Léon ,l'enfant terrible de Perignac revenu à de meilleurs sentiments travaille maintenant d'arrache-pied la terre et s'occupe admirablement bien de la ferme de ses parents.Assis à l'ombre d'un chêne après une dure journée de labeur, il semble bien seul aujourd'hui.Il est bien temps pour moi de se marier, se dit-il!mais qui voudrait bien bichonner mes vaches et partager mon gîte mon repas ma couche et mon étable avec moi?Sottephie?C'est la plus belle femme du village ,mais elle ne voudrait jamais de moi et puis elle ne saurait jamais comment traire une vache.Emilie? la fille ainée de monsieur le maire ?cette pimbêche est bien occupée à aider son père au secrétariat de la mairie.Elle aussi ,ne voudrait jamais échanger le bureau feutré de la mairie contre mon étable toute pourrie.Tiens!j'y pense!il y'a Roseline, la fille de Fernand le boulanger, partie en ville pour suivre des études de technicienne agronome..Je me souviens avoir gamdadé souvent avec elle dans les champs pendant mon enfance.On s'aimait bien!Elle remportait toutes les courses à pied féminines organisées au village et faisait parti de la troupe de danse folklorique de la région .Ses pas de danse étaient un plaisir pour les yeux!Elle aidait souvent son père à soulever de lourds sacs de farine et pourrait bien m'aider à porter des bottes de foin .Elle ferait une très bonne épouse! Son diplôme de technicienne nous serait très utile! ce serait joindre l'utile à l'agréable!Les fêtes de fin d'année approchent!elle rentrera bientôt au village et je pourrais bien l'inviter au diner traditionnel de la saint sylvestre à Bergerac.Nous dinerons ensemble, nous danserons et nous sablerons le champagne ensemble et à minuit je l'embrasserai et lui ferai ma demande de mariage!Roseline acceptera-t-elle de se marier avec Léon l'enfant terrible de Perignac?


Réponse: Histoires d'un village de France de mamouzel14, postée le 14-12-2006 à 18:28:44 (S | E)
La pétite école se trouvait à quelques lieues de la poste, l'entrée présentait un grand écriteau où il était marqué Etablissement Primaire de Pérignac. Sottephie fit son apparition dans la cour de l'école qui avait été bien décoré de fleurs parsemées et bien rangées avec de sapins, la classe de sa fille était à l'angle gauche du bâtiment,Monsieur Roland un peu gêné d'avoir déranger la postière vint à sa rencontre tout sourire et lui expliqua qu'il n'était pas nécessaire qu'elle se soit déplacée pour une affaire banale d'enfant. Après cette brève entrevue Sottephie retourna à ses occupations non sans fulminer son ras-le-bol, ce village commençait à lui faire perdre patience, chemin faisant elle pensa à l'invitation que sa soeur mamouzel lui avait faite de venir en Côte d'Ivoire pour les vacances prochaines. Cela pourrait lui faire changer d'air.


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 15-12-2006 à 16:10:43 (S | E)
Gaston téléphona à Entik sur un ton désespéré:Docteur!Docteur!Venez vite Bernadette ma vache préférée est gravement malade.Elle est mourante!
-Mais voyons Gaston !je suis médecin!il faudrait appeler un vétérinaire.
-Je sais, mais il est absent.J'aime Bernadette à la folie et si jamais elle mourrait je ne pourrais jamais lui survivre!
Entic pensa qu'il vallait mieux y aller sinon Gaston risquait de le poursuivre pour non assistance à animal en danger.Arrivé sur les lieux, il retrouva Gaston les bras levés au ciel, piaffant d'impatience et ne sachant quoi faire.Sa vache était très agitée, visiblement mal en point et remuant sans cesse sa queue .Ses beuglements plaintifs ameutaient toute ses copines:sylvette, marinette, claudete...Entik s'approcha de la vache et lui dit:
-Bernadete !dis-moi ce que tu as?
-Mais Docteur vous êtes fou!Elle ne parle pas ma vache!je vais vous dire ce qu'elle a!depuis ce matin elle vomit sans cesse et a une forte diarrhée.
-A-t-elle de la température?
-Mais je n'en sais rien!ç'est vous le docteur!examinez la et sauvez la ! je vous en supplie!Entik qui n'avait jamais soigné de sa vie une vache l'examina attentivement,palpa son énorme abdomen(ventre)sortit son stéthoscope qui paraissait si minucule à la recherche des palpitations de son coeur en se demandant si le coeur d'une vache était à droite ou à gauche.
-Elle doit sûrement avoir une intoxication alimentaire, dit-il à Gaston.Je vais lui prescrire un antibiotique, un antispasmodique, un antiémétique et un antidiarrhéique.
-C'est quoi ce charabia Docteur? répliqua Gaston.
-ce charabia! ce sont des médicaments Gaston. Bernadette devrait peser huit cents kilogrammes environ je vais multiplier la posologie par dix et avec la bénédiction divine ta vache sera bientôt remise sur pieds oh!pardon sur pattes, devrais-je dire.
En effet quelques heures plus tard Bernadette cessa ses gémissements et allait beaucoup mieux.Elle était sauvée!
Au retour, Entik eut cette pensée très philosophique:et si le Bon Dieu avait pourvu tous les animaux de la terre de la parole le monde serait-il aujourd'hui meilleur ou pire?Au fait, il faudrait aussi que je rajoute sur ma plaque:Docteur Entik médecine générale-hommes- femmes-enfants et vaches!!!!


Réponse: Histoires d'un village de France de mamouzel14, postée le 15-12-2006 à 18:19:57 (S | E)
La vie a repris de plus belle à Pérignac, l'anxiété de Gaston pour sa vache préférée est passée, Bernadette se porte à merveille. Gaston tout sourire ne sût comment remercier Entik le médecin devenu pour la cause vétérinaire. Il a fait sien cet adage qui dit qu'on peut servir à tous les postes pourvu qu'on y mette du sien. Comme aussi on pourrait dire que l'homme est capable de se reformer avec une ferme résolution de vouloir. Léon qui n'avait pas une odeur de sainteté auprès des Pérignacais, avait bel et bien changé et a résolument tourné le dos à sa mauvaise vie. Maintenant qu'il se décide à se mettre la corde au cou, espérons que Roseline fera pour lui une bonne affaire. Les fêtes de fin d'année approchent à grand pas, Léon saura t-il jouer la meilleure carte pour conquérir le coeur de sa Roseline?

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Modifié par mamouzel14 le 18-12-2006 11:29


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 15-12-2006 à 20:14:13 (S | E)
Les fêtes de fin d'année approchent à grands pas!Pour séduire l'élue de son coeur Léon potassait chaque soir un bouquin sur l'art de plaire et des bonnes manières.Il allait prendre des cours de danse chez Suila .La pauvre!il lui marchait souvent sur les pieds et à la fin de chaque séance elle avait les pieds en compote et pleins d'écchymoses .Stoïque, elle acceptait avec le sourire ses gestes brusques et ses mains si fortes et vigoureuses qui lui tenaillaient les hanches et les épaules.Il allait aussi à la poste s'entretenir avec Sottephie qui avait un langage très châtié.Il lui demandait de lui apprendre à bien parler et à bien se conduire.On entendait de l'exterieur les éclats de rire de Sottephie chaque fois qui'il répétait:voudriez vous me passer la salière ?Voulez-vous m'accorder cette danse?Toutes les deux étaient intriguées par ce brusque engouement de Léon pour la danse et les bonnes manières.


Réponse: Histoires d'un village de France de suila, postée le 16-12-2006 à 23:52:02 (S | E)
Chassez le naturel, il revient au galop pensèrent Suila et Sottephie a la fin du stage pratique de Léon, qui sorti de ses cours, oubliait très vite de les pratiquer dans la vie courante!! avec tous les efforts du monde, il resta un peu brut sur les bords, et même les tenues bons chic bon genre que Suila lui avait soigneusement recommandés et finement choisis, ne collaient pas à sa tête de campagnard faussement déguisée !!! Mais il était si fier de lui, si confiant avec son nouveau look de conquérir le coeur de la plus belle fille du village et cette fois il était sûr que Roseline, ne pouvait plus lui résister !!


Réponse: Histoires d'un village de France de entik, postée le 17-12-2006 à 13:40:01 (S | E)
Léon trouvant les fêtes de fin d'année assez lointaines décida d'aller à Bergerac ce dimanche pour retrouver Roseline et l'inviter avant que quelqu'un d'autre ne puisse le devancer et faire de sa vie un désert sentimental.Arrivé devant le majestueux bâtiment de l'institut agricol, il fit le pied de grue pendant toute une matinée, bravant le froid et la pluie.Soudain, il vit Roseline sortir de l'institut en compagnie d'un jeune-homme très séduisant, il sentit le sol se dérober sous ses pieds et s'apprêtait à déguerpir lorsque Roseline le vit et l'interpella:
-Tiens! bonjour Léon !en volà une surprise!que fais-tu ici?
-Bonjour Roseline !je passais par là à tout hasard!
Le jeune homme s'excusa ,les quitta et les laissa tout seuls.Léon prit son courage à deux mains et l'invita à prendre ensemble un café au bistrot du coin.
-Tu sais!lui dit il,je me suis établi à Perignac ,j'ai acheté la terre attenante à notre ferme ainsi que la maison de Dom Perignon dont je voudrais faire une maison de dégustation et de vente des vins de la région avec une énorme pancarte:dégustez nos vins en compagnie de Dom Perignon le génial créateur du champagne.J'ai aussi un tas de projets en tête!je voudrais aussi aménager des chambres d'hôtes.What do you think about it?
-tiens! tu parles anglais maintenant?tu t'es beaucoup assagi à ce que je constate!je te trouve adorable!
Léon rougit de plaisir et lui dit tout de go :
-Au fait, Roseline !si tu es toujours libre, ne pourrions nous pas passer les fêtes de fin d'année ensemble à Bergerac.
-Mais avec plaisir Léon!
Ils se séparérent et Léon prit le chemin du retour vers Perignac ,le coeur léger et heureux comme un pinson en pensant fort à la soirée du 31 décembre 2006 et surtout à la fatidique heure de minuit pour annoncer à Roseline sa demande en mariage.

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Modifié par entik le 17-12-2006 13:42

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Modifié par entik le 17-12-2006 13:45

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Modifié par entik le 17-12-2006 14:24




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