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There was a hitch/Version

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There was a hitch/Version
Message de violet91 posté le 15-12-2014 à 23:03:51 (S | E | F)
Hello dear all and other newcomers . Voici ,comme promis, de quoi égayer les brumes , la grisaille, les rhumes qui nous assaillent et vous faire plancher gentiment sur un petit morceau de choix . Exemple idéal d'humour anglais tout en retenue et 'hilarious' . De quoi vous ramener ou conduire au savoureux et 'witty' DAVID LODGE
Deux aperçus distincts : vous pouvez choisir de traduire ( le 2ème perhaps) votre préféré ou mieux encore , les deux : ils en valent la peine ...
------ ------ ----
------------There was a hitch .Version or -----

I )
[...] They were queueing at the time , for gallery seats at the Globe theatre to see Graham Greene's new play ' The Potting Shed '. Michael had been looking forward eagerly to seeing this play , which , to judge from the reviews, confirmed that the author's faith was intact , but he found unable to concentrate on the story of vows , miracles , lost and found belief . Later in life all he could remember about the production was a dog barking off-stage and the particularly bilious green of John Gielgud's cardigan . ( Could it possibly have been , he wondered, a sartorial pun on the author's name ? ) . For most of the performance , he was brooding jealously on Miriam's hint of grave sin in the past . Though Michael was no longer so helplessly obsessed with sex as in late adolescence , he still thought about it quite a lot . He looked forward to the night of his wedding ( provisionally planned for the coming spring ) . [ ... ]
After 'The Potting Shed ' [ ... ] , Michael was silent and morose . He kept Miriam talking in the shadow of a plane tree in the street . ' Did you have any boy friends before me ? '
' You know I didn't , I told you . '
' Nobody at all ? '
' Nobody serious .'
' You did have some , then ? ' [...]
' The trouble with you is that all you think about is sex, ' Miriam said . ' You can't imagine people feeling guilty about anything else , can you ? '
He admitted it , joyfully , ' It is the Irish Jansenist tradition , ' he said . [...]
------- Sir John GIELGUD [glgd]

II ) Michael often recalled that moment of acute embarrassment . His honeymoon in 1958 . The wedding night to which he had for so long looked forward got off to a bad start when they were shown into a room at their hotel with twin beds . Michael , inexperienced in such matters , had omitted to specify a double . When the porter had withdrawn , he expressed his regret .
' Ask them to give us another room ' Miriam suggested .
Michael imagined himself going downstairs and walking up to the receptionist in a crowded , but silent and attentive lobby , and saying ' Could I have a room with a double bed in it , please ? '
- ' You ask them , ' he said to Miriam .
' No thanks ! '
They giggled and kissed, but the twin beds were decidedly a disappointment . They were narrow and spaced well apart and the headboards were screwed to the wall .
' Oh, well, ' said Miriam, 'never mind .' She opened her suitcase and began to unpack . A cascade of confetti fell to the floor as she shook out a dress . ' That Gwen ! ' she said , referring to one of her bridesmaids .
' Hold on a minute , ' said Michael . Looking neither to right nor left , he marched out of the room , down the stairs , and up to the reception desk .
' Yes , sir ? '
Michael took a deep breath . ' Er...what time is dinner ? ' he said .
' Dinner is served from six thirty , sir ' [...]
' Is there anything else , sir ? ' said the receptionist as Michael stared at the ceiling . Without looking the man in the eye , he mumbled out a request for a room with a double bed , and was given one without fuss . He ran back to Miriam , grasping the key like mythical treasure wrested from a dragon . He felt hugely heroic , masculine , dominant : a true husband . When they got to the new room , he locked the door and carried Miriam across to the double bed . [* ...]
She got up off the bed and put on her nightie . Michael put on his pyjamas and drew the curtain against the slanting light ( it was about six o'clock in the evening ) . Then they got to bed , under the bedclothes . Neither of them saw anything odd in this behaviour . It was how they had always imagined married love .
But then there was a hitch . [ ...]

* ( some cuddling and only taking their city garments off )
---- ---Adapted from ' How far can we go ?' 1980. by DAVID LODGE ( 1935-...)
There we are ! Puissiez -vous vous amuser finement tout en traduisant ces deux petits extraits typiques de cet écrivain anglais auquel on ne résiste pas ! Très drôle et profond .
. ' Hilarious ...a magnificent book ' - Graham Greene . I hope you'll really enjoy yourselves and have the impression of not working !

Correction prévue vers le 8 Janvier .

-------------------
Modifié par lucile83 le 21-12-2014 16:17



Réponse: There was a hitch/Version de eos17, postée le 16-12-2014 à 19:31:30 (S | E)
Hello violet,
Here the first part of " There was a hitch".
Il y eut un problème.

I…..A ce moment-là, ils faisaient la queue pour des places au balcon au théâtre du Globe pour voir la nouvelle pièce de Graham Greene ' The Potting Shed '. Michael brûlait d' impatience de voir ce spectacle,qui, d'après les critiques, confirmait que la foi de l'auteur était intacte. Cependant il fut incapable de se concentrer sur l'histoire de vœux, de miracles, de croyance perdue et retrouvée. Plus tard, tout ce dont il se souvint à propos de la création, fut un chien aboyant en coulisses et surtout le gilet de laine couleur de bile de John Gielgud.( Serait-ce possible qu'il ait voulu faire un jeu de mots avec le nom de l'auteur ?). Pendant presque toute la représentation, jaloux, il broya du noir au sujet de la grave allusion qu'avait fait Miriam dans le passé. Bien que Michael ne soit plus aussi désespérément obsédé par le sexe comme il l'était à la fin de son adolescence, il y pensait encore beaucoup. Il attendait avec impatience sa nuit de noces ( provisoirement prévue pour le début du printemps)
Après la pièce ' Le Potting Shed ' Michael était silencieux et morose. Il retint Miriam pour parler dans l'ombre d'un platane de la rue. « Est-ce que tu as eu un petit ami avant moi ? »
« Tu sais bien que non, je te l'ai dit. »
« Absolument personne ? »
« Personne de sérieux. »
«  Tu en as eu un, alors ? »...
«  Le problème avec toi est que tu ne penses qu'au sexe, »dit Miriam. «  tu ne peux pas imaginer que les gens puissent se sentir coupable à propos d'autre chose, n'est-ce pas ? »Il le reconnut joyeusement, « C'est la tradition janséniste irlandaise, »dit-il...

II ) Michael se rappelait souvent ce moment de vif embarras. Sa lune de miel en 1958. La nuit de noces qu'il avait attendue avec tant d'impatience, prit un mauvais départ quand on les fit entrer dans leur chambre avec des lits jumeaux.Michael, inexpérimenté en cette matière, avait omis de préciser qu'il désirait un grand lit. Quand le bagagiste se fut retiré, il exprima son regret.
«  Demande-leur qu'il te donne une autre chambre »suggéra Miriam.
Michael se vit descendre l'escalier et marcher jusqu'à la réception ,dans un hall rempli d'une foule silencieuse et attentive, et dire :  « Pourrais-je avoir une chambre avec un grand lit s'il vous plaît ? »
« Tu leur demandes, »dit-il à Miriam.
« Non merci ! »
Ils pouffèrent de rire et s'embrassèrent mais les lits jumeaux étaient décidément une déception. Ils étaient étroits , espacés et les têtes de lits fixées au mur.
« Oh, bien, » dit Miriam «  cela ne fait rien."Elle ouvrit sa valise et commença à la défaire. Une cascade de confetti tomba sur le sol comme elle secouait une robe. «Ah ! Cette Gwen! »dit-elle en pensant à une de ses demoiselles d' honneur.
«  Attends une minute, » dit Michael. Regardant ni à droite ni à gauche , il sortit de la chambre , descendit l'escalier et se précipita à la réception.
«  Oui, monsieur ? »
Michael prit une profonde inspiration. «  Euh.. . A quelle heure est le dîner ? »dit-il.
« Le dîner est servi à partir de six heures et demie, monsieur. »....
«  Y-a-t'il autre chose , monsieur ? » dit le réceptionniste comme Michael regardait fixement le plafond. Sans regarder l'homme dans les yeux, il demanda, bredouillant, une chambre avec un grand lit.On lui en donna une sans histoire. Il revint en courant vers Miriam, saisissant la clé comme un trésor mythique arraché à un dragon. Il se sentait extraordinairement héroïque, viril, dominant : un vrai mari. Quand ils furent dans leur nouvelle chambre, il ferma la porte à clé et porta Miriam jusqu'au grand lit. …
Elle descendit du lit pour enfiler sa chemise de nuit. Michael mit son pyjama et tira les rideaux pour masquer les rayons obliques du soleil (il était autour de six heures, le soir). Puis ils se mirent au lit, sous les draps. Ni l'un ni l'autre ne voyait quelque chose d'étrange dans ce comportement. C'était comme ils avaient toujours imaginé l'amour entre époux.
Mais alors il y eut un problème.

Chère violet, quelle nuit....blanche ! Ce matin, j'ai repris tout mon travail que voici en imaginant la suite...Bonne journée.



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 18-12-2014 à 14:15:47 (S | E)
Hello dear all and eventual newcomers ,

D'abord ,merci eos d'avoir 'sauté' et passé 'une nuit' sur le sujet que je rappelle à l'ordre du jour . Vu la période très chargée pour la plupart d'entre nous ,j'ai bien proposé à chacun(e) de faire son possible ; peut-être faire le texte de son choix avant Noël et le deuxième plus tard , 'as you like it ', sometime after family gatherings and celebrations . Ou en rester à un , le plaisir étant toujours pour moi que vous participiez , comme vous savez le faire .
Have a nice day !




Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 20-12-2014 à 18:58:35 (S | E)
Hello again , dear all ,
Juste une remarque : le titre de la pièce de Graham Greene 'The potting shed ' a son importance et ne représente aucun piège . Je crois avoir tout dit ...pour le moment !
Have a nice week-end and time when translating these humorous passages



Réponse: There was a hitch/Version de tereda, postée le 21-12-2014 à 20:26:15 (S | E)
Hello violet,
It's my first try, I'm a newcomer here, but I wanted to do this translation, because I like a lot David LODGE,
of course, there are many expressions I have difficulties to express perfectly, but I think, the main thing is to try to give the sense, a good sense to what we are reading, it's what I try to do.

There was a hitch !

Ils faisaient la queue pour obtenir des places au Globe Theater, pour voir la nouvelle pièce de Graham Greene, "the Potting shed"*. Michael attendait impatiemment de voir cette pièce, qui, selon les critiques des magazines, confirmait que la foi de cet auteur était intacte, mais il était incapable de se concentrer sur l'histoire des voeux, miracles, perte ou retour de la foi. Plus tard, de retour au quotidien, tout ce dont il a pu se rappeler de la pièce, c'était l'aboiement d'un chien et aussi la couleur vert cacadois du cardigan de John Gielgud;
Serait-il possible, se demandait-il que ce soit un jeu de mots vestimentaire sur le nom de l'auteur? Durant quasiment toute la pièce, il s'était senti préoccupé, jaloux de l'allusion de Miriam sur un péché grave dans le passé.

Bien que MICHAEL ne soit plus obsédé sexuellement, comme par le passé, il y pensait néanmoins encore beaucoup. Il lui tardait sa nuit de noces ( prévue normalement pour le printemps prochain).
Après "the Potting Shed", Michael était silencieux et triste. Il rejoignit Miriam en train de parler dans la rue, à l'ombre d'un platane.

As-tu eu un "boy-friend" avant moi ?
Tu sais bien que non, je te l'ai dit.
absolument personne ?
rien de sérieux.
Donc, tu en as eu un ?
Le problème avec toi, c'est que tu penses de suite au sexe, répondit Miriam, tu ne peux pas imaginer que quelqu'un puisse se sentir coupable d'autre chose, n'est-ce pas ?
Il l'admit volontiers, ce doit être la tradition irlandaise janséniste, dit-il. [...]

Michael se rappelait souvent de ce moment particulier de gêne absolue. Sa nuit de noces en 1958. Cette nuit de noces qu'il attendait si impatiemment et qui avait commencé si mal lorsqu'ils se sont retrouvés dans la chambre à leur hôtel, avec 2 lits jumeaux ! Michael, peu expérimenté dans ce domaine, avait omis de préciser un lit double. Quand le portier fut sorti, il exprima son regret
Demande leur une autre chambre, suggéra Miriam.
Michael s'imagina descendre à la réception , traverser le hall bondé de monde silencieux, et demander : pourrais je avoir une chambre avec un lit double, s'il vous plait ?
Tu leur demandes ? Dit il à Miriam
Non, merci !

Ils riaient et s' embrassaient, mais les lits jumeaux demeuraient décidément une déception (un handicap). Ils étaient étroits et bien espacés et les têtes de lit vissées au mur.
bon, pas d'importance, dit Miriam, elle ouvrit sa valise et commença à la vider. Une cascade de confetti tomba sur le sol pendant qu'elle secouait une robe : cette GWEN ! dit elle, pensant à l'une de ses demoiselles d'honneur.

Attends une minute, dit Michael. Regardant ni a droite, ni a gauche, il sortit de la chambre descendit les escaliers, et arriva au bureau de la réception :
- Oui, Monsieur ?
Michael prit une profonde inspiration ; euh ! à quelle heure est le dîner ? demanda t- il ?
- le dîner est servi à partir de 6 h 30, monsieur (...)
- y a t il autre chose ? Demanda le réceptionniste à Michael, regardant fixement le plafond.

Sans regarder l'homme dans les yeux, il murmura sa demande pour une chambre avec un lit pour 2 personnes, et on lui en donna une sans problème. Il courut rejoindre Miriam, la clé dans la main, comme un trésor mythique arraché à un dragon. Il se sentait héroïque, mâle, dominant, un vrai mari !!! lorsqu'ils arrivèrent dans la nouvelle chambre, il ferma la porte et porta Miriam jusqu'au grand lit .......

Elle se leva du lit et enfila sa chemine de nuit. Michael mis son pyjama, et tira les rideaux sur la lumière finissante (il était environ 6 h du soir). Puis, ils se mirent au lit, sous les draps. Aucun d'entre eux ne voyait quelque chose d'étrange dans cette façon de faire. C'était exactement ce qu'ils avaient imaginé d'un mariage d'amour. Mais il y avait un hic......

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Modifié par tereda le 22-12-2014 15:25



Réponse: There was a hitch/Version de mamou3, postée le 24-12-2014 à 08:25:28 (S | E)
Hello Violet !
Thank you for this so pleasant reading...

Il y eut un problème ..
I.
A l'époque, ils faisaient la queue pour les sièges de la galerie du théâtre le Globe, pour voir la nouvelle pièce de Graham Greene "The Potting Shed"...
Michael se réjouissait de voir cette pièce qui, à en juger par les critiques, confirmait que la foi de l'auteur était intacte mais il était incapable de se concentrer sur une histoire de voeux, de miracles, de foi perdue et retrouvée.
Plus tard dans sa vie, tout ce qu'il pourrait se rappeler au sujet de ce spectacle était l'aboiement d'un chien dans les coulisses et le vert bileux du gilet de John Gielgud (serait-il possible se demanda t-il qu'il s'agisse d'un clin d’œil vestimentaire en rapport avec le nom de l'auteur ?)
Durant la plus grande partie du spectacle, il rumina jalousement sur le soupçon d'un péché grave dans le passé de Miriam.
Bien que Michael ne soit plus désespérément obsédé par le sexe comme à la fin de son adolescence, il y pensait encore beaucoup. Il attendait avec impatience la nuit de ses noces (provisoirement prévues pour le printemps prochain).
Après "The Potting Shed" (..) Michael était silencieux et morose. Il retint Miriam pour parler dans la rue, à l'ombre d'un platane.
"As-tu eu un petit ami avant moi ?"
"Tu sais que non, je te l'ai dit. "
" Vraiment personne ? "
"Personne de sérieux "
"Alors tu as eu quelqu'un ?"
"Le problème avec toi, c'est que tout ce à quoi tu penses c'est le sexe" a dit Miriam.
"Tu ne peux pas imaginer les gens se sentant coupables de quoi que ce soit d'autre, pas vrai ?"
Ce qu'il admit joyeusement : " C'est la tradition janséniste irlandaise" a t-il dit.

II.
Michael se rappelait souvent ce moment particulièrement embarrassant. Sa lune de miel en 1958.
La nuit de noce pour laquelle il s'était réjoui si longtemps prit un mauvais départ quand on leur montra les lits jumeaux de la chambre d'hôtel.
Michael, inexpérimenté dans ce domaine, avait oublié de préciser une chambre avec lit double. Lorsque le portier se retira, il exprima son regret.
"Demande qu'on nous donne une autre chambre" a suggéré Miriam.
Michael s'imaginait descendant l'escalier et marchant jusqu'au réceptionniste dans le hall bondé mais silencieux et attentif et demandant : "Puis-je avoir une chambre avec un lit double, sil vous plaît ?"
"Demande leur" dit-il à Miriam.
"Non, merci."
Ils gloussèrent et s'embrassèrent mais les lits jumeaux étaient décidément une déception. Ils étaient étroits et bien espacés, les têtes de lits étaient vissées dans le mur.
"Oh, allez, ne t'en fais pas " dit Miriam. Elle ouvrit sa valise et commença à déballer. Une cascade de confettis tomba sur le sol comme elle secouait une robe. "Cette Gwen" dit-elle, se référant à une de ses demoiselles d'honneur.
"Attends une minute" dit Michael.
Sans regarder ni à gauche, ni à droite, il sortit de la chambre, descendit l'escalier et gagna la réception.
"Oui Monsieur ?"
Michael prit une profonde inspiration : "Heu...A quelle heure est le dîner ?" dit-il.
"Le dîner est servi à partir de six heures et demie, Monsieur."
"Y a t-il autre chose, Monsieur ? " dit le réceptionniste pendant que Michael regardait le plafond.
Sans regarder l'homme dans les yeux, il marmonna sa requête pour une chambre avec lit double et elle lui fut donnée sans faire d'histoires.
Il revint en courant près de Miriam, serrant la clé comme un trésor mythique arraché à un dragon. Il se sentait héroïque, viril, dominant : un vrai mari. Quand ils entrèrent dans la nouvelle chambre, il verrouilla la porte et transporta Miriam en travers du lit double.(...)
Elle se leva et enfila une robe de nuit. Michael mit son pyjama et tira les rideaux sur la lumière oblique (il était environ six heures du soir)
puis ils retournèrent au lit, sous les couvertures. Aucun d'eux ne vit quelque chose de bizarre dans ce comportement. C'était ainsi qu'ils avaient toujours imaginé l'amour conjugal.
Mais il y eut alors un problème...

Ha, ha ! a real suspense for the following !
Thanks a lot again Violet ! Have a wonderful Christmas !



Réponse: There was a hitch/Version de joe39, postée le 31-12-2014 à 12:29:42 (S | E)
Dearest Violet !

Here I’m with my hard-fought translation of your nice excerpt, the last one for this year.
I hope my mistakes won't make you laugh.

LA CABANE Ȧ OUTILS.

I)En ce temps-là, ils faisaient la queue pour réserver les places des balcons au Théâtre Globe, pour voir la nouvelle pièce de Graham Greene « La cabane à outils ». Michael avait hâte de voir ce jeu, qui, selon les recensions/critiques, avait confirmé que la foi de l’auteur était intact, mais il n’avait pas été habile de se concentrer sur les thèmes des vœux, des miracles, de croyance perdu et retrouvé.
Plus tard dans sa vie, tout ce qu’il pouvait se rappeler au sujet de la représentation, était un chien qui aboyait dehors de la scène et, le vert particulièrement « biliaire » de gilet de John Gielgud.
(il se demandait : « Pourrait-il avoir été un jeu de mots vestimentaire/de couture se réfèrent au nom de l’auteur ?).
Pour la plupart de la récitation, il ruminait une allusion de Miriam au sujet d’un péché grave commis dans le passé. Bien que Michael n’était plus aussi hanté par le sexe comme à la fin de l’adolescence, il pensait encore beaucoup à ce sujet. Il attendait avec impatience la nuit de son mariage (provisoirement prévue pour le printemps prochaine.
Après « La cabane à outils », Michael était silencieux et mécontent. Il retint Miriam a parler dans l’ombre d’un platane dans la rue. « As-tu eu quelques garçons devant moi ? »
« Tu sais que je n’ai pas eu, je tu l’ai dit. »
« Personne du tout ? »
« Personne grave »
« Tu l’as eu quelqu’un, alors ?
« Le problème avec toi c’est ce que tous vous pensez regard le sexe », dit Miriam. »Tu ne peux pas imaginer que les gens se sentent coupables de quoi que se soit d’autre, peux- tu ? »
Il admit joyeusement : « C’est la tradition irlandaise Janséniste », dit –il (…)

II) Michael souvent rappelé ce moment d’aigu embarras. Sa lune de miel en 1958. La nuit de noce à laquelle il avait si de long temps attendu, avait pris un mauvais départ quand- à leur hôtel il ont été montrés une chambre avec des lits jumeaux. Michael, inexpérimentés en la matière, avait omis de spécifier une chambre à lit double . Lors que le portier avait retiré, il exprima son regret.
« Demande-leur de nous donner une autre chambre » suggéra-lui Miriam.
Michael se imagina de descendre et de marcher jusqu’à le réceptionniste dans une halle bondé, mais silencieux et attentifs, et en disant «Pourrais-je avoir une chambre avec un lit double, s’il-vous-plait ? »
« Tu leur demande » , dit-il à Miriam. « Non merci »
Ils rirent, s’embrassèrent, mais le lits jumeaux furent décidément une déception. Ils étaient étroites et bien espacées et leur têtes avaient été vissé au mur. « Oh bien », dit Miriam »Il n’a pas d’importance ». elle ouvrit sa valise et commença à déballer. Une cascade de confettis tomba sur le sol comme elle secoua une robe. « Ce Gwen ! » Dit-elle, se référant à l’une de ses demoiselle d’honneur. « Attende une minute/un instant » Dit Michael. Sans regarder ni à droite ni à gauche, il sortit de la chambre, en bas des escaliers et jusqu’à le réception.
« Oui Monsieur ? » Michael prit un profonde souffle : « Euh…quelle heure est le dîner ? » demanda-il. « Le dîner est servi à partir de six heures et demie, Monsieur » (…) « A-y-t-il autre chose, Monsieur ? », dit le réceptionist, comme Michael regarda le plafond. Sans regarder l’homme dans les yeux, il marmonna une requête pour une chambre avec un lit double, qui fut lui donné sans difficulté . Il courut à Miriam, serrant le clé comme un trésor mythique arraché à un dragon. Il se sentait extrêmement héroïque, masculin, dominant : un mari véritable. Quand ils arrivèrent à la chambre, il verrouilla la porte et porta dans ses bras Miriam et la rendit sur le lit double (*…)
Elle se leva du lit et se mit sa chemise de nuit. Michael se mit son pyjama et tira le rideau contre la lumière oblique(il était environ six heures du soir). Puis ils se couchèrent sur le lit, sous les couvertures. Aucun entre eux vit quelque chose de bizarre dans ce comportement. C’était la façon dont ils avait toujours imaginé l’amour conjugal. Mais ensuite il y avait une difficulté/un obstacle
(* ..Quelque câlins et enlever leurs vêtements de ville.)

Have my best compliments for the excellent excerpt you proposed us, though I found it somewhat demanding for my poor skill at French language.
Last but not least I renew my best wishes for a Happy, Prosperous and Healthy New Year, to you and your family.
A big hug and kiss from
Your friendly
Joe.



Réponse: There was a hitch/Version de koreen2012, postée le 01-01-2015 à 16:07:33 (S | E)
Hello dear Violet
First of all I wish you a Happy New Year!!!! May all your dreams come true
Next thank you for this new translation !!!! I did the first part (for the moment)

Il y avait un hic / problème -Version

I) [….] A ce moment-là ils faisaient la queue au théâtre le Globe, pour obtenir des places balcon pour voir la nouvelle pièce de Graham Green « le cabanon de jardin (ou la cabane du jardin )». Michael avait vraiment hâte de voir cette pièce qui, selon les critiques, confirmaient que la conviction de l’auteur avait été respectée, cependant il fut incapable de se concentrer sur l’histoire des vœux, miracles et des croyances perdues et retrouvées. Plus tard tout ce dont il se souvint à propos de la mise en scène fut un chien aboyant dans les coulisses et particulièrement du cardigan de John Gielgud qui était d’un vert irritable (il se demandait s’il était possible qu’il y ait eu un jeu de mots au sujet du nom de l’auteur) Pendant la plus grande partie de la représentation il broyait jalousement du noir sur une allusion que Miriam avait faite au sujet de graves péchés remontant au passé. Bien que Michael ne soit plus aussi désespérément obsédé par le sexe que durant la fin de son adolescence, il y pensait encore beaucoup. Il avait hâte d’être à sa nuit de noce (prévue normalement pour le printemps prochain) [….]
Après « le cabanon de jardin » [….], Michael resta silencieux et morose. Il retint Miriam dans la rue à l’ombre d’un platane pour discuter. « As-tu eu d’autres petits amis avant moi ? »
-« Tu sais très bien que non, je te l’ai dit »
-« Absolument personne ?»
-« Personne de sérieux. »
-« Tu as eu quelqu'un alors ? [….]
-« Le problème avec toi c’est que tu ne penses qu’au sexe. » dit Miriam « Tu ne peux pas imaginer que les gens se sentent coupables, pour quelque chose d’autre, n’est ce pas ? »
Il le reconnu avec joie « c’est une tradition janséniste irlandaise » dit-il [….]

Here is the second part
II)Michael se rappelait souvent de ce moment avec un vif embarra. Sa lune de miel en 1958. La nuit de noce qu’il avait tant attendue avait pris un mauvais départ lorsqu’ils constatèrent que leur chambre d’hôtel avait des lits jumeaux. Michael inexpérimenté pour ce genre de situation, avait oublié de précisé un lit double. Quand le bagagiste se retira, il exprima ses regrets.
- « Demande-leur de nous donner une autre chambre » suggéra Miriam
Michael s’imaginait descendant et se dirigeant vers la réceptionniste dans un hall bondé de monde mais silencieux et attentive et dire :
- « Pourriez-vous me donner une chambre avec un grand lit, s’il vous plait ? »
- « Toi demande leur » dit-il à Myriam
- « Non merci »
Ils rirent et s’embrassèrent, mais les lits jumeaux restaient décidément une déception. Ils étaient étroits et bien espacés et les têtes de lit étaient vissaient au mur.
-« Bien » dit Miriam « peu importe » elle ouvrit sa valise et commença à la défaire. Une cascade de confettis tomba au sol quand elle secoua sa robe. « Ah cette Gwen! » dit-elle en pensant à une de ses demoiselles d’honneurs.
-« Attends une minute » dit Michael. Regardant ni à droite ni à gauche, il traversa la pièce, descendit les escaliers et se dirigea vers la réception.
-« Oui, Monsieur ? »
Michael prit une grande inspiration « hum....à quelle heure est servi le dîner » dit-il
-« Le dîner est servi à 6 h 30, Monsieur »
-« Vous fallait-il autre chose Monsieur ? » demanda le réceptionniste comme Michael regardait fixement le plafond. Sans regarder l’homme dans les yeux, Michael marmonna sa requête pour une chambre avec un lit double et on la lui donna sans problème. Il retourna en courant vers Miriam, tenant les clefs de la chambre dans sa main comme s’il s’agissait d’un trésor mystique arraché à un dragon. Il se sentait incommensurablement héroïque, masculin, dominant : un vrai mari. Quand ils arrivèrent à leur nouvelle chambre, il ferma la porte à clef et porta Miriam jusqu’au grand lit. [* ...]
Elle se leva du lit et enfila sa chemise de nuit. Michael mit son pyjama et tira les rideaux pour masquer la lumière qui déclinait (il était 6 heures du soir). Ils se mirent ensuite au lit sous les draps. Aucun d’entre eux ne vit quoi que se soit de bizarre dans ce comportement. C’était ainsi qu’ils avaient toujours imaginé l’amour conjugal.
Mais il y avait un petit problème. [ ...]
* (quelques calins et enlevant seulement leurs vêtements de la ville)


See you soon !!!!

-------------------
Modifié par koreen2012 le 07-01-2015 13:40

Coucou comme prévu j'ai rajouté la 2ème partie. Je n'ai pas fait de nouveau message car j'ai trouvé que se serait peut être plus pratique, pour la correction. Merci encore pour cet extrait plein d'humour.



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 01-01-2015 à 19:29:12 (S | E)
Good evening dear all ,

Still enough time to wish you the very best for this NEW YEAR ! May 2015 be fantastic , healthy, successful, merry, full of fresh things and people to discover ! Actually , everything interesting to find and do, and nice people around to love and be loved by . Thus, you should have the perfect lot to feel happy and bouncing all the time !
For you : Carl LARSSON (Swedish-1853-1919)
... ........ ......
See you soon and keep on doing so well !



Réponse: There was a hitch/Version de car2bar, postée le 02-01-2015 à 15:56:04 (S | E)
Hello dear Violet
Here is my try:

I)Il y avait un problème.
À ce moment-là, ils faisaient la queue pour obtenir des places au Globe theatre pour voir The Potting Shed, la nouvelle pièce de Graham Greene.
Michael avait attendu avec impatience le moment de voir cette pièce qui, à en juger par les critiques, confirmait que la foi de l’auteur était intacte, mais il lui fut impossible de se concentrer sur cette histoire de voeux, de miracles, de foi perdue et retrouvée.
Plus tard dans sa vie, il ne pourrait se souvenir, à propos de cette mise en scène, que d’un chien qui aboyait dans les coulisses et du vert particulièrement énervant du gilet de John Gielgud. (Serait-il possible -se demanda-t-il- qu'il s'agisse d'un clin d’œil au sujet du nom de l’auteur ?).
Pendant la plus grande partie du spectacle, il ruminait jalousement sur le soupçon d'un péché grave dans le passé de Miriam. Bien que Michael ne fût plus désespérément obsédé par le sexe comme il l’avait été à la fin de son adolescence, il y pensait encore beaucoup. Il attendait avec impatience la nuit de ses noces (provisoirement prévues pour le printemps prochain). […]
Après The Potting Shed [ ... ] , Michael était silencieux et morose.
Il retint Miriam pour parler sous l’ombre d’un platane dans la rue.
-As-tu eu un petit ami avant moi ?
-Tu sais bien que non, je te l’ai dit.
-Personne ?
-Rien de sérieux.
-Tu en as eu un, donc ? […]
-Le problème avec toi, c'est que tu ne penses qu’au sexe, répondit Miriam. -Tu ne peux pas imaginer que l’on puisse se sentir coupable d'autre chose, pas vraie?
Il le reconnut, joyeux : - c’est une tradition janséniste irlandaise.
dear Violet



Réponse: There was a hitch/Version de happyboy3311, postée le 03-01-2015 à 17:43:51 (S | E)
Dear Violet,

Sorry for my late, but here my work!

Always a pleasure to make your versions!

I.)
A ce moment-là, ils faisaient la queue pour des places dans la galerie au Globe Theater pour voir la nouvelle pièce de Graham Greene, « The Potting Shed ». Michael avait été impatient de voir cette pièce qui, si l’on en croyait les critiques, confirmait que la foi de l’auteur était intact, mais il ne parvenait pas à se concentrer sur l’histoire de vœux, de miracles, de foi perdue et retrouvée. Plus tard dans sa vie, tout ce qu’il pourrait se rappeler de cette production était un chien aboyant dans les coulisses et le vert particulièrement bileux du gilet de John Gielgud. (Se pourrait-il, se demanda-t-il, que c’eût été un jeu de mot avec le nom de l’auteur ?). Durant une grande partie du spectacle, il rumina jalousement sur le soupçon d’un pêché grave dans le passé de Miriam.
Bien que Michael ne fût plus aussi désespérément obsédé par le sexe comme durant son adolescence, il y pensait encore beaucoup. Il attendait impatiemment la nuit de son mariage (provisoirement planifié pour le printemps suivant). […]
Après « The Potting Shed » […] Michael était silencieux et morose. Il attira Miriam sous l’ombre d’un platane dans la rue pour lui parler.
« As-tu eu d’autres petits amis avant moi ? »
« Tu sais que je n’en ai pas eu, je te l’ai dit. »
« Absolument personne ? »
« Personne de sérieux. »
« Tu en a eu quelques-uns, alors ? » […]
« Le problème avec toi c’est que tu ne penses qu’au sexe, dit Miriam. Tu ne peux pas imaginer des gens se sentant coupable à cause d’autre chose, n’est-ce pas ? »
Il l’admit joyeusement, « c’est la tradition Janséniste irlandaise, dit-il. » […]

II.) Michael se souvenait souvent de ce moment particulièrement embarrassant. Sa lune de miel en 1958. La nuit du mariage qu’il avait attendu si longtemps commença mal quand on leur montra des lits jumeaux dans leur chambre d’hôtel. Michael, inexpérimenté dans ce genre de chose, avait omis de spécifier un lit double. Quand le portier se retira, il exprima son regret.
« Demande-leur de nous donner une autre chambre, suggéra Miriam. »
Michael s’imagina allant au rez-de-chaussée et marchant jusqu’au réceptionniste dans un hall bondé mais silencieux et attentif, et disant « Pourrais-je avoir une chambre avec un lit double, s’il vous plaît ? »
« Demande-leur ! dit-il à Miriam. »
« Non merci ! »
Ils pouffèrent et s’embrassèrent, mais les lits jumeaux étaient décidemment une déception.
Ils étaient étroits et très espacés, et les têtes de lit étaient vissées au mur.
« Oh bien, dit Miriam, peu importe. » Elle ouvrit sa valise et commença à défaire ses bagages. Une cascade de confetti tomba sur le sol quand elle sortit une robe. « Cette Gwen ! dit-elle, en référence à une de ses demoiselles d’honneur.
« Attends une minute, dit Michael. » Sans regarder, ni à droite, ni à gauche, il marcha hors de la chambre, descendit les escaliers, et alla jusqu’au bureau du réceptionniste.
« Oui Monsieur ? »
Michael prit une profonde inspiration. « Euhm… A quelle heure est le dîner ? dit-il ».
« Le dîner est servi à 6h30 Monsieur. » […]
« Vous désirez autre chose Monsieur ? dit le réceptionniste tandis que Michael regardait le plafond. » Sans regarder l’homme dans les yeux, il bredouilla sa requête pour une chambre avec un lit double, qui lui fut immédiatement donnée.
Il revint vers Miriam, agrippant la clé comme un trésor mythique arraché à un dragon. Il se sentait énormément héroïque, masculin, dominant : un vrai mari. Quand ils arrivèrent à leur nouvelle chambre, il verrouilla la porte et porta Miriam jusqu’au lit double. […]
Elle se leva et enfila sa nuisette. Michael mit son pyjama et tira les rideaux sur la lumière oblique (il était environ six heures du soir). Puis ils retournèrent au lit, sous les couvertures. Aucun d’eux ne vit quelque chose de bizarre dans ce comportement. C’était ainsi qu’ils avaient toujours imaginé l’amour conjugal.
Mais, ensuite, il y eut un hic…

Thank you a lot and good evening to you !




Réponse: There was a hitch/Version de maya92, postée le 03-01-2015 à 17:53:20 (S | E)
Bonjour,
Un léger problème...

Ce jour là, ils faisaient la queue au Globe Theatre pour acheter des places de poulailler pour la nouvelle pièce de Graham Greene 'L'Abri de Jardin'. Michaêl était impatient de voir cette pièce qui, d'après les critiques, affirmait que la foi de l'auteur était restée intacte, mais il fut incapable de se concentrer sur cette histoire de vœux,de miracles,de croyance perdue et retrouvée. Plus tard,tout ce dont il put se rappeler de cette représentation furent les aboiements d'un chien en coulisses et le cardigan verdâtre de John Gielgud. (Il se demanda si ça pouvait un jeu de mot 'vestimentaire' sur le nom de l'auteur) ? Durant la majeure partie de la pièce, il rumina, jaloux, l'allusion qu'avait faite Miriam à un grave péché commis dans le passé. Bien que Michaël ne fût plus aussi obsédé par le sexe que dans son adolescence, il y pensait quand même beaucoup. Il attendait avec impatience sa nuit de noces (fixée provisoirement au début du printemps prochain). Après la pièce, Michaël demeura silencieux et morose. A l'ombre d'un platane, il demanda à Miriam
- Est-ce que tu as eu des petits amis avant moi ?
- Tu sais bien que non, je te l'ai déjà dit
- Personne ?
- Personne de sérieux
- Tu en as donc eu quelques uns ?
- L'ennui avec toi, c'est que tu ne penses qu'au sexe dit Miriam. Tu ne peux pas imaginer qu'on puisse se sentir coupable d'autre chose !
Il l'admit gaiement 'C'est la tradition janséniste irlandaise' dit-il
Michaël se souvenait de ce moment avec un vif embarras.

Sa lune de miel en 1958 :
La nuit de noces qu'il attendait avec tant d'impatience commença plutôt mal lorsque, à l'hôtel, on leur avait donné une chambre avec des lits jumeaux. Michaël, qui manquait d'expérience dans ce genre de choses, avait oublié de spécifier qu'il voulait un grand lit. Lorsque le bagagiste se fut retiré, il manifesta sa déception.
"Demande leur une autre chambre" suggéra Miriam
Michaël s'imagina descendre, marcher jusqu'à la réception dans un hall d'entrée bondé mais silencieux et attentif et demander :
- Pourrais-je avoir une chambre avec un lit double, s'il vous plait ?
- Demande leur Toi, dit-il à Miriam
- Non merci !
Ils éclatèrent de rire et s'embrassèrent mais les lits jumeaux restaient vraiment un problème. Ils étaient étroits, bien espacés et les têtes de lit solidement fixées au mur.
- Oh, allez, ça n'a pas d'importance, dit Miriam
Elle ouvrit sa valise et commença à la défaire. Une cascade de confetti tomba sur le parquet alors qu'elle secouait une robe.
- Ca, c'est Gwen, dit-elle, parlant d'une de ses demoiselles d'honneur.
- Attends une minute, dit Michaël.
Regardant droit devant lui, il traversa la chambre, descendit l'escalier et se dirigea vers la réception.
- Oui, Monsieur ?
Michaël prit une profonde respiration.
- Euh.. à quelle heure est le diner, demanda-t-il
- Le diner est servi à partir de six heures et demie, Monsieur. Y a-t-il autre chose, Monsieur ? dit le réceptionniste tandis que Michaël fixait le plafond. Sans regarder l'homme dans les yeux, il marmonna qu'il voudrait une chambre avec un lit double et on lui en donna une sans problème. Il retourna en courant vers Miriam, serrant la clé comme un mythique trésor arraché à un dragon. Il se sentait vraiment héroïque, viril, dominant, un vrai mari.
Quand ils furent dans la nouvelle chambre, il verrouilla la porte et porta Miriam jusqu'au grand lit (après quelques câlins et après avoir enlevé leurs vêtements de ville). Elle se releva et enfila sa chemise de nuit. Michaël mit son pyjama et tira les rideaux pour cacher la lumière oblique (il était environ six heures du soir). Puis, ils se mirent au lit sous les couvertures. Ni l'un ni l'autre ne trouva cette façon de faire bizarre : c'était ainsi qu'ils imaginaient l'amour conjugal.
C'est alors qu'il y eut un petit problème...

Nice story Violet I am eager to know the end and what was the Hitch...
Happy new year again lots and lots of nice things to everybody

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Modifié par lucile83 le 03-01-2015 21:42



Réponse: There was a hitch/Version de brun06, postée le 03-01-2015 à 19:11:47 (S | E)
Bonjour,

I)[...] Ils faisaient la queue à cette époque pour des places à la galerie au théâtre du Globe pour voir la nouvelle pièce de Graham Green « La cabane de jardin». Michael attendait avec impatience de voir cette pièce, qui à en juger les critiques, confirmait que la foi de l'auteur était intacte, mais il se trouva incapable de se concentrer sur l'histoire des vœux, des miracles, de la perte et du retour de croyance. Plus tard dans sa vie la seule chose dont il se souvint du spectacle fut celui d'un chien qui aboyait à coté de la scène et de la couleur verdâtre du pull de John Gielgud. Est-ce que çà aurait pu être - se demanda-t-il - une plaisanterie vestimentaire sur le nom de l'auteur? Pendant presque toute la pièce il rumina jalousement sur tout indice de péché sérieux dans le passé de Miriam. Bien que Michael n'était plus tant en vain obsédé par le sexe que sur le tard de son adolescence, il y pensait encore beaucoup. Il pensait à la nuit de son mariage (prévu provisoirement pour le printemps prochain).[...]
Après “La cabane de jardin.”[...], Michael resta silencieux et morose. Il fit parler Miriam à l'ombre d'un platane dans la rue. “as-tu eu des petits amis avant moi?”
« Tu sais bien que non,je te l'ai déjà dit.»
« Personne du tout? »
« Personne de sérieux. »
« Tu en as donc eu, alors? »[...]
« Le problème avec toi est que tu ne penses qu'au sexe. »,dit Miriam. « Tu ne peux pas imaginer quelqu'un se sentir coupable d'autre chose, n'est ce pas vrai? » Il l'admit avec joie, « c'est la tradition janséniste irlandaise.» dit-il. [...]

II) Michael se rappelait souvent ce moment d'embarras intense : sa lune de miel en 1958. La nuit de noce qu'il avait tant attendue commença mal dès qu'ils furent conduits dans leur chambre d'hôtel à deux lits. Michael, inexpérimenté en la matière, n'avait pas précisé une chambre avec lit double. Quand le chasseur se fut retiré il manifesta son regret. « Dis-lui de nous donner une autre chambre » suggéra Myriam.
Michael se vit descendre les escaliers et marcher droit vers le réceptionniste dans le hall d'entrée plein de gens, pas silencieux et ni attentionné, et lui demander « pourrais-je avoir une chambre avec un lit double, s'il vous plaît? »
-« Demande leur toi » dit-il à Miriam.
- « Non, merci ! »
Ils gloussèrent et s'embrassèrent, mais les lits jumeaux étaient décidément décevants. Ils étaient étroits, bien écartés et les têtes de lit étaient vissées dans le mur.
« Eh bien », dit Miriam, «tant pis». Elle ouvrit sa valise et se mit à la défaire. Une pluie de confetti tomba au sol lorsqu'elle secoua une robe. « Cette Gwen ! » dit-elle en faisant allusion à une de ses demoiselles d'honneur.
« Attends une minute », dit Michael. Regardant ni à droite ni à gauche il sortit de la chambre, descendit les escaliers et atteint le bureau de la réception.
« Oui, Monsieur ? ». Michael respira profondément. « Euh..quelle est l'heure du dîner ?, dit-il.
« Le dîner est servi à partir de six heure trente, Monsieur »[...]
« Y-a-t-il autre chose, monsieur ? Dit l'homme de la réception à Michael qui regardait le plafond. Sans regarder l'homme il demanda en marmonnant une chambre à lit double, et on lui donna sans histoires. Il retourna en courant vers Miriam, tenant la clé comme un trésor mythique arraché au dragon. Il se sentait comme un héros, mâle, dominant : un vrai mari. Après être arrivé dans la nouvelle chambre il ferma la porte à clé et porta Miriam en travers du lit double. [*...]
Elle sortit du lit pour se lever et mettre sa chemise de nuit. Michael mit son pyjama et tira le rideau pour masquer la lumière déclinante (il était six heures du soir). Puis ils se mirent au lit, sous la literie. Aucun des deux ne vit quelque chose de particulier à cette conduite. C'est comme cela qu'ils avaient toujours imaginé l'amour conjugal. Mais il y eut un hic.[...]

(*) quelques câlins, et après avoir ôté seulement leurs vêtements de ville.

Happy New Year, Violet!

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Modifié par lucile83 le 03-01-2015 21:43



Réponse: There was a hitch/Version de car2bar, postée le 03-01-2015 à 23:57:08 (S | E)
Voila ma deuxième partie

II) Michael se rappelait souvent ce moment de vif embarras. Sa lune de miel en 1958. La nuit de noces qu’il avait si longtemps attendue démarra mal quand, arrivés à leur hôtel, ils furent conduits dans une chambre à lits jumeaux. Michael, novice en la matière, avait oublié de spécifier qu’il voulait un lit double. Une fois le portier sorti, il exprima son regret.
-Demande-leur de nous donner une autre chambre- suggéra Miriam.
Michael s’imagina lui-même descendant l’escalier, traversant le hall au milieu d’une foule silencieuse et attentive pour se rendre à la réception et demander : "Pourrait-je avoir une chambre à lit double, s’il vous plaît ?"
-Demande-leur-toi - dit-il à Miriam.
-Non, merci !
Ils riaient et s'embrassaient, mais les lits jumeaux étaient décidément une déception. Ils étaient étroits, bien espacés et les têtes de lits étaient vissées au mur.

-Eh bien -dit Miriam- ne t’inquiète pas. Elle ouvrit sa valise et commença à déballer. Une cascade de confettis tomba sur le sol comme elle secouait une robe. -Cette Gwen- dit-elle, se référant à une de ses demoiselles d'honneur.
-Attends un moment- dit Michael. Sans regarder ni à droit ni à gauche, il sortit de la chambre, descendit les escaliers et s’adressa au bureau de la réception.
-Oui, Monsieur ?
Michael prit un profond souffle : -Euh… à quelle heure est le dîner ?-demanda-t-il.
-Le dîner est servi à partir de six heures et demie, Monsieur […]
-Y a-t-il autre chose Monsieur ?- dit le réceptionniste tandis que Michael regardait le plafond. Sans fixer l'homme dans les yeux, il demanda en marmonnant une chambre à lit double, et on lui donna sans faire des histoires. Il retourna en courant vers Miriam, tenant la clé comme un trésor mythique arraché au dragon. Il se sentait vraiment héroïque, masculin, dominant, un vrai mari. Quand ils furent dans la nouvelle chambre, il verrouilla la porte et porta Miriam jusqu'au grand lit. (*…)

Elle sortit du lit et enfila sa chemise de nuit. Michael mit son pyjama et tira le rideau pour masquer la lumière déclinante (il était environ six heures du soir). Puis ils se couchèrent sur le lit, sous les couvertures. Aucun d’eux ne vit quelque chose de bizarre dans ce comportement. C'était ainsi qu'ils avaient toujours imaginé l'amour conjugal.
Mais il y eut alors un problème. […]

* (quelques câlins, et ôtant seulement leurs vêtements de ville)



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 10-01-2015 à 22:25:57 (S | E)


Good evening , dear all and thank you very much for your translations and messages despite the busy time of the end of the year , celebrations of all kinds , family gatherings and beginning of the New Year.
Merci et bienvenue aux nouveaux qui nous ont rejoints ! Vous avez tous manifesté du plaisir à découvrir ou retrouver DAVID LODGE (1935-), auteur so British reconnu dans le monde entier pour son charme à la fois cynique et humoristique , son 'ironie bon enfant 'sur la société anglaise ,sa tendresse envers ses personnages , ses questionnements au fil de la vie , son humanité omniprésente . Ses œuvres sont dites drôles , touchantes , faciles et très bien écrites.

Le titre du roman dans lequel j'ai puisé cet extrait ' HOW FAR CAN WE GO ?' vient d'une vraie question d'un tout jeune étudiant catholique à son professeur d'université ( l'auteur, très probablement) ' How far can we go ...with a girl ?' et jusqu'où peut-on aller , tout court ? Le traduire par " Les jeux de maux " ne rend pas précisémemnt l'idée ..., sinon qu'il y est préoccupation constante du bien et du mal , ainsi que de la notion de culpabilité .

-----------------------Et là, incident de parcours .------------------

[...] A l'époque , ils faisaient la queue pour des places au dernier balcon du théâtre du Globe pour assister à la toute dernière pièce de Graham Greene ' The potting shed' -'Le cabanon de rempotage'-. Cela faisait longtemps que Michael piaffait d'impatience de la voir car, à en croire les critiques , la foi de l'auteur s'y vérifiait intacte ; or, pas moyen pour lui de se concentrer sur ces histoires de vœux , de miracles , de croyance perdue et retrouvée* . Tout ce qu'il retint plus tard de ce spectacle furent des aboiements de chien en coulisses et le vert vraiment à vomir du gilet de John Gielguld ( Était-il Dieu possible ,se demandait-il, qu'il y ait eu là, un clin d'œil vestimentaire au nom de l'auteur ?) . Pendant presque toute la représentation , en proie à la jalousie , il ruminait sérieusement l'allusion de Miriam à un grave péché commis dans son passé . Il avait beau s'être débarrassé de ses démoniaques obsessions sexuelles de fin d'adolescence , le sujet le taraudait encore beaucoup . Il avait hâte d'arriver à sa nuit de noces ( a priori prévue pour le printemps à venir ). À la sortie du 'Potting shed', Michael affichait silence et morosité . Il retint Miriam dans l'ombre d'un platane de la rue pour reprendre le sujet .
-' Tu as eu des petits amis , avant moi ?
- Tu sais bien que non , je te l'ai déjà dit .
- Absolument personne ?
- Rien de sérieux .
- Ça veut donc dire que tu en as eu ?
- Le problème avec toi , c'est qu'il n'y a que le sexe qui te préoccupe ! s'agaça Miriam . Tu es absolument incapable d'imaginer qu'on puisse se sentir coupable d'autre chose , voilà ! '
Il en convint , tout rasséréné .
- ' C'est le résultat de la tradition janséniste irlandaise !' déclara-t-il. [...]

........- Shakespeare's Globe Theatre along the River Thames. London. .
Lien internet


..And that will be all for tonight . Sleep well and have sweet dreams , if you can. See you tomorrow night .



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 11-01-2015 à 20:58:14 (S | E)

Good evening dear all
Je reprends la plume pour clore ce dimanche .

-------.............. Comme à Balbec ?

II ] Régulièrement, ce cuisant épisode de gêne revenait à la mémoire de Michaël : sa lune de miel en 1958. La nuit de noces dont il avait si longtemps rêvé, avait pris d'emblée un mauvais départ . Un employé de leur hôtel les conduisit dans une chambre ...à lits jumeaux . L'idée n'avait pas effleuré Michaël , novice en la matière , de spécifier chambre avec un grand lit . A peine le portier avait-il tourné les talons qu'il exprima son regret de ne l'avoir fait.
- " Demande-leur une autre chambre ', suggéra Miriam .
Il se vit descendre l'escalier , faire tout le chemin jusqu'au réceptionniste, dans un hall bondé de clients tous aussi silencieux que l'oreille aux aguets, pour finalement avancer ' Pourrais-je avoir une chambre et ...avec un grand lit, s'il vous plaît ?'
- Toi, tu leur demandes ! dit Michaël.
- Ah ! Non ! Merci !
Ils pouffèrent de rire et s'embrassèrent ; il n'empêche que ces lits jumeaux étaient une vraie calamité : étroits, franchement éloignés et têtes vissées au mur !
- 'Oh, tant pis!' dit Miriam .' On va s'en arranger !'. Elle ouvrit sa valise et entreprit de la défaire . Elle sortit une robe , la secoua et une pluie de confetti dégringola sur le sol. 'Ah! Cette Gwen !' fit-elle en référence à une de ses demoiselles d'honneur.
-' Attends une minute !' annonça Michaël. Regardant droit devant lui , ce fut d'un pas déterminé qu'il quitta la chambre , descendit l'escalier et attint le bureau de la réception .
- ' Oui, monsieur ?'
Michaël respira un bon coup. -' Euh...à quelle heure est le dîner ?' dit-il.
-Le dîner est servi à dix huit heures trente , monsieur .[..].
- Y a-t-il quelque chose d'autre , monsieur ? ' demanda le réceptionniste tandis que Michaël fixait le plafond . Sans du tout regarder l'homme dans les yeux , il marmonna une demande de chambre avec un grand lit, qui lui fut attribuée tout naturellement. Il rejoignit Miriam en courant, les doigts serrés sur la clé qu'il brandissait comme un trésor mythique arraché de haute lutte à quelque dragon . Il se sentait prodigieusement héroïque, viril, dominant : un vrai mari !
Une fois le couple arrivé dans sa nouvelle chambre , Michaël verrouilla la porte et prit Miriam dans ses bras pour la déposer sur la largeur du grand lit double .

*[..quelques petits câlins et ils n'ôtèrent que leurs vêtements de ville ...]

Miriam se leva du lit et enfila sa chemise de nuit. Michaël mit son pyjama et tira les rideaux sur la lumière oblique ( on frôlait les six heures du soir ). Alors , ils se mirent au lit, sous les draps . Aucun des deux n'alla trouver la moindre anomalie à pareille attitude . C'était l'idée qu'ils s'étaient toujours faite de l'amour conjugal .
Mais là , il y eut incident de parcours .

---------Extrait et adapté de ' How far can we go ?' (1980) de DAVID LODGE .

.... Isn't it 'vintage' ?........................... The bed . Toulouse -Lautrec 1893


( See you tomorrow, probably.) Have a good night , dear all.



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 12-01-2015 à 20:36:28 (S | E)
(Back to you for a while, as I hoped .) Good evening, dear all

I]Le style .--------------------------------------

A) Selon moi,le charme de ces deux extraits tient à cette façon so British de présenter les choses ' du bout des lèvres, du bout du coeur' ( Barbara) : c'est l'understatement['nd'sttmnt] ( littéralement = sous-déclaration)
-An understatement is a figure of speech employed by writers or speakers to intentionally make a situation seem less important than it really is.(Literary devices)) Dire moins pour suggérer plus .

Examples :
“It rained a bit more than usual” while describing an area being flooded [fldid]( inondée, sous les eaux) after heavy rainfall.
-'It is a bit cold today,” when the temperature is 5 degrees below ( en dessous de) freezing .

Ce que nous appelons une litote - It is the understatement of the year ! C'est le moins que l'on puisse dire !( quand on parle de quelque chose d'affreux , de scandaleux , terrible ...).
Nous la pratiquons de plus en plus de nos jours ( in French, I mean) pour ne pas dire les choses crument . Roald Dahl appelait déjà cela du ' politically correct'. Langue et culture anglaises ( ère victorienne surtout avec son éducation bridée )en foisonnent. .
N'allez pas répondre à la question ' How do you like your room ?' '- It is OK, thank you ! ', vous vexeriez vos hôtes à coup sûr !( c'est crispant ces 'ok' partout à l'oral !)

-Au choix ici : 'Though Michael was no longer obsessed with sex , he still thought about it quite a lot about it ' , quand nous savons par Miriam qu'il ne pense qu'à ça !
-'You did have some , then ' , quand il doit brûler de formuler : tu en as eu beaucoup ( 'plein, alors ') ?
- ' embarrassment '( même si il est 'acute'), probablement à la hauteur d'une catastrophe !
- 'He expressed his regret', quand il devait fulminer et être consterné .
- ' but the twin beds were decidedly a disappointement 'pour une sacrée tuile ! J'entendais une bordée de jurons bien anglais ( pas vous ?)...On se cultive en Angleterre , vous le savez bien ! Aujourd'hui,il suffit de voir les films en VO et d'écouter certaines chansons . Nos jeunes peuvent être et sont très en avance en langue anglaise, là.In the late seventies , If I can remember properly , j'avais sorti une classe de petits 5èmes, encore tout roses et frais, à Paris ( pour un film en VO, sans doute): là , a hitch ! En grosses lettres noires sur le mur d'une station de métro , un GROS (coarse)mot anglais en 4 lettres .Classe impassible , sauf une petite curieuse : -' Madame! Qu'est-ce que ça veut dire 'fuque' ( sa prononciation)? 'merci, lucile , de laisser tel quel : c'est craquant !

Nous aurons aussi sûrement adoré ensemble ces formules savoureusement alambiquées pour dire des choses simples :
-' Could it possibly have been , he wondered..'-comme si c'était une grande aventure à relever et penser ...Typical of Lodge!
- ' Could I have a room with a double bed ?'qui aurait été plus direct , donc plus neutre paradoxalement en ' Could I have a double room? ' (not a twin-bedded room or or twin-bedroom )Avez-vous remarqué qu'en 1958 (supposé), on ne parle pas de ' an en suite [swt] bedroom ? An ensuite bedroom is a bedroom that has a bathroom facility directly attached to it .

Dans le premier extrait , adoré aussi ce petit dialogue ,lourd de sens pourtant, avec ses réponses et questions réduites ! Quant aux dernières lignes , elles sont sublimes , aren't they ? Quelle mise au lit !

B ] Il y a aussi le sens de la chute humoristique :
- 'Er..what time is dinner served, sir ?'
...et de 'l'attelage'( ou zeugma,joug). En linguistique , c'est une combinaison incompatible .' Il parlait en anglais et en gesticulant'.
'Michael often recalled that ( vous entendez un mot ?)moment of acute [kj t]embarrassment ( nous nous préparons à la honte de sa vie ). His honeymoon in 1958.' Oh! La! La ! On rêvait déjà de façon aussi romantique et suave que le mot .
Paf! Une phrase nominale à quatre termes.


C ) L'antithèse de la litote est l'hyperbole qui 'vise principalement des effets d'exagération (de qualités, de situation, mise en relief de détails...) que l'on retrouve dans son sens mathématique (courbe ascendante), et d'ironie. Elle joue sur l'intensité (certains la classent dans les figures d'intensité) dans le sens de l'accroissement. Elle peut magnifier ou rabaisser, dans les deux cas l'ironie est en jeu car seul le contexte et l'intentionnalité du locuteur permet d'en comprendre la portée.'( wikipedia)
Plusieurs procédés sont utilisés pour produire une hyperbole : la comparaison (irréaliste), la métaphore, l’emploi de mots excessifs, l’emploi abusif de superlatif...
Ainsi après toutes ces litotes et expressions de pudeur et finesse ( le 'derrière les mots'), Michael en héros mythologique est désopilant . La phrase placée où elle l'est , le choix des mots ,on se croirait 'en cinémascope' ou en 3D ! C'est é-Nor-me , comme lui est ' hugely heroic' !
'[...]grasping the key like mythical('th'doux )treasure ['trz](trèjeu(r) pour les moins initiés)wrested ['wrstid] from a dragon.'
And the true highlight ( le clou' du spectacle ) of the show : l'enfilade majestueuse de qualifiants 'mélioratifs' comme on dit aujourd'hui. Superlatifs , même.' He felt hugely heroic ( magnifiques ces 2 h aspirés > on y va!),masculine [' m skjulin], dominant ( Ooo): a true husband '. Je voudrais rappeler ici une exclamation tirée du film ' La femme de Jean'( Yannick Bellon : 1974) - ' Et v'là l'travail!' Le contexte est à peu près le même .
Impossible de reprendre ' An ideal husband' ni ' Un mari idéal' , fameuse pièce d'Oscar Wilde en 1895 sur la superbe d'un mari aux apparences trompeuses et sur les mensonges des uns et des autres.

Remember or enjoy discovering : Lien internet
.Tel Jason , Michael or a sort of ! .2,21mins.

-----------------Your leg is broken in three places, so it is going to be sore (douloureux) for a while .---------------

I am closing here for tonight , because I have had a hard day and I am getting exhausted. . I wish you a very good night and see you very soon. .



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 13-01-2015 à 15:39:50 (S | E)
Good afternnon, dear all, malgré la grisaille ,les rafales ( gusts of wind)et la pluie !
Les incontournables .

----------- -----------------...

II ] TENSES :
Cette fois , je ne donnerai que quelques échantillons de verbes conjugués aux différents temps et formes particulières ; un bon panaché dans ces textes des temps passés anglais , des verbes réguliers ...and irréguliers au simple past et des past perfect continuous compliqués à mettre en place pour les apprenants .

1 ) On commence par un flash back, donc réactualisation : notre imparfait descriptif> Past continuous : Was, were + BV-ing : on revit une scène passée comme si on y était propulsé. - they were queueing( to queue* infinitif à voyelle longue = aucune suppression + ing)[kj]/he was brooding [ 'brd] = O-o ; (naughty man:*)
* homophone des inimaginables et splendides KEW Gardens along the Thames , too.( inscrits au Patrimoine mondial -2003)
Relax..just don't miss the visit when you are in London and close to Hampton Court ( Henry VIIIth]. You may have got to queue.(kiouuu), there .(Richmond .SW London)

--------............ Coucou, violette .

2 ) Past perfect continuous exprimant la durée ( marqueurs- for( pendant) , since (depuis -point de départ)): he had been looking forward to / he had been looking for so long .Il répond à la question ' How long had he been looking forward to + gerondif (seeing)...?
Who had been looking forward to seeing the latest play by G.Greene ? - Michael had .

3 ) Past perfect actif , plus-que-parfait : they had imagined [ i'mnd] oOoo].

4 ) Simple past régulier ou irrégulier pour tout ce qui exprime le factuel passé.En français , nous avons la flexibilité du choix entre : passé simple et imparfait , suivant le sens de la phrase . Vous le sentez en contexte. Pas de passé composé , ici, c'est plus facile. Le style est tenu ( écrit) et les actions ou états révolus (1958, année si importante , ici )
Plus de quinze verbes réguliers : BV + ed , avec parfois des particularités orthographiques :
-' Ordinaires' : confirmed / wondered [wndd]/looked /recalled[r'kld]expressed/suggested [s'stid]/kissed, locked [lkt] ...
-'Particuliers' :
a )-infinitifs terminés en 'y' , voyelle brève [] = > ied : carried .( comme supply [] - supplied , fournir)
b )-Verbes terminés en ' e' (muet)- giggled /mumbled
c )- verbes à une ou deux syllabes brèves -voyelle brève fermée sur une consonne( à redoubler) : admitted/ omitted/.( comme stopped, fitted ( fixer),slammed(claquer la porte), slipped(glisser), travelled, preferred)...

- 'Oh! Madame ! J'vous juuuure...'( Catherine Jacob dans ' La vie est un long fleuve tranquille )que j'en 'ai bavé' avec la couleur bleue pour que vous visiualisiez mieux les terminaisons des simple pasts réguliers , mes enfants !
Lien internet
'récré.2,27 mins -----Ah ! Marie -Thérèse !

--Bong ! Les irréguliers , now ! Plus de 25 , ici , de quoi 'renfoncer le clou' une fois de plus : nécessité absolue de ...je me répète ! . Chacun sa forme !
Ex- aux.du simple past actif did + inf.sans to/ didn't (nasalisé et non dentalisé en prononciation) ) / was , were ([w] forme forte ou [w] forme faible , le cas ici)/found (find)/thought(think)/kept (keep/ told (tell)/said (say: style direct/ got up, down , off ( ah ! Les ' phrasal verbs' dans ces extraits!)/ began (begin)/ fell ( fall- tomber)ne pas confondre avec felt (to feel : sentir, se sentir)/ shook [K](shake)/ran/put on ( pas de take off dans l'extrait , I mean clothes, pas de décollage)/ drew (draw)/ saw (see)...et j'en passe. Ouf! = Phew!

----------- -----. Woilà pour eux !

5 ) Gérondifs après certains verbes ou prépositions : Kept Miriam( c.o.d) talking ( qu'on peut qualifier ici de part.présent, plutôt) # kept talking / looking forward to seeing/without looking the man.

6 ) Present participles : descriptifs - BVing = (en faisant ou faisant ) : going downstairs/ walking up /referring / saying / grasping ...J'ai ajouté ' un gérondif nominalisé = après quelques câlins - some cuddling [kdl] = some cuddles and taking their city garments [gmnts]off . ( je l'avais fait passer donc , je réalise : part.présent)...
- un adjectif verbal : the slanting light .

- 7 )Past participles : regular ones : planned/ obsessed [b'ssd] with/ were screwed ['skrd]]*(passive form)/spaced /// irregular ones : lost and found belief / were shown into and was given( passive form again), married ['mrid]

-8 ) Simple presents ( this is not my case at the moment ): assertions : you know// You ask them / What time is ? ...

-9 ) Structures descriptives : il y a - sg = is there anything ?/ There was a hitch.
Rappel : on décrirait des éléments ou gens ...)Il y a 2 lits = there are two beds , aren't [nt]there?/ Were ( forme faible =[ w] there twin-beds ? Y avait-il des lits jumeaux ?

- 10 ) Impératif affirmatif ( au you) - inf.sans to ( autoritaire )- Ask them ! La politesse serait au moins de dire : can you go and ask them ? or Ask them, will you ? ( un peu atténué= tu veux bien ?) ou dans le genre alambiqué : could you please go and ask ..? or more - Do you think you could go and ask them ...? Could it be possible that you asked them..?
La forme négative serait : don't ask anything ! ( quelle autorité). Familière et emphatique : ne t'avise pas de demander ...- don't you ask ..( avec résurgence du pronom personnel)
- Hold on a minute !

- 11 ) L'auxiliaire modal - could + inf.sans to .
a )Capacité : all ( that) he could remember of the production.
b )Possibilité teintée de doute, renforcé ironiquement par 'possibly') : Could it possibly have been ..? past perfect passive
c )Politesse, possibilité et permission ( contexte du jeune 'inexperienced' et so shy, we guess) Could I have a room with a (bed in it) a double bed (I mean!)in it ?

- 12 )Auxiliaire modal can et can't + inf.sans to à valeur d'incapacité absolue , là comme 'unable' - Elle s'énerve Miriam ! - You can't imagine ..., can you ( question tag ; reprise de l'auxiliaire à la forme opposée )

13 ) Forme emphatique = really, actually , then ! -You did have some , then ?
I do love English but I do find it difficult to use colours and typeface : a new word , here : police d'écriture ! My God!!Torture finished ,I hope .

------------------- as a help , for the picture is 'blurred' (flou).Some family phrasal verbs .
to get on well with = to have a friendly relationship.
to get together : to spend time together .
to look after someone : to take care of ..
to look up to someone : to respect and admire .
to take after : to inherit someone's appearance aor character .
to bring a child up : take care and train a child.
to tell someone off : to rebuke* severely ( gronder, réprimander)[ri'bjk], to scold.
to fall out : to argue ( quarrel), then never speak to the person again.

And that will be all for tonight's teaching .---- --
Avant de quitter cette épique ' conjugation lesson' , je voudrais dire qu'il m'a semblé utile de repasser sur toutes ces notions , car certains d'entre vous me disent avoir du mal . Vous avez tous très bien conjugué dans vos traductions ...mais on ne sait jamais . Cela peut toujours servir .
Have a good soothing night , dear all and see you tomorrow night to finish . ( words, author ).

-------------------
Modifié par lucile83 le 13-01-2015 22:36
Bug police réparé

Cheers ! Hooray!! A thousand thanks ! I would have had nightmares. Violet



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 15-01-2015 à 18:22:22 (S | E)
There I am ...available for you and the site , at last .
Good evening ,dear all

III- Some words and expressions to define :

1 ) A hitch [hi] : an unexpected difficulty, obstacle, delay, etc.: une anicroche , un contretemps, un problème, un ennui , un incident (de parcours m'a paru approprié ,ici), un pépin , une tuile ...Avez-vous pensé qu'un des pieds du lit pouvait s'être effondré ? Sans doute pas , puisque Michaël ( pas de tréma en anglais) continue d'être 'harcelé ' par ce cuisant rappel. A hitchy situation : une situation épineuse .
Without a hitch : with no problem(s) = easily, fluently, smoothly.
A hitch et to hitch peuvent ailleurs signifier : un nœud et nouer, attacher , atteler . Or une démangeaison et démanger !
Alfred Hitchcock portait un nom interpellant , quand on connaît son œuvre . Cela pourrait même sembler être un clin d'œil. Dès ma première approche de travaux sur lui, j'ai cherché si c'était un 'pseudo' - 'le chef du hic ,du hiatus , ou le coq ( 'rooster') qui gratte !.Je m'arrête là : c'était son réel patronyme. Ce nom a dû être dur à porter , d'autant plus qu'il a été harcelé à l'école pour maintes raisons . En tant que master de thrillers et d'unexpected ( imprévu, imprévisible ), certains l'appellent ' Hitch' maintenant savoureux. ( signatures de lettres à François Truffaut). Hitchcock a dû très vite le tourner à son avantage .

----------------------- ..... .From Hitch.

2 ) Gallery seats :a gallery au théâtre est un balcon . Pour ceux qui ne connaissent pas le ' Globe Theatre' ( theâtre élisathain créé en 1599 sous le règne d'Elizabeth I , mais sans doute vaut-il mieux le traduire par ' Le Théâtre tre du Globe '. En revanche comme pour tout étudiant ordinaire , peu fortuné , ici, c'était des 'derniers balcons' que Michaël et Miriam pouvaient s'offrir .( could afford)
Ce ne sont pas des fauteuils pour autant . De quoi s'asseoir ( genre bancs, gradins - recommander d'amener un coussin, comme à la Cour d'Honneur du Palais des Papes en Avignon), comme partout dans les galeries du théâtre circulaire du Globe . On ne peut retenir des places que de longs mois à l'avance ( lower gallery ; upper circle or gallery) . À ciel ouvert ou procédé de toit amovible .

--- --- Galleries, the pit and the stage [st]---

L'histoire de ce théâtre est passionnante . D'abord , c'est l'âme de Shakespeare (et de ses groupes de comédiens) qui est là . De 1599 à 1613, c'était un théâtre pour tout le monde : les riches , les moins riches comme les désargentés. Le ' pit' ou ' groundlinds' pour 5 pounds aujourd'hui, la fosse ( comme an orchestra pit) juste en dessous de la scène et au ras des acteurs; les gens pouvaient et peuvent 3 ,4 ,5 heures d'affilée, assister debout à une pièce de Shakespeare : il 'suffisait' et 'suffit' de lever les yeux pour se sentir encore plus dans l'action et se régaler .on dit que c'est le meilleur point de vue . Il y a toujours 700 places et dans celles-là , on peut trouver son bonheur au dernier moment ...à condition d'avoir de bonnes jambes . Le théâtre original avait un toit de chaume( thatch) et brûla intégralement en 1613 .Reconstruit l'année suivante , il fut démoli en 1642 sous la pression des Puritains qui considéraient ce type de divertissements inutiles ! A fin de logements ! ( Puis en 1989 , après d'incroyables démolitions et excavations pour retrouver l'endroit originel, l'acteur et réalisateur américain Sam Wanamaker ( 1919- Londres 1993) à le plus largement contribué à la reconstruction 'à l'identique ' : architecte Theo Crosby . The New Globe Theatre ouvre ses portes en 1997. cf. mon lien dans le post 1 de la correction. Une merveille , même si j'aime presque autant le premier que j'ai vu 'the Swan Theatre', à Stratford -upon-Avon ! J'y retourne chaque fois que je peux : des ACTEURS !!! Le village, la maison natale , les petits lieux de l'enfant Shakespeare , le cottage entretenu et amélioré ( le chaume) avec ses jardins féériques , ses vergers de Ann Hathaway , l'épouse , mère des fameux jumeaux morts enfants qui hantent l'œuvre de 'Billy the swan' .

3 ) 'The potting shed' : entre ' connaisseurs' , on peut laisser le titre anglais - pour tout le monde , peut-être est-il préférable de traduire : en effet , pas facile de transcrire ' cabanon de rempotage' , mais il faudra accepter de perdre un peu l'idée , de presque-mort ( quasi -suicide > ,de 'semence et nouveau départ (de découvrir miracle et conversion - renaissance' , thèmes réels de la pièce . Alors ' le cabanon, l'abri , la cabane ..de jardin ' pourront suffire . Il est vrai que l'abri de jardin typiquement anglais , contient plusieurs choses, dont souvent une serre (green -house)où ils font des miracles Ils achètent un ' garden shed 'et ont a 'green finger' quand nous , nous avons ou pas la main verte( je m'améliore depuis que je leur parle )
........ and even more than us !

4 ) Eagerly [gli]: impatiemment ,avec envie , avidement , fébrilement ...dying to see, or almost !

5 ) Sémiologie de la religion :nous savons que dès ses études et diplômes de spécialité de ' littérature anglaise ', David Lodge suit de près , l'importance du catholicisme dans le travail d'écriture , la vie courante , l'évolution de la société ,la sexualité et la morale sexuelle . Il est aussi historiquement parfaitement inscrit dans celle du monde .
Ici, tout un réseau faith, belief , vows , miracles , lost and found belief . L'inquiétude personnelle de Michaël de vérifier que Graham Greene (lui aussi dans ces tourments , un temps ) a gardé sa foi (faith[f] intacte .Et viennent la notion de ' sex' and 'feeling guilty '[gilti]] . Et qu'est donc ce 'grave sin ' ? : assez rare de trouver l' adjectif 'grave' ; on verra plutôt severe , serious , bad.. . Il ne fallait pas penser à la tombe - grave - : un péché mortel est ' a [bleu]deadly sin' . Ils n'en sont pas là...ils ne sont pas mariés ( no adultery and betrayal )et de toute façon, ce qu'a effleuré Miriam est de tout autre ordre . ( question de harcèlement scolaire aux très lourdes conséquences : il le saura plus tard).
----Avez-vous le terrible et génial film ' Seven '( capitaux)? Inoubliable : surtout la dernière scène ' such a pretty head..' Seven sins and sinners.

Développer : latin fides > foi (se fier , confier , méfier ...)= faith : adj. faithful # unfaithful [nffl] (adulterous, alduteress, 'cuckold'), unfaithfully , unfaithfulness ; faithless : parjure , déloyal./ belief : acceptance , credence , conviction, theorem, avowal, thesis ../ disbelief : agnoticism - incroyance/ misbelief /fausse croyance ...

---Me revient ce chef d'œuvre de Pasolini ' Théorème' (1968). -- Great British Terence Stamp.

6 ) A plane [pln]tree : un platane .(noms d'oiseaux , d'arbres , de fleurs , de poissons, de nœuds marins , de voiles ...un os pour les concours d'enseignement, l'agrégation surtout ! ; peut-on considérer un ' plane tree' comme un 'plain [pln]tree ? Nous en avons beaucoup en France ( au Canada, aussi)...Je crois en avoir moins vu en GB.

7 ) A double [ dbl] bed and a double room : aujourd'hui, l'anglicisme est passé dans les mœurs depuis un certain temps. Je crois que pour mes parents , les hôteliers parlaient de chambre à grand lit , ou lit pour deux . Replaçons -nous en 1958 dans la traduction française . J'ai cherché en vain depuis quand l'emploi de double bed se faisait ...
Au UK et aux US ( je suis sûre) : on emploie : a double bedroom, a king -size bed ; a superior room , a de-luxe room ...: le choix des lits de plus en plus larges : big , XL, XXL . Quand on remonte dans l'histoire , ils étaient de plus en plus petits (ils fallaient bien déjà se tenir chaud et les gens étaient plus petits).

8 ) A lobby ( lobbies) : ici : un hall d'accueil , entrée de l'hôtel /En( politics) la salle des pas perdus ./ Ailleurs , un groupe de pression.

9 ) Decidedly [di'sdidli]: sans aucun doute , résolument ..ce qui m'a permis de 'grossir' la vraie calamité ( hyperbole!) venue de decidedly a [dis'appointment] .

10 ) A cascade [kskd] est joliment amené . Bien mieux que 'a fall of confetti' or a confetti fall. Penser aux Niagara [n'gr] falls ou au beau film ' Niagara'
l'usage préfère que l'on garde le mot dans son pluriel d'origine : confetti, maestri , spaghetti!...
---

11 ) Looking neither to right nor left : pour alléger ces négations redoublées et cette expression anglaise traduite ' ne regardant ni à droite ni à gauche ' qui ne 'sonne pas français , nous passions directement à - regardant droit devant lui (qui portait déjà l'idée de fierté);

12 ) To march ([m]: marcher d'un pas décidé
comme dans un défilé !
Pause jazz.' When the Saints go marchin'in'. 3,20mins
Pour d'autres goûts : Bruce Sringsteen Lien internet
5 mins .Live[l] in Dublin.

13 ) Without a fuss : sans aucune manière , sans 'chichi', tout naturellement .Il y a des enfants ' fussy'à table ( j'en connais une petite , là! = pas du gâteau à 'nourrir' !)et ce peut devenir très pénible. Des gens difficiles , qui font facilement des histoires pour des choses qui ne leur conviennent pas ou maniaques (d'ordre).

14 ) Without looking the man in the eye : ce verbe 'look' sans particule , c'est frappant et because of '( straight , right ) in the eye : sans planter son regard dans les yeux de l'homme / ici, incapable de le regarder dans les yeux, sans du tout le ...

15 ) to wrest [rst]= seize violently. Arracher .( Comme la lutte grecque ou pas, ' wrestling '- 'w')
to draw out by force or with effort j'ai fini par opter pour la concrète importance de la grandeur et ...la largeur , surtout, de ce fameux lit ! Ajouté à une idée d'empressement tout de même , ce faisait un 'double -entendre '.

17 ) The slanting light : alors, là , de loin , me sont remontés les 'amoureux qui 's'bécotent' (kiss-kiss) sur les bancs publics, bancs publics ' sous 'les regards obliques des passants honnêtes , vous voyez ce que l'enfance ramène de ses dimanches-matins en famille : thanks Dad for Trenet , Brassens , les débits de Brel , Piaf !( et encore , je n'écoutais pas , j'entendais) Un peu hypocrite ce rai de lumière ( inclinante , déclinante) , ce fin rayon voyeur qui passe par la fente des rideaux ! Pas question d'être aperçus du dehors ..déjà que du dedans , c'est très problématique !

-----Et pour retrouver Truffaut et Léaud , this is ce régal où je ris chaque fois toujours, comme à la première fois . Jusqu'où peut mener la timidité !..Allez savoir pour Michaël !Lien internet
.2 mins.

Woilà pour words and expressions ! Culture et souvenirs aussi ! je n'ai plus que mon paragraphe -auteur . Et vous en savez déjà beaucoup sur lui.

Have a very good night and sweet dreams , if you can. ( thank you for waiting a moment I'll read on my I-pad and check everything !).



Réponse: There was a hitch/Version de tereda, postée le 16-01-2015 à 11:06:52 (S | E)
dear Violet 91
I just would like to thank you for all these precisions, corrections, explanations you give us. It's precious for us if we want to speak a good English,
Thanks a lot, and I appreciate also your reference to Jazz music, I am fond of this type of music. Thanks a lot.




Réponse: There was a hitch/Version de car2bar, postée le 16-01-2015 à 20:19:14 (S | E)
Merci, chère Violet, pour ces deux amusants extraits de How far can we go ?
Un vrai cadeau, l’humour tendre de David Lodge. Et tes commentaires aussi: les figures de style, la grammaire et les liens toujours intéressants et si bien choisis.



Réponse: There was a hitch/Version de violet91, postée le 16-01-2015 à 22:37:44 (S | E)
Good evening , dear all ...and this time I should think it will be the last comments on this 'series !'.( about ' How far can we go ?' mind you.).

....Voilà notre homme
cette photo pour moi reflète bien ce qu'il écrit : l'œil pétillant et parfois ironique , la gentillesse, le visage très présent et regard très droit , la douceur et la force , le courage pudique ...Un homme à qui rien n'échappe , qui s'exprime et ne se prend pas pour une star ! Un écrivain qui a réussi 'gradually' , as he says, et qui en est content .

En 1935, il naît à Brockley ( probable Brickley de ses œuvres ) , petite banlieue proche de Londres et y grandit scolarisé dans l'établissement catholique. Ses père et mère étaient respectivement musicien dans un orchestre de danse et secrétaire.
Son premier journal au lycée-1950.
Etudes de Littérature à Londres Bachelor of Arts (Licence)- University College of London -1952- 1955. A 18 ans , il a 'rencontré .la femme de sa vie '-Marie Frances Jacob ; ils ont 'un enfant à vie ' dit Mary : trois grands enfants en fait , deux partis 'faire leur vie ' , le troisième tout près ' , avec lequel ils entretiennent une relation précieuse et joyeuse .
- 1955-1957 : fait l'armée sans conviction . Il fait alors son service militaire de deux ans, passés dans le Royal Armoured Corps, principalement comme secrétaire au sein du Royal Tank Regiment, au camp de Bovington (Dorset), à la suite de son refus de suivre une formation d'officier de réserve. Libéré en Août .
- 1957 -1958 : retour à l'université où il passe son M.A , Master of Arts ( Maîtrise ): un mémoire sur les romanciers catholiques britanniques :a thesis on "The Catholic Novel from the Oxford Movement to the Present Day> Sujet de sa thèse(doctorat) : ' Essays and Criticism and Verbal analysis of the English Novel'.1966

...Il s'est marié en 1959 et l'est toujours..

Après un travail au British Council , il part à Birmingham ( sans doute ' Rummidge' dans ses œuvres)- où il est chargé de cours jusqu'en 1979 ,poste qu'il quittera pour se consacrer complètement à l'écriture et en profond désaccord avec la politique de l'époque . Il est aussi atteint de surdité : cela va jouer un rôle grave, mais là encore , il saura 'retourner' la situation pénible en humour irrésistible .

En Grande-Bretagne
Présent dans la littérature britannique depuis les années 1960, il devient un auteur consacré en obtenant le prix Hawthornden 1975 pour' Changement de décor' ( 'Changing places', puis le Whitbread Book of the Year Award en 1980 pour 'Jeux de maux'( ' How far can we go ?' et le Sunday Express Book of the Year en 1988 pour 'Jeux de société' . Il est aussi très connu pour ses interventions et adaptations télévisées de 1980 à 1990.

- Il apparaît en France en 1990 ( éditions Payot et Rivages/ Poche).

---Il est aujourd'hui connu dans le monde entier .
.......David Lodge a été nommé :
chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 1997 en France ;
--commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1998 au Royaume-Uni. ( Wikipédia)

Ses thèmes d'écriture sont la vie universitaire : Londres apres guerre > XXIeme( très marqué enfant , par le Blitz)/ les relations familiales / le vieillissement ( sa surdité qui remonte à 1978 bien que l'ayant fait aussi changer de voie et affecté un temps , est aussi devenu un sujet de grand humour .cf ' La vie en sourdine' = ' Death sentence'),la maladie et la mort . ( celle de son père qui le marque ).

Ses techniques d'écriture sont très élaborées et lui aussi , comme Joyce ,fait intervenir l'intertextualité relation établie par le lecteur ou le critique entre un texte littéraire et d'autres textes, et d'où procède le sens du texte. Pas rare non plus qu'il nous interpelle sur les noms ' on l'appellera Violet , non Veronica , non Violet 'ou autres.
Nous lisons de façon encore plus 'active' .

Il est, au moins deux romans, dans le dernier opus de David Logde : un campus novel, point d’orgue de sa superbe trilogie universitaire, Changement de décor (Changing Places, 1975), Un tout petit monde (Small World, 1984) et Jeu de société (Nice Work, 1988) mais aussi une œuvre plus intimiste, crépusculaire ayant la surdité pour thème central, ( La vie en sourdine' cette « sorte d’avant-goût de la mort, une très lente introduction au long silence dans lequel nous finirons tous par sombrer ». Christine Marcandier .

Les trois livres que David Lodge emporterait sur une île déserte Lien internet
. 2 mins
Et enfin, je choisirai pour vous, cette interview aussi modeste que touchante et spirituelle, pour serrer de plus près le vrai charme ce 'parfait British , ouvert sur son pays , le monde et l'histoire . Son grand sens de l'humain.

....Ah ! La voilà ! ( looking for it for half an hour ; I desperately thought it had vanished!).Lien internet
.Merci de bien vouloir dérouler jusqu'à la première vidéo et interview -conférence de presse sur 'Home truths' - La vérité toute nue' adaptée en français et jouée en 2007 (je crois )et de cliquer .>10 mns very interesting .

Certains d'entre vous connaissent , d'autres moins , d'autres pas ( je pense aux lycéens ): à conseiller peut-être de préférence :
........... .... ............
De quoi trouver son petit bonheur ... Bye to this man whose life is writing , too( Cf. 'Lives writing' by him) and for now .

à tous qui avez bien travaillé malgré la lourde période des fêtes . J'espère que certains se 'lanceront ' dans cet auteur bien vite. Nombreux étiez-vous avant les vacances à brûler (vous aussi) de connaître la suite de PD.James et en particulier de l'épisode de la barre de fer sur fragile Tally . En ' reprendriez-vous some more ? Just tell... I am ready, too, I think.

Thank you for your usual enthusiasm ( the first comments too) . Have a good soothing night and an excellent weekend !


------------------
Modifié par lucile83 le 17-01-2015 00:30
Bug police réparé.

violet91
Encore merci ; je m'en doutais , hier ..., mais me décourageais à cette heure



Réponse: There was a hitch/Version de mamou3, postée le 17-01-2015 à 07:20:30 (S | E)
Hello Dear Violet ! Thank you very much for your exercise, for the big lesson of grammar and vocabulary and all the information you gathered to give us an overview of the background of the place where the story is located, of the author. 
Again thank you for all of that ! 



Réponse: There was a hitch/Version de sundeep, postée le 19-01-2015 à 00:49:43 (S | E)
bonjour à tous et bonne année
Je n'étais pas là pour plancher sur le sujet et je suis un peu en retard pour la lecture des corrections toujours aussi intéressantes. A sa sortie j'avais lu Changement de décor, sans en avoir gardé un souvenir particulier. Cet extrait plaisant m'incite à m'y remettre.
Merci Violet pour ce colossal travail.



Réponse: There was a hitch/Version de kazan, postée le 19-01-2015 à 06:52:13 (S | E)
Dear Violet,
My studies are keeping me away from your wonderful excerpts. But, as a famous American philosopher once said: " I'll be back."
Anyway, I wish you a happy new year.
Pascal



Réponse: There was a hitch/Version de maya92, postée le 19-01-2015 à 17:12:45 (S | E)
OUI OUI OUI encore du P.D.James dear Violet nous attendons tous avec impatience la suite de cette haletante histoire



Réponse: There was a hitch/Version de eos17, postée le 19-01-2015 à 17:25:52 (S | E)
Chère Violet, merci pour ces deux textes qui m'ont fait connaître David Lodge. Merci pour ton travail énormeeeeeeeeeee qui explique tout en détails. Merci pour les monuments de cinéma et la biographie de l'auteur ainsi que la petite escapade à Stratford ( souvenirs de jeunesse). eos

-------------------
Modifié par lucile83 le 19-01-2015 22:06



Réponse: There was a hitch/Version de happyboy3311, postée le 19-01-2015 à 19:32:43 (S | E)
Dear Violet,
Thank you a lot!
J'apprends de nouveaux mots grâce à tes exercices que je retrouve en contrôle ;)
J'attends avec impatience ton prochain sujet




Réponse: There was a hitch/Version de koreen2012, postée le 20-01-2015 à 09:54:06 (S | E)
Hello dear Violet
Merci beaucoup pour tout ton travail et pour nous avoir fait découvert cet auteur plein d'humour j'ai vraiment hâte de connaitre la suite!!!!




Réponse: There was a hitch/Version de joe39, postée le 21-01-2015 à 19:37:12 (S | E)
Bonsoir ma chère amie Violet.
I found your excerpt so interesting that despite of my insufficient skill in your language I dared to translate both of its two parts. The plot is so gentle and romantic that led the reader (provided with a somewhat "romantic mind") to get involved in the story, which, perhaps could remind some events of his own life.
I've also read your exhaustive grammar suggestion and explanation I found very useful, but I was not able to infer if my translation made you laugh or weep.
Anyway I thank you again for your excellent work and I'm looking forward to dealing with your next "ordeal".
I'm well and so hope of you and wish you and all French people to succeed. xxx
Have my big hugs and kisses.
Il tuo affezionato amico.
Pino

-------------------
Modifié par lucile83 le 21-01-2015 19:44




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